Partie 21

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|PDV NATE |

  La peur de ma vie , c'est sans aucun doute lorsque je suis entré dans la maison de Stephen pour lui faire bien comprendre qu'Andrea était à Moi , ignorant complètement sa présence dans la dite demeure ; et que je l'ai vu vulnérable , les vêtements déchirés et le visage et le corps recouvert de bleus . Mais Bien heureusement , elle se porte bien et elle est sorti des soins intensifs et dort à poings fermés dans sa chambre chez elle . J'aimerais en dire autant de Stephen qui n'est pas sorti des urgences suite aux nombreux coups dont il a été victime . Je ne regrette absolument rien , sauf le fait de ne pas l'avoir tué ; pour avoir tabassé la femme que j'aime . Je ne me serais jamais vu , au chevet d'une femme , cherchant désespérément qu'elle se réveille pour pouvoir plonger mon regard dans son jolie regard noisette . En peu de temps cette femme était devenue mon essentiel. Je ne pouvais vivre sans elle .

      | PDV ANDREA |

  Je passe rapidement l'aspirateur sous le tapis , après avoir rangé les chaises qui traînaient dans mon salon . Je sais que le médecin m'a conseillé du repos mais je ne peux résister à l'envie de ranger , dès que je vois mon salon dans un sale état .  Un état d'ailleurs causé par Nate , Luna et mon Imbecile de cousin . D'accord , ce sont mes gardes-malade , mais je ne tolérerai pas que ma maison se transforme en porcherie pour autant . Nate est au travail , Luna également ; donc c'est au tour de Dave de me surveiller ; mais monsieur n'est pas là . Ce n'est pas pour me déplaire , car ainsi je me sentirais plus à l'aise chez moi , sans le moindre petite amie pour te dire de ne pas faire ci , de ne pas sortir , de bien te couvrir , de ne pas exhiber tes parties ....... Ni Luna pour se comporter de façon encore plus déplaisante que son Frere . Maman ainsi qu' Anny ; sont passées plusieurs fois , mais je comprends qu'elles n'ont pas le temps de servir de garde-malade à quelqu'un qui se porte extrêmement bien comme Moi .
Je décidé de prendre mon attaché cases , pour réétudier mes affaires en cour . Incapable de mener à bien mon travail , je décidé de faire à manger. Le frigidaire est vide ; c'est pourquoi j'entreprends de descendre à la supérette au coin de la rue pour me ravitailler . J'enfile vite mon pull en cachemire , rose pâle comme ma robe courte fleurie . Je lâche mes cheveux pour qu'ils dissimulent quelques uns de mes bleus ; et je ferme la porte de mon appart , en prenant conscience du fait que si Nate me voyait , il me passerait un savon que je ne suis pas prête d'oublier , je souris à cette pensée .
Respirer l'air pur de mon quartier , est l'idéal pour me revigorer . Je marche à pas lourds , lorsqu'on m'interpelle .
......? : Mademoiselle ?
Une blonde élancé en costume cravate semble avoir besoin de s'entretenir avec Moi .
Moi : Vous avez besoin d'aide ?
Blondasse : Oui . Je vous prierais de retourner chez vous . Un des ordres de
Monsieur Mayson est de ne vous laisser sortir sous aucun prétexte. Alors veuillez me faciliter la tâche.
Je rougis face au manque de confiance de Nate .
Moi : Dites à votre patron de tout simplement allez se faire foutre .

Ce n'est pas que je ne suis pas flattée de cette attention qu'il a eu de me prendre une espèce de garde de corps ; mais je trouve ça irritant qu'il l'est fait et sans mon autorisation en plus . S'il croit que je vais me soumettre à ces quatre volontés , il peut se mettre toute la main dans l'œil. J'avance sans me retourner et donc je ne vois pas l'expression du visage qu'affiche la pimbêche platine .
Revenue des courses , j'engage les escaliers en courant et découvre mon appartement déjà ouvert pourtant je l'ai fermé .
Nate : Tu es une gamine putain .

Je distingue sans la moindre difficulté la silhouette musclée de mon prince de la mythologie, taillée en pierre polie dans son merveilleux costume italien . J'essaye de radoucir l'ambiance en lui souriant , mais lui reste scotché à son expression d'impassibilité qui le rend ennuyeux tout à coup .
Moi : Ca va hein , je suis allée acheté des trucs à l'épicerie pas faire le tour du monde .
Ils se rapproche dangereusement de Moi et je comprends par son expression qu'il est réellement sur les nerfs . Je consulte l'écran de mon téléphone qui m'indique qu'il est 13heures .
Moi : Tu n'es pas du genre à prendre des pauses . Tu es censé être au travail non ?
Nate : Rentre tout de suite là dedans . Faut qu'on t'attache avec une corde , pour que ton cul reste dans cette maison ?
Sa voix s'élève et je tremble au ton qu'elle prend . C'est du sérieux à présent je le comprends .
Moi : Tu trouves que j'ai besoin de madame platine ?
Nate : Vu ton degré d'immaturité à ne pas te rendre compte de tous les bleus qui te recouvrent et le repos dont tu as besoin ; je te colle deux body guards dès demain .
Moi : C'est révoltant ta mégalomanie . Je ne suis pas une de tes ridicules possessions, merde . Criai-je en poussant l'énorme battant de la porte .

Je déposais mes courses à la volée sur le plan de travail et me mettais à faire la cuisine sans un regard pour mon petit ami .

Lorsque j'eus claqué le four , j'étais épuisée . Faire farcir une dinde me prenait toujours un temps fou et tant d'énergie . Je lancai un simplement regard de curiosité à mon amoureux qui travaillait sur son ordinateur , en chemise déboutonnée aux 4 premiers boutons . J'admirais le spectacle que m'offrait ses abdominaux en bougeant au rythme de ses actions répétitives sur le clavier .
Moi : Je sais que t'es énervé , mais t'as faim ?
Nate : Tes sexy quand tu cuisines .

Je souris comme une débile face à son compliment .
Moi : Tu savais pas que je cuisinais toi ?
Nate : Non jai hâte d'y goûter .
Moi : Attends .
Je mets la table ; une fois la dinde farcie et  on peut manger .
Nate : Ma tante nous faisait ça lorsqu'on était petit .  À Moi et Luna .
Je suis fascinée par son air de petit garçon qui le rend plus que beau . J'ai envie de l'embrasser juste sur son menton car jamais je n'ai senti ce périmètre de sa peau .
Moi : Contente que ça te plaise chéri .

Il me regarde avec les yeux ronds et me fait de grands sourire .

Nate : Tu veux m'épouser dis ?

Pas de genoux au sol , pas de voix enrouée et de stress ; mon homme ne fait pas dans le classique je vais dire .

Emprise Où les histoires vivent. Découvrez maintenant