XIV

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Je ne pleure pas ta perte,
Pourtant d'ancienne plaies se sont ouvertes,
J'ai trouvé ça très triste,
Voir tes cicatrices,
Pourtant, je n'ai pas pleuré ta perte,
Tu te rappelles les papillons ?
La poussière d'étoiles de leurs ailes,
Les soirs d'été à contempler le ciel,
Alors pourquoi avoir tué les heures ?
Je ne pourrai plus compter mon malheur,
Alors pourquoi m'avoir fait connaître les constellations ?
Maintenant ce n'est plus que consolation,
Pourtant, je savais que tu voulais mourir,
Alors j'ai voulu te montrer l'océan,
On y a plongé, sans avoir peur de se noyer,
Peut-être que si j'avais pleuré ta perte,
Tu aurais noyé ma peine.

- à s.

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