Il pleut. Il pleut abondamment. Mes vêtements me collent tellement qu'ils me font offices d'une deuxième peau. J'ai froid. J'enroule mes bras autour de mon corps et me frictionne mais rien n'y change, je tremble toujours autant. Il fait sombre. Trop sombre pour que cela soit normal. Je ne sais pas où je suis mais je tente de regarder ce qui m'entoure malgré cette pluie battante me tombant dessus. Je promène mon regard dans les alentours en faisant un tour sur moi-même en vain, je ne peux pas voir plus loin que mes pieds nus tout congelés. Mais où je suis ? C'est pas comme si je fréquentais tous les jours ce genre d'endroit, pensé-je. Tant pis je tente le tout pour le tout :
-Il y a quelqu'un ?, beuglé-je, je sais pas où je suis donc si on pourrait avoir l'amabilité de m'aider ce serait gentil.
Silence. Seul le bruit de la pluie claquant contre le bitume se fait entendre.
-Merci, j'ai l'air débile maintenant, marmonné-je.
Sans que je ne m'y attende j'entends un rire. Je relève précipitamment la tête et écoute d'où provient le son, les oreilles grandes ouvertes à l'affût d'un mouvement ou d'un bruit pouvant démasquer la personne. Impossible de savoir, le ricanement fait écho comme s'il vient de plusieurs endroits à la fois.
-C'est quoi ce bordel.
Puis un second rire se fait entendre, plus proche. S'en suit d'un troisième, d'un quatrième... jusqu'à n'en plus s'arrêter. Des chuchotis indistincts se mêlent à la cacophonie, se transformant au fur et mesure que le brouhaha augmente en des cris perçants. C'est quoi cet endroit bizarre ? Où j'ai atterri à la fin ?!
Je cours, je ne sais pas vers où ni quoi mais je cours aveuglément. Mes pieds foulent le sol à toute vitesse voulant aller toujours plus loin, les quelques larmes m'obstruant la vue me rendant le paysage encore plus sombre qu'il ne l'est déjà.
Les ricanements et les cris m'oppressent, ils sont là, autour de moi, tout près, ils me suivent, ils m'entourent. Ni une ni deux j'accélère la cadence, mes yeux grands ouverts à la recherche d'une quelconque lueur d'espoir. Mais tout est noir, toujours noir, tellement noir que j'ai l'impression d'être aveugle.Tout à coup le capharnaüm laisse place à un silence de mort. Plus aucun rires, chuchotements, hurlements, même plus la tempête qui s'abattait quelques instants plus tôt sur moi... rien.
Cependant, il est hors de question de ne serait-ce que ralentir ! Le danger peut toujours roder, d'ailleurs je ne sais même pas de quel danger il s'agit mais c'est une raison de plus pour ne pas m'arrêter de courir. Puis même si la fatigue commence à se faire ressentir peu à peu, on peut dire que ça a le don de me réchauffer, le seul point positif.Toujours en pleine cavale, j'essuie mes joues trempées de mes précédents pleurs et de la pluie. À un moment où un autre je serai bien obligée de me stopper, mes pieds nus me font extrêmement mal.
Malgré cela, l'objectif est d'abord de fuir ce lieu glauque et... Je n'ai pas le temps de terminer ce à quoi je pensais que je tombe dans un trou sans fin. J'échappe le cris le plus strident qui puisse se trouver dans mes cordes vocales, puis plus rien.*******
Helloooow^^ voici donc pour mon premier chapitre, il pourra peut-être vous paraître incompréhensible en le lisant mais quelques réponses se trouveront dans le deuxième chapitre !
J'espère que cette partie vous aura plu et n'oubliez pas la PITITE ÉTOILE JAUNE ET UN PTIT COM'S CA FAIT TOUJOURS PLAISIIIIR, Kiss kiss ♡
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Julia : Les masques sont tombés.
RomanceHantée par un passé tumultueux Julia, jeune fille de quinze ans, entre au lycée cette année. Bien décidée avec l'aide de son amie à profiter de la vie et à accueillir sa seconde les bras ouverts, une soudaine succession de malheurs font leur apparit...