Une All Black à Clairefontaine

Chapitre n°20 - Nouvelle saison

Point de vue de Valentine

Je suis actuellement à l'aéroport Antoine de Saint-Exupéry de Lyon. Il est bientôt 10h30, l'heure a laquelle Olivier et moi allons nous séparés pour reprendre notre nouvelle saison. Respectivement à Arsenal pour lui et au Racing pour moi. Je ne sais même pas quand je pourrais le revoir, je vais devoir me contenter d'appels, de textos et facetime. J'espère que notre couple va tenir la route car ça fait seulement un mois et demi qu'on est ensemble. Donc voilà, je suis inquiéte pour ça. Je suis assise sur les genoux de mon copain. Il me serre fort dans ses bras comme si sa vie en dépendait. Je sens des larmes me montent aux yeux. Olivier se détache de moi. Il prends mes jambes et les place autour de sa taille afin de que je retrouve face à lui mais à califorchon sur lui. Je baisse mon regard tandis qu'avec ses doigts, il relève mon menton pour que je le regarde dans les yeux. Il essuie mes larmes avant de m'embrasser tendrement.

Olivier: Valentine, mon coeur. Arrête de pleurer, j'aime pas de te voir comme ça.

Valentine: J'essaie, crois-moi.

Olivier: Je le sais, t'inquiète pas. Je t'ai entendu pleurer dans ton sommeil, hier soir.

Valentine: Je suis tellement désolée.

Olivier: Ne t'excuse pas pour cela. Tu as le droit de pleurer. Je dois t'avouer que je suis ecoeuré que tu viennes pas à Londres avec moi. Mais je reste fort pour toi, pour pas amplifier ton mal-être.

Valentine: Je t'aime tellement, je ne sais pas si je vais tenir sans toi à mes côtés. Je vais me retrouver seule dans mon grand lit, j'ai pris l'habitude de m'endormir et de me réveiller dans tes bras. Toutes tes petites attentions envers moi, chaque parcelle de toi et de ta personnalité vont me manquées. Tu me comble de bonheur chaque jour mais des que je serais dans cet avion, ça va être la déprime.

Olivier: Tu vas tellement manqué. Non, tu ne déprimeras pas. Je te t'appellerai tous les jours, savoir comment tu vas, comment s'est passée ta journée, avoir de tes nouvelles, que tu racontes tout dans les moindres détails. J'essayerai de venir le plus souvent possible pour te voir, je te le promets. Je te payerai des billets d'avions pour Londres, pour tu vienne me voir si je ne peux pas. Pendant mon absence, ne te plonge pas dans une dépression ou ne t'acharne au boulot pour oublier le fait que je ne suis pas présent à tes côtés. Je veux que tu vives et que tu profites de tes amis, de tes collègues. Tu me le promets. Si Dan m'appelle pour me dire le contraire, je débarque illico presto chez toi. Je ne déconne pas. Si j'entends qu'un seul mec, te tourne autour, te manque de respect ou te touche, te fais du mal, je jure qu'il va m'entendre. Personne ne touche à ma merveilleuse copine. N'est pas peur d'accord. Je t'aime plus que tout au monde, sache-le. Mon amour pour toi vas au-delà des frontières. La distance ne fais pas peur. il est coupé

Voix: Les passagers du vol A-425 en direction de Paris-aéroport Roissy-Charles -de-Gaulle sont priés de rejoindre la porte d'embarquement C. on se lève

Olivier: Je crois qu'il est l'heure. Je le prends dans mes bras

Valentine: Je t'aime, je t'aime tellement mon amour.

Olivier: Je t'aime plus que tu l'imagine, il embrasse amoureusement

Je me separe de lui pour rejoindre la fameuse porte d'embarquement. Je marche droit devant moi en essayant de ne pas me retourner. Si je le fais, c'est foutu pour moi. Pourquoi l'amour est si violent, si cruel et si imprevisible. Arrivée au niveau de la porte C, je me jete un coup d'oeil derrière moi. Je vois le bel attaquant me faire un signe de la main. Vu son expression faciale, je vois qu'il est en larmes. Je lui envoie un baiser qu'il me rend. L'hôtesse m'interpelle pour me dire qu'il faut que je monte à bord de l'appareil. Une fois installée à ma place, je reçois un message