zootopia || jinyeom.〘k.yg x p.jy〙

Chapitre 4 : Parent Problem

— YuGyeom, YuGyeom réveille toi, tu vas arriver en retard sinon.

Le renard fût tiré de sa rêverie par la douce voix de son compagnon prévenant. Se relevant, il prit son aîné dans ses bras avant de se diriger vers la cuisine. La raison pour laquelle il s'était réveillé si tôt n'était pas les cours, bien qu'il l'aurait largement préféré, mais ses parents.
En effet, il devait leur rendre visite aujourd'hui et sans JinYoung de surcroît, celui-ci travaillant. Pas qu'il ne les aimait pas mais c'était, comment dire, un peu compliqué. Une fois rassasié, lavé et habillé, YuGyeom s'apprêtait à quitter l'appartement quand une main se posant sur son épaule le retint.

— Yugy, Yugy, Yugy, tu ne comptes pas sortir comme ça quand même, tu veux aggraver la situation avec ta famille ou quoi ?

Le noiraud baissa la tête pour observer son jogging et son sweat, lui ne comprenait pas, il trouvait son style très bien. JinYoung soupira et lui attrapa la main pour le tirer vers la chambre, soufflant un petit «T'es vraiment un cas désespéré toi..»

YuGyeom était à présent assis sur son lit, en boxer, le brun l'ayant forcé à se déshabiller. Il observait son lapin chercher à la hâte dans la penderie, se demandant comment son compagnon avait réussi à y faire rentrer toutes ses affaires. JinYoung était un passionné de mode, au contraire du plus jeune qui lui était plutôt genre à sortir tous les jours en tenue de sport. Dès la période des soldes, le plus vieux le traînait de force dans les boutiques, et cela avait le don d'agacer fortement le jeunot, amenant souvent à des disputes. Alors JinYoung allait habituellement faire du shopping seul ou avec YoungJae, connaissant les mensurations de son renard sur le bout des doigts, il pouvait lui prendre des vêtements sans les lui faire essayer, ce qui expliquait d'ailleurs pourquoi le noiraud ne connaissait pas du tout les habits qu'il venait de se prendre dans la tête.

— Enfile ça, je vais te coiffer, lui dit le lapin.
       
        
         

— Ah, c'est beaucoup mieux maintenant, tu trouves pas ?

YuGyeom se regarda dans la glace.
Il portait des chaussures de ville noires, un jean skinny de la même couleur et un large col-roulé rouge rayé, faisait ressortir ses cheveux ébènes que JinYoung avait légèrement ébouriffé pour donner un effet coiffé-décoiffé. Le tout était accompagné par un maquillage discret mettant en valeur ses yeux sombres et de plusieurs boucles et piercings en argent sur ses oreilles rousses.

— Alors ?

— Mouais, bof. Je préférerais mon jogging.

— QUOI ?!

— Mais nan, je plaisante. C'est magnifique, Nyeongi.

Le brun afficha un mignon eyes-smile, fière de lui et YuGyeom ne pût s'empêcher de l'embrasser tendrement.

— Bon ! C'est pas tout ça mais tu vas finir par être en retard, aller ouste ! Lança JinYoung en poussant le renard complètement perdu hors de l'appartement.

— Bah la faute à qui ?! Cria YuGyeom avant que la porte d'entrée ne se ferme.

Le noiraud soupira face au comportement de son copain et enfila ses écouteurs pour quitter l'immeuble.
Montant dans un tramway, il se dépêcha vers le fond et réussi à avoir une place assise. Le jeunot s'appuya contre la vitre et ferma les yeux. Dans à peine 30 minutes, il se trouverait à l'autre bout de Zootopia, dans les quartiers luxueux.
Là où ne résidait quasiment que de riches familles de carnivores, les rares herbivores, non moins puissants et influents, étant des éléphants, rhinocéros et autres animaux de ce genre.
Là où le paraître et le faux dominaient.
Là où on ne tolérait pas la dissidence, la différence.
En bref, un environnement dans lequel YuGyeom ne se sentait pas du tout à l'aise, bien qu'il y avait passé toute son enfance.
La rame s'arrêta et le renard descendit en traînant la patte, il n'avait vraiment pas envie de remettre les pieds ici. Il regarda les bâtisses qui l'entouraient. Immenses, sur-décorées, toutes puaient le luxe à des kilomètres. YuGyeom trouvait ce besoin d'afficher sa fortune complètement stupide. Pourtant à l'époque il adorait divaguer entre les maisons du voisinage, toutes plus étincelantes les unes que les autres. Sûrement que vivre avec un salaire pour deux dans un petit appartement de banlieue l'avait changé.
Soudainement, une voix criarde dernière lui le fit se retourner.