Chapitre 20 : Le calme ne reste jamais bien longtemps..

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Ça fait quelques jours que Irina s'est coupé les cheveux et.. C'est tout. Pout la première fois depuis que nous sommes ici, tout est tranquille !
En plus, j'ai entendu Tomas dire que des ouvriers dehors construisait une fusée pour que nous puissions repartir !

Je suis heureuse mais il est vrai que.. quand j'y pense je ne peux m'empêcher de ressentir une pointe de tristesse. Tout ceux que j'ai rencontré ici vont me manquer c'est sûr.
Mais de toute façon la fusée n'est pas finie, alors j'essaie de ne pas y penser.

Soudain, Kaolys arrive dans la pièce. Elle a l'air catastrophée.

«-Ça ne pouvait pas durer..» dit-elle.

Je me relève.

«-De quoi ?
-Le calme.»

Et une explosion retentit.

Je me précipite dans la direction du grand bruit, Kaolys et Irina à ma suite.

À l'endroit où se trouvait le chantier pour la fusée, il n'y a plus qu'un grand cratère et des débris. En plus, je ne sais pas ce qu'il se passe, mais j'ai d'un coup très froid.
Je croise les bras dans un vain effort de me réchauffer, et je vois Irina et Kaolys faire de même.
Soudain, Tomas arrive en courant vers nous.

«-Rentrez vite ! s'exclame-t-il. Je ne sais pas ce qu'ils ont fait mais.. Il va faire de plus en plus froid. Vous aurez un minimum de chaleur à l'intérieur !»

Kaolys, Irina et moi nous entreregardons.

«-Mais.. Tomas... commence Irina.
-Je ne vous demande pas vos avis !»

Et il nous pousse à l'intérieur. Nous finissons par nous comprendre qu'on ne pourra pas le faire changer d'avis et n'opposons plus de résistance.

Arrivées à l'intérieur, on s'assied, Irina sur un lit, Kaolys sur une chaise de bureau et moi sur une table.

«-Que se passe-t-il d'après vous ?» je demande, le regard plus tourné vers Kaolys.

Mais celle-ci hausse les épaules, le regard sombre.
Nous ne sommes pas vraiment en condition d'affronter le froid. Toutes nos affaires ont sûrement dû exploser lorsque la fusée est arrivée ici, et on a rien pour se réchauffer.

Je soupire, avant de prendre la parole :

«-Vous ne trouvez pas ça bizarre que nous ayons survécu ?» demandé-je.

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Je suis désolée pour ce chapitre qui est très court (en plus les chapitres mettent du temps à sortir 😶) mais j'ai essayé de continuer et je trouvais que ça rendait mieux si je changeais de chapitres (du coup vous aurez sûrement la suite dans... 3 mois ?
Plus sérieusement je sais pas, l'inspiration ça vient, ça part, mais bon, je crois que je l'ai retrouvée. (pourvu qu'elle reste !))

Allez salut !

La fusée F72Où les histoires vivent. Découvrez maintenant