Chapitre 14

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Zac.

    Là je crois que mon corps a un sérieux problème,  voir Jones en sous-vêtements m'a perturbé au point que j'ai eu une érection plutôt proéminente. Je lui ai demandé tellement de fois de s'habiller pour au moins arrêter t'agiter l'objet de mes convoitises devant moi. Déjà c'est une honte de bander sur Jones, en plus si elle s'en était rendu compte je ne serais plus de ce monde. Mais putain, elle a un corps de malade ! Si elle n'avait pas été la personne qu'elle est, je l'aurais sûrement sur le lit de l'infirmerie. Mais qu'est-ce que je raconte ? Elle est moche. Non, je ne peux pas me le cacher, elle est brune aux yeux bleus, c'est ce qui m'attire le plus. Et cette érection qui ne descend pas ! Bon, il faut que je fasse quelque chose... Je ne vais quand même pas me branler ?  Tout d'un coup une idée me vient, je vais sur les réseaux sociaux et essaye de trouver des photos de Jones. Mais aucune, elle n'a pas de compte Instagram et pas non plus Twitter. Il y en a sur le compte d'Ashley mais elle est dessus aussi et c'est hors de question que je me branle aussi sur cette idiote de blonde. Je fais comment ? Je m'imagine Jones et je commence à me masturber. C'est beaucoup moins agréable que quand on passe à l'acte, j'avais oublié ce que ça procurait. Je suis ridicule et ça ne change rien, je suis toujours aussi dur. Bon je vais m'endormir, j'espère que ça sera redescendu demain matin.

    Je me réveille, et machinalement je regarde sous les draps. Bon, on va dire que c'est la gaule du matin, cependant elle est plutôt persistante si ça continu je ne vais plus avoir de sang ailleurs dans le corps. Je mets un jean un large et un t-shirt large afin de camoufler mon érection. J'arrive pour la première fois à l'heure au lycée. Mon corps commençait un peu à se détendre mais la simple vision de Jones au loin me rappelle sa non-tenue d'hier et mon pénis est de nouveau aux aguets. Je m'assois à côté de Summer, elle me regarde comme si elle avait vu la vierge. Quoi ? Elle a vu mon érection ? 

    -   Tu viens à l'heure maintenant ?

    -   Ouais, je me suis réveillé tôt. J'ai eu une mauvaise nuit.

    Elle m'a fait peur à me regarder comme ça ! Jones me regarde perturbée. Summer aurait-elle remarqué que mon regard vis à vis d'elle avait légèrement changé ? Je ne pense pas. Je la vois serrer les cuisses. Mon imagination à ce même moment m'envoie des images des cuisses de Summer dans bien d'autres positions et c'est là que mon corps décide de libérer mon érection, je suis enfin soulagé car à force cela devenait douloureux. Par contre qu'est-ce qui colle dans mon pantalon ? Ne me dis pas que... J'ai quel âge sérieusement ? J'ai vraiment joui en regardant les cuisses de Summer ? On dirait vraiment que j'ai 13 ans. En tout cas, ce n'est pas agréable. Je lève la main, pour pouvoir aller me changer.

    -   Monsieur ? Est-ce qu'il serait possible que j'aille aux toilettes ?

    Le prof hoche la tête en guise d'approbation. Heureusement aujourd'hui j'ai sport, j'ai donc mes affaires de rechange. Bon, je n'aurais pas de caleçon propre après le sport mais ce n'est pas trop grave, ça sera toujours mieux que rester dans ma semence. Je me lève pour aller aux toilettes, mon boxer dans la poche mais le prof semble avoir changé d'avis.

    -   Je ne préfère pas vous laissez vous balader seul dans les couloirs, votre voisine de classe devrait vous accompagner.

    -   Je ne crois pas que ce soit une bonne idée.. commence Summer.

    -   Je rectifie, accompagnez-le.

    Elle acquiesce contrariée, mais je peux remarquer que ses joues se sont empourprées, serait-elle gênée de m'accompagner aux toilettes ?

    Nous sortons de la salle de classe dans un silence pesant.

    -   Merci pour hier mais je ne suis pas prête à t'expliquer ce qui se passe chez moi.

    -   Je peux comprendre.

    -   Tu voulais faire quoi ? Tu n'avais pas vraiment envie d'aller aux toilettes n'est-ce pas ?

    Je suis gêné tout d'un coup. Impossible de lui dire la vérité ce serait beaucoup trop embarrassant. Autant dire une demi vérité, j'avais vraiment prévu d'aller aux toilettes mais ce n'est pas du tout pour une envie pressante.

    -   Si.

    -   T'es bizarre en ce moment.

    -   Pourquoi tu dis ça ?

    -   Je ne saurais pas vraiment te dire pourquoi mais mine de rien je pense être une des personnes qui te connait le plus. Ça fait des années qu'on est dans la même classe et puis même si on se déteste ça nous rapproche plus que certaines personnes qui s'ignorent. Enfin bref, je te connais et d'habitude tu n'es pas comme ça, surtout avec moi.

    -   Écoute moi même je ne sais pas pourquoi je suis comme ça avec toi, j'ai presque l'impression qu'on est amis. Je te rassure ce n'est pas le cas, mais les choses sont vraiment bizarres en ce moment. Par contre tu as raison, je pense que même si on se dit pires ennemis, tu fais parti de mon cercle proche. Tu as une étiquette on va dire, mais c'est surtout parce que je n'ai pas d'amis.

    -   Toi ? Pas d'amis ?

    -   Ce ne sont pas des amis. Juste des gens avec qui je traîne. Je pensais que tu l'avais remarqué.

    -   Je me doutais bien que vous ne pouviez pas compter les uns sur les autres et que c'était surtout un groupe fait de personnes intéressées. Par contre, je ne pensais pas du tout que tu en étais conscient. En tout cas, désolée de te le dire, mais c'est un groupe de salauds.

    -   Oui, et j'en fais partie.

    -   Oui, mais je ne suis pas sûre que les autres m'auraient amenée à l'infirmerie.

    -   Peut-être parce que j'ai encore besoin de ma pire-ennemie.

    -   C'est vrai. Nous avons tous besoin d'ennemis.

    Je lui tends la main.

    -   Ennemis ?

    Elle hésite un instant et me la serre.

    -   Ennemis.

    Cela fait au moins 5 bonnes minutes que nous étions devant les toilettes mais je ne rentre dedans qu'après notre poignée de mains. 

    Je suis enfin changé et le chemin du retour se fait dans un silence plutôt calme. Je marche tranquillement en direction de notre classe mais je vois que Summer s'est arrêtée. Je me retourne pour voir pourquoi et la découvre tenant mon boxer sale dans sa main avec les yeux écarquillés.

    -   C'est pour ça que tu voulais aller aux toilettes ? T'es vraiment dégueulasse. Je ne pensais pas que tu en étais réduit à te branler dans les chiottes du lycée.

    -   Déjà je n'ai pas fait ça dans les toilettes du lycée, c'est juste que j'ai une érection depuis ce matin et que mon corps a décidé de me faire une mauvaise surprise en plein cours. Ça peut arriver à tout le monde !

    Je ne peux pas lui dire que c'est depuis hier, elle se douterait de quelques choses. En attendant, je suis extrêmement mal à l'aise. 

    -   C'est à cause de quel paire de seins cette fois ?

    -   Je ne vois pas en quoi ça t'intéresse. Ce soir, t'es libre pour qu'on puisse réfléchir à notre petite vengeance ?

    -   Oui.

    -   Je suppose qu'on fait ça chez moi ?

   Elle acquiesce. Je n'ai jamais ramené qui que ce soit chez moi, j'espère vraiment que personne ne sera là, mais je sais que chez elle c'est impossible. Nous rentrons dans la salle de classe, le cours finit, elle me souffle un "à ce soir". Nous faisons comme si de rien était pendant le reste de la journée.

LOVE OR HATE ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant