Desh Histoire ( Monde Parallèle )

Chapitre 8

Clodo quelconque : Dégage salopard !

Cédric : Vous voyez, tout le monde m’aime ici !

Mounier et Michel étaient, plus que jamais, perplexes. Cet homme, qui, de par son sourire et ses pouvoirs de guérisons absolument divins, étaient également un dangereux criminel, mettant en danger de pauvres, vraiment très pauvres, innocents à longueur de journée. Quel paradoxe. De plus, cet homme semblaient, à juste titre, détesté par ses "colocataires de rue".
Mounier se pencha vers Thomas et lui demanda, alors que sa mère était en train d'engueuler Cédric :

DeshMounier : C'est vraiment lui qui fait tous ce bordel ?

Sans détourner le regard, fixant encore et toujours sa mère sermonner le bridé, métisse et frisé des cheveux, DeshBoy lui répondit :

DeshBoy : En fait, il amène tous le monde dans sa ruelle, peut importe qui ils sont ! Il ne prend pas en compte la dangerosité de certaines personnes.

En s'incrustant dans la conversation, Michel chuchota à ses collègues Desh :

DeshMichel : En fait, il en a rien a foutre des frontières et des murs qui séparent les gens !

DeshBoy : Hum, lui, il est plus du genre et défoncer les frontières et les murs !

En même temps, DeshMan (Ou pas) engueula Cédric :

DeshMan (Ou pas) : Cédric, il faut qu'on parle !

Cédric : Je suis tout ouïe mademoiselle !

DeshMan (Ou pas) s'avança lentement vers son interlocuteur. Elle s'approcha d'un pas calme, diluer de tous doutes. On entendait ses bruits de pas secs à une centaine de mètres à la ronde, à cause de l'étroitesse de la ruelle.
La jeune femme resserra les poings et dit :

DeshMan (Ou pas) : Pourquoi t'as amené ces types ici ?

Cédric : Pour les aider, bien évidemment. Ils n'ont pas d'endroit où aller, je les aide à trouver un lit où dormir, c'est tout.

DeshMan (Ou pas) : Tu ne vois pas que ces gars sont dangereux !? À peine arrivé, ils ont commencé à casser des gueules, volant ceux qui étaient déjà là !

Cédric : Voyons, mademoiselle, ils n'ont rien à voler sur eux, ils n'ont déjà rien ! De plus, il faut les laisser s'intégrer ! Ce n'est pas facile pour tout le monde, vous-savez ?

DeshMan (Ou pas), sa patience arrivant à son terme, resserra une nouvelle fois les poings et dit sur un ton plus provocateur

DeshMan (Ou pas) : Bordel, tu ne vois pas que tu fais plus de mal que de bien !!? 

Tout en arborant un sourire d'ange, laissant émaner une aura pure, délivrée de toute haine et rancœur :

Cédric : Je donne juste un foyer aux gens dans le besoin. Certes, ils ont un peu de mal à s'intégrer mais il faut savoir être patient ! C'est vous qui les avez éjecté de cette ruelle, de cette terre promise !

DeshMan (Ou pas) se tut. Elle fixait Cédric avec un regard dur comme ses muscles. Elle semblait à la fois énervée mais étrangement calme. De son côté, le jeune homme pas raciste défiait, sans vraiment le vouloir, la justicière du regard, avec ses yeux vides de toute colère et ses paupières détendues. Il ne craignait absolument pas la jeune femme, qui, pourtant, laissait s'échapper une aura brûlante autour d'elle.
De leur côté, les jumeaux étaient concentrer sur l'échange entre les deux adversaires. Il ne se laissait aucun répit, comme si leurs paroles étaient deux camps adversaires qui s'affrontaient sans temps morts. De son côté, DeshBoy semblait bien plus focalisé sur les mains de sa mère. Il avait remarqué l'étau se resserrer à chaque que le jeune homme tolérant employait le mot "mademoiselle". Voir sa mère se contrôler, malgré cette injure envers elle, l'étonnait beaucoup.