S'évader *Non complétée*

Chapitre 2 : L'enlèvement

C'est une chaude journée d'été. Je suis assise sur le gazon avec ma poupée et mon amie Mary. Nous nous amusons bien. Tout à coup, la mère de Mary arrive et lui dit qu'elle doit partir pour aller manger chez elle. Elles partent donc ensemble toutes les deux. Ma mère, Karen, est toujours en train de préparer le repas à l'intérieur alors je ne sens pas le besoin de rentrer immédiatement. Je continue donc à jouer avec ma poupée, tranquillement.

J'aperçois une belle voiture rouge au coin de la rue. Je n'y porte pas trop attention, car j'habite sur une rue très passante et qu'après tout, je n'ai que 9 ans. La voiture est restée un moment au même endroit avant de s'approcher et de s'arrêter devant ma maison. Je n'ai pas vu l'homme descendre de la voiture. J'étais donc surprise de le voir debout à mes côtés. Il n'a rien dit. Mon âme innocente d'enfant n'a pas du tout pensé à alerter ma mère ou à s'enfuir.

Malheureusement, moins d'une minute plus tard, je me trouvais dans un coffre de voiture avec les poignets et les pieds liés. Un bâillon m'empêchait de produire le moindre son. La route était longue et comportait de nombreux obstacles. À chaque fois, que la voiture tournait, freinait ou roulait dans un trou, mon corps se soulevait du fond du coffre de la voiture et retombait lourdement. J'ai pleuré, j'ai crié et j'ai frappé les parois du coffre de la voiture, mais personne ne m'a entendue. Ou du moins, personne n'est venu m'aider ou me faire sortir.

Après un moment qui m'a semblé une éternité, la voiture s'est immobilisée. J'ai enfin pu revoir la lumière du jour. Par contre, elle était partiellement cachée par la silhouette imposante de l'homme. Il m'a prise sur son épaule et m'a emmenée dans une maison. Lorsqu'il m'a déposée sur le sol froid, je suis restée figée. L'homme m'a mis une chaîne à la cheville qui était aussi reliée au mur de ciment et a quitté la pièce. J'étais totalement seule à ce moment-là. Je ne comprenais pas trop ce qui m'arrivait, mais je savais que c'était grave. J'étais chez un homme que je ne connaissais pas, j'étais attachée et ma mère n'avait aucune idée de l'endroit où je me trouvais.