S'évader *Non complétée*

Chapitre 3 : 2 jours après l'enlèvement

Je suis restée seule dans cette pièce sombre pendant 2 jours sans manger, ni boire. Il était très tôt le matin de la troisième journée lorsque l'homme est entré dans la pièce avec de la nourriture, de l'eau et des vêtements. Je ne voulais pas manger, ni boire, car je savais que ça pouvait contenir du poison ou être dangereux pour ma santé. Il m'a donc mis la nourriture dans la bouche de force.

Pendant que je mangeais, il m'a expliqué plusieurs choses. Il m'a dit son nom: John. John m'a expliqué que je ne devais pas avoir peur. Que je n'allais pas mourir. Et il m'a aussi fait jurer de rester silencieuse et calme peu importe ce qui arriverait.

Quand j'ai eu terminé mon repas, John m'a demandé d'enlever mes vêtements. Je croyais que c'était pour m'en fournir des nouveaux, mais il ne l'a pas fait tout de suite. Il a commencé à détacher ses pantalons, les a enlevés et s'est approché de moi. Il m'a fait mal. Je voulais me débattre, mais il m'avait fait promettre de ne pas crier et de rester impassible et maman me  disais toujours qu'il était important de respecter ses promesses. Je suis donc restée figée sur place sans bouger, ni tenter de me défendre. J'ai seulement attendu qu'il ait terminé. Ça m'a semblé être une éternité...

Il est enfin sorti quelques minutes après avoir poussé un cri suivi d'un soupir. Il m'a laissée là, nue, sur le plancher de ciment froid. Pendant toute la nuit, j'ai eu très froid, et rien dans la pièce n'aurait pu servir à me réchauffer. Quelque chose en moi avait changé et je savais que rien au monde ne pourrait me faire redevenir comme avant. John n'est pas revenu avant le lendemain. Cette fois, il m'a permis de m'habiller. Il m'a donné une robe rose un peu trop grande pour moi. Il m'a fait comprendre qu'il avait prévu que j'allais grandir et qu'il fallait que mes vêtements me fassent encore pour un bon moment.

Les jours suivants m'ont parus interminables. John venait occasionnellement me donner à manger et me nettoyer. À chaque soir avant d'aller dormir, il venait près de moi, enlevait ses pantalons et faisait ce qu'il avait à faire. À chaque fois j'étais terrorisée et je ne comprenais pas tout à fait ce qui se passait. À chaque fois c'était douloureux et à chaque fois j'attendais impatiemment le moment où il aurait terminé. J'espérais à chacune de ces fois que c'était la dernière que j'avais à vivre. Malheureusement, ce n'était jamais le cas.