S'évader *Non complétée*

Chapitre 10

Point de vue de John

|!| Passages pouvant choquer quelques lecteurs! Soyez-en avisés! Si vous choisissez de ne pas poursuivre la lecture de ce chapitre à cause des événements, un résumé moins choquant se retrouvera au début du prochain chapitre |!|

∆ Flashback enfance ∆

Je suis assis sur le canapé du salon et j'écoute la télé. Mes parents sont dans la cuisine et ma sœur est dans sa chambre.

Soudainement, j'entends des cris et des bruits d'assiettes se brisant sur le sol. Mon père est encore en train de faire du mal à ma mère... Ça arrive presque à tous les soirs donc je n'y fais pas trop attention et continue de regarder mon émission de télé.

Tout à coup, j'entends un gros bruit sourd. Comme si quelqu'un s'était fait plaquer au mur. Ce son avait été suivi de ma mère criant:
- Non! Je n'en ai pas envie! Pas ce soir! Pas comme ça! Lâche-moi! Lâche moi...

Je décide donc d'aller voir ce qui se passe.

J'entre dans la cuisine et vois mon père, pantalons baissés, devant ma mère appuyée au mur retenue par ses poignets au dessus de sa tête.

Je crois que j'avais fait du bruit en entrant dans la cuisine, car mon père se retourne brusquement vers moi.

- John. C'est une bonne idée que tu sois venu. Comme ça, je vais te montrer comment on fait. Comment on doit traiter les femmes.

Il avait une sorte de lueur dans ses yeux que je ne saurais décrire. Je ne répondis rien. Qu'aurais-je pu répondre à ça?!

- Ne fais pas ça... Au moins, ne le fais pas devant le petit... Il est trop jeune pour voir ça... A répondu ma mère en suppliant mon père du regard tout en laissant couler un flot de larmes sur ses joues.

- Tait toi! Hurla mon père tout en affligeant une gifle à ma figure maternelle. John, installe toi dans le coin et regarde.

Je me dirige donc vers le coin gauche de la petite cuisine et m'assois par terre en ramenant mes genoux sur ma poitrine.

J'ai observé toute la scène... Les cris, la terreur de ma mère, l'ardeur de mon père et son expression de marbre... Ma mère lui demandant d'arrêter, mais lui n'en faisant rien... Tous les surnoms haineux qu'il lui donnait... TOUT.

Mon père relâche finalement ma mère et vient vers moi.

- Qu'as-tu appris de tout ça? Me demande-t-il comme si c'était une question existentielle.

- Je... Je... Sais pas... Réussi-je à répondre malgré le choc de ce que mes yeux d'enfant de 6 ans venaient de voir.

- Ce que tu devais voir, petit imbécile, c'est que les femmes ne valent rien. Les hommes sont les seuls qui doivent avoir le pouvoir. Nos pulsions sexuelles, les femmes sont obligées d'y répondre. Si elles ne veulent pas, tu les force. Que ce soit par la violence ou non, tu dois toujours obtenir ce que tu veux. Compris?

J'hochai doucement la tête.

- Maintenant, va te coucher.
Je me levai rapidement et allai me coucher. Je ne dormis pas de toute la nuit parce que mon esprit était trop empli de toutes les informations que mon père m'avait transmises.

∆ Fin Flashback enfance ∆

∆ Début Flashback adolescence ∆

J'ai une petite amie, Maria. Nous sommes dans sa chambre étendus sur le lit. Je m'avance vers elle et dépose mes lèvres sur les siennes. Notre baiser est de plus en plus passionné. Il regagne de l'ardeur et je me retrouve au dessus d'elle. Je glisse une main sous son chandail et commence à le relever.

Soudainement, elle retire ma main de son chandail et me repousse doucement.

- Je ne suis pas prête...
Avait-elle dit avec de l'eau dans les yeux.

- Moi, oui. Je ne peux plus attendre!
Avais-je dit, sur un ton un peu trop dur si j'en juge par l'expression sur le visage de Maria.

Je réfléchis un instant à ce que je dois faire lorsque soudainement, les paroles de mon père me reviennent en tête...

Nos pulsions sexuelles, les femmes sont obligées d'y répondre. Si elles ne veulent pas, tu les force...

J'adorais Maria, mais mes pulsions étaient trop fortes et au fond de moi, je savais que je devais le faire...

Comme j'étais déjà au dessus d'elle, je me suis allongé pour répartir mon poids sur elle pour l'empêcher de trop bouger. J'appuie fortement mes lèvres sur les siennes et commence à l'embrasser langoureusement. Elle se plaint et ne réagit pas à mon baiser, mais je n'y fait pas attention et continue. Je m'arrête pour relever son chandail. Je l'enlève rapidement, mais elle a le temps de crier:

- Non! Non! Je veux pas!

Je me dépêche donc à réappuyer mes lèvres sur les siennes. Au moment où celles-ci entrent en contact, la porte de la chambre s'ouvre et son père entre précipitamment. Il m'attrape par le col de mon chandail et me tire hors du lit. Je ne sais pas ce qu'il veut me faire. Je vois de la colère dans ses yeux mais je ne comprends pas trop pourquoi... C'est comme ça qu'il fallait faire, non? Soudainement, il lève la main et m'assène une gifle. Il m'attrape maintenant par le bras et sans que je m'en rende vraiment compte, nous étions déjà rendus sur le perron devant la maison.

- Ne t'avise plus jamais de revenir ici! Ne parle plus jamais à ma fille et n'essaie surtout pas de la revoir! Tes parents ne t'ont pas appris comment traiter les femmes!? Vas t'en! Hurle-t-il  tout en me frappant le torse de son index.  Allez! Dégage!

Je me suis donc retourné et suis parti.

Si je ne peux pas assouvir mes besoins de cette façon là, je vais devoir trouver une autre manière de le faire...
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Voilà le point de vue de John!
Désolé pour les jeunes lecteurs! Certains passages pouvaient être un peu "hard", Mais je vais mettre un résumé plus sensuré au début du prochain chapitre!

J'espère que vous avez tout de même apprécié!