Chapitre 2 : Révélations (partie 3)

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Et tandis qu'elle discutait avec les types étranges, Nico, Eve et Jérôme regardaient la scène. Cela faisait un petit moment qu'ils l'avaient rattrapés et qu'ils la suivaient discrètement. Ils s'attendaient un peu à tout, sauf à ce que « ces personnes » débarquent.

-On fait quoi l'intello ? Voulut savoir Nico. Les bonbons l'ont chopé.

-Je sais et je réfléchis, lui dit son ami.

Sauf qu'il ne savait pas quoi faire. S'ils se battaient ici, les habitants sortiront et les verront utiliser la magie. Et s'ils ne faisaient rien, Izy était bonne pour être capturés par eux.

-On n'a qu'à tout casser, proposa le premier en craquant ses doigts, prêt à se battre.

-Attend Nico ! Il y a trop d'habitations dans le coin, les gens verront la magie, le prévient Jérôme.

-Alors t'as un autre plan à proposer ? Parc'que j'ai franchement envie de tous les défoncer.

-On ne peut pas non plus s'enfuir avec elle, les bonbons nous suivrons jusqu'à chez Lotte et Sylosse, remarqua l'intello.

-Alors on fait quoi ? Elle va partir ! S'exclama Nico qui commençait à perdre patience.


Pendant ce lapse de temps, Izy était piégée. Toutes ses cartes avaient été utilisées pour empêcher les étrangers d'aller chez Lotte et Sylosse. Maintenant, ils l'encerclaient et ne semblaient pas prêts de la lâcher.

-Mais puisque je vous dis que je ne sais pas qui est ce couple, protesta-t-elle.

-Tu mens fillette, tu les connais, contredit la femme.

-Ce n'est pas bien de mentir, le gronda l'homme en rose qui prenait pour la première fois la parole. Si tu continues, le Père Noël ne va pas passer et il sera habillé en noir, comme un charbon, ce sera le Père suie !

Il explosa de rire. Il riait tout seul à ses blagues. Par contre, aucun des autres ne la comprit. La femme en noir fronça les sourcils.

-Euh... qu'il y'a-t-il de drôle ? Osa-t-elle demander.

-Ben ! Le Père Noël est le Père suie ! Rigola son camarade qui ne pouvait plus s'arrêter.

Il continua de rire. Cependant, ses camarades avaient encore moins compris sa blague. Ils se contentèrent de le fixer longuement.

Izy profita de ce moment pour essayer de s'enfuir. Elle culbuta celui qui riait et partit en courant. Il s'écroula par terre, ce qui ne l'arrêta pas de continuer de rigoler.

Cependant, la jeune fille n'alla pas très loin. L'homme pastèque lui attrapa la main, ce qui la stoppa aussi tôt. Elle n'en revenait pas. Il l'avait rejoint en moins d'une seconde. Il avait parcouru la distance qui les séparait aussi vite que le vent. Par contre, il avait une sacrée poigne et lui faisait mal.

-Ouf ! Heureusement que tu l'as attrapée, on aurait été mal si elle s'était enfuie, remarqua la femme.

-Mais maintenant la petite sourie va devoir répondre à toutes nos questions sans mentir, sinon, nous serons très méchants, le prévient l'homme.

Son sourire fit vite comprendre à Izy ses intentions. Elle voulut prendre ses jambes à son coup, mais sa main était emprisonnée par une poigne de fer.

-Ah non, tu ne vas pas t'enfuir, on ne te laissera pas faire petite sourie.

Elle voulait partir, tout de suite ! Elle voulait rentrer chez elle, lire son livre, écouter sa musique, se chamailler avec Mila, se disputer avec ses parents... ne faire que des choses « normales », mais être loin de ces monstres ! Très loin !

Alors qu'elle ne s'y attendait pas ou plutôt plus du tout, quelqu'un attrapa le poignet de l'homme pastèque. La jeune fille ouvrit des yeux ronds quand elle découvrit l'identité de la personne. Nico !

Que faisait-il là ? Il ne devait pas être chez Lotte et Sylosse avec Eve et Jérôme... alors pourquoi ? Izy fixa un long moment le garçon venu la sauver. Il ne semblait pas réel et pourtant ! Elle sentait la main de l'homme étrange se desserrer de son poignet.

Mais elle n'avait jamais vu son camarade comme cela. Ses yeux luisaient de colère qui l'effraya même. Il n'avait jamais eu cette expression jusqu'à maintenant. Alors quel évènement avait pu le mettre dans cet état ?

Toutefois, un rire froid s'éleva de l'homme à la tête de pastèque. Comme si la situation semblait l'amuser. Un sourire se dessina même sur son visage.

-Oh ! Mais qu'avons-nous là ? Un osibore ! Mais c'est ce minus de Nico ! Fit-il. Que viens-tu faire par ici ? Une promenade ? Mais comme nous alors ! Es-tu venu nous empêcher de capturer une sourie ?

-La ferme sale bouffon, va te faire voir avec tes souries et tes promenades à la con, s'énerva l'écolier qui resserra sa prise sur le poignet de l'homme.

-Ce n'est pas très gentil, mais je vois que personne ne t'a appris la politesse depuis tout ce temps.

-Ta gueule !

La main de l'étrange personnage lâcha le poignet de la jeune fille. Celle-ci, déstabilisée pensa tomber en arrière sous le choc. Mais à la place, une main bienveillante l'aida à rester debout. Une main de femme. Et une voix s'éleva. Elle était chaleureuse et à la fois rassurant pour les enfants, mais aussi inquiétante pour les étrangers.

-Je vous interdis de toucher à un seul cheveu de ces enfants ! Mesurez-vous plutôt à moi, mes chers bonbons.

Oh ! Vous venez de découvrir qui est cette bande étrange et d'où je tire votre surnom mes très chers lecteurs ! J'espère que les aimer^^

Mais sur ce, bonne nuit mes chers petits bonbons ! Upupupu !^^

Les enfants se révoltent (en cours de réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant