Chapitre 3: La Chasse à l'Homme

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**pour une ambiance d'action, mettez une chanson dramatique**

La grosse bête blanche ne cessa pas de les suivre. Ils étaient tous les quatre affolés, se crochetant les pieds partout et plusieurs d'entre eux tombèrent à maintes reprises. La patte de la grosse bête blanche faillit agripper la courte jambe du batteur, qui lui donna un coup de talon à la gueule. La tempête faisait rage et ravages, le vent soufflait, les arbres bougeaient, la neige virevoltait dans tous les sens.

-LES GARS, LES GARS! cria le bassiste, tout essoufflé. J'ai un plan, suivez-moi.

Pendant qu'ils contournaient les géants sapins, ils essayèrent tout de même de le suivre.

-OK. On va se séparer. Moi et John de ce côté, Ringo et George, par là. C'est compris?

Et au compte de trois, ils partirent dans le sens qui leur était destiné. La bête, confuse, continua tout droit, quand soudain, BOUM! Elle s'écrasa solidement contre un gros pin.

Les garçons, qui continuaient de courir comme des malades, n'eut pas remarqué l'absence de l'ours, et croyaient qu'il était encore en train de les suivre.

-George! L'ours est toujours là? Cria Ringo.

Le jeune guitariste, voulant se retourner, se plaqua contre un arbre qui le fit tomber sur le sol enneigée.

-GEORGE!!!

Et la même chose arriva à son ami. Il s'écroula ensuite sur le dos.

Pendant ce temps, Lennon et McCartney avaient arrêté de courir. Ils étaient en sueur.

Paul, les mains sur les genoux, haletant, regardait le sol tandis que John s'essuya le front.

-Mec, j'en peux plus! dit John.
-On est où? Où sont les autres?
-J'en sait rien!
-Il va bientôt faire nuit, on va mourir de froid!

L'aîné déposa ses mains sur les épaules de son ami.

-Détends-toi Paulie. Ça servira à rien si on panique, on va trouver un moyen de s'en sortir.

Paul acquiesça et soupira, découragé.

-Bon... Qu'est ce qu'on fait maintenant? demanda-t-il.
-On va marcher jusqu'à ce qu'on trouve quelque chose, une maison, un chalet, n'importe quoi.
-Si tu le dit, répondit-t-il en soupirant une autre fois.

Et ils se mirent à marcher.

***

Pendant ce temps, Ringo, qui était toujours assoupi, finit par ouvrir ses beaux yeux bleus.

« Où... où suis-je? »

Il se leva doucement, s'agrippant le front à cause de sa douloureuse migraine.

« Où sont les gars? »

Le batteur leva les yeux et regarda partout autour de lui. Rien. Personne.
Il marcha quelques instants, quand il découvrit un corps couché près d'un arbre. Près de lui se trouvait un chapeau haut-de-forme.

-George!

Il couru à toute vitesse vers son ami, toujours inconscient, les yeux fermés.

-George! George réveille toi!

Il le secoua, mais ne bougea pas d'un bond. Il mit sa tête près de son coeur, ensuite son oreille près de sa bouche. Il respirait encore.

-George, je t'en prie!

Sans plus attendre, il le souleva avec difficulté, le traîna au dessus de son épaule, et se mit en marche.

Far From Help! (FR)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant