Devanture

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Cette devanture m'attire comme une chose interdite, ma soif ne peut qu'être rassasiée par une multitude de boissons fortement alcoolisées servies par un charmant minois moins innocent qu'il n'en à l'air.Alors ce bar, dont la vitrine en grande partie couverte d'objets hétéroclites représente bien Bruxelles, si mon esprit tortueux ne me joue pas des tours, c'est dans cette ville nocturne que je suis. J'entre, un mini couloir, à peine trois mètres, se terminant par un jukebox, sisi, et, à sa droite quelques marches nous rendent dans le centre de la pièce comblée de tables placées un peu n'importe comment après le nettoyage matinal, mais l'effet est sympathique, au plafond des dalles de miroir par ci par là, comme des trous dans la réalité, de là où vous êtes, il est souvent impossible de savoir où se trouve la scène qu'elles reflètent. Deux personnes souriantes au bar, c'est déjà assez rare pour le signaler, vous accueillent en tentant de deviner votre boisson désirée, en même temps qu'elles ne vous proposent une des spécialités de la maison. L'homme, sans âge, entre 20 et 45, ben oui sans âge quoi!, propose une lemon paradise, ou bien une bière forte titrant 9°. La fille m'examine de haut en bas, je pourrais vous proposer une gouden, elle voit mon sourire, j'adore la carolus, mais je sais que vous craquerez pour le bloody mary, sanguinolent bien assaisonné du lemon de mon partenaire. Elle ne s'est pas gênée, je lui rends la pareille, des petits bottillons en cuir dont les lacets se perdent dans les bas entrelacés qui gaines ses interminables jambes, stoppées net par un short qui flirte avec les limites de la décence, ou de l'indécence, c'est plus gai. Ça je ne l'ai vu que d'un regard, mais je m'attarde sur ce bustier parsemés de trous, laissant voir soit un velours bordeaux, soit sa peau, le bustier en cuir noir, propose aux visiteurs une poitrine généreuse, dont on se demande s'il ne lui suffit pas d'un geste secret pour la faire jaillir hors de son carcan gothique ravissant, m'étant attardé un peu plus que la décence l'autorise, je joue à laisser mon regard traîner sur son cou gracile orné d'un bijou compliqué dont on devine une chauve souris endormie sur un fond où je devine un pentacle très bien caché, et une paire d'aile en fond, instantanément conquis par ce bijou dont on se demande à qui sont ces dernières ailes. Enfin je découvre un petit menton pointu, très mignon, une bouche dont les lèvres alternent le rouge et le noir en diagonales, là souriante, même pas d'impatience, pourtant je prends mon temps, un nez normal, j'aurais pu dire mutin pour imiter nombre de descriptifs, puis ses yeux. Je sens qu'elle n'a pas de lentilles, pourtant l'un est quasi blanc malgré la pupille normale, l'autre bleu veiné de fines veinules rouges. Je dois me battre contre moi même pour la regarder dans les yeux, et je vous jure que c'est dur, mais je sens que c'est important pour moi, et pour elle). Je finis par emporter le "duel". La visite se termine par des cheveux roux mi longs et mi noirs, soit dans la longueur soir un cheveux sur deux, je félicite silencieusement le coiffeur (même si je doute qu'il y en ait un). et elle dit à son comparse, j'ai gagné, le Bloody Mary! Je n'ai pourtant rien dit.
je parcours la salle du regard, deux tables de 4 libres qu'on peut mettre ensemble, s'ils ont un groupe ils seront content d'avoir ces tables alors je m'installe au bar. Je n'avais jamais vu un bar aussi encombré. J'ai à peine de quoi déposer mon verre, assez conséquent il est vrai, une œuvre d'art. J'ai demandé sans glace mais le verre est malgré tout presque plein. Le barman me regarde souvent comme s'il me connaissait, moi il ne me dit rien, pourtant j'ai bien arpenté les nuits de Bruxelles. Après 4 ou 5 coups d'œil dans ma direction, il parle à la serveuse quand elle repasse une commande, elle me regarde, pas très discret, passe sa commande, puis en l'attendant, elle s'approche de moi ,en gros elle fait deux pas.
Elle me demande si je fréquente le Cavern, je réponds que non, que je ne crois pas connaître. Elle me regarde de son regard étrange. C'est vraiment à la fois dur et envoutant de la regarder dans les yeux, j'ai pu voir que peu de clients le tentent et encore moins réussissent, si un seul à réussi. Évidemment pas mal de personnes des deux sexes ont le regard attiré par la poitrine magnifiquement mise en valeur, on a l'excuse de regarder le bustier, ou le collier, même si l'intention réelle est plus charnelle, pensais-je en m'amusant.
"Steven est sûr de te connaître bien que nous soyons sûrs que tu n'es pas gay, peut-être bi, mais ça l'intrigue, et du coup moi aussi." Bizarre, elle a été capable de deviner ma bière préférée puis ma boisson favorite et comment l'assaisonner, mais doute de l'endroit où elle (mais peut-être était-il seul lors de cette rencontre qui ne me dit rien.
" Désolé, dis-je, je ne peux pas vous aider, à part le Moda que je fréquente énormément, mais je vous aurais remarqué."
Steven, qui ne loupait pas une miette de la conversation tout en préparant ses cocktails, eut un petit sursaut, "bien sûr" dirent-ils en même temps.
"Il y a 3 mois, tu discutais avec le portier quand nous sommes partis, difficile de te louper"."
Je plaisantai en disant que si moi, j'étais repérable que dire d'elle. Elle me fixa, à nouveau je soutiens son regard, elle à l'air un peu surprise et peut-être contrariée. Elle s'en va servir la tournée, puis s'en revient, je lui demande si je l'ai contrariée. Sans avoir besoin de préciser, elle me répond "étonnée surtout, tu te concentres pour ne pas regarder mes seins, malgré ton attirance presque palpable, mais tu soutiens mon regard sans baisser les yeux, où te cacher derrière ton verre".
Woaw, j'ai connu des filles directes et franches, mais là, je suis sur le cul, heureusement posé sur un tabouret. Sa façon de me parler, et d'insister sur certains mots font que mon sang se concentre dans une partie de mon corps. J'en suis surpris, avec le Moda justement j'ai l'habitude de parler avec des filles dénudées, je n'ai jamais eu d'érection, et là en quelques mots , elle me possède.
Elle sourit "je dois continuer mon service , si tu restes assez tard on peut sortir, sinon tu peux revenir vers 3 heure, le moda sera ouvert non?".
Je regarde l'heure, une heure trente, j'hésite à rester là comme un ado attendant son premier rendez-vous. D'un autre côté le Bloody Mary est trop bon, j'enfile mon quatrième ce qui fait un bon litre et demi de cocktail. Je tiens très bien l'alcool, ce n'est pas de la vantardise, juste un état de fait, pour préciser que je ne suis pas saoul à ce moment. Quand je repose mon verre, je remarque que les derniers clients paient et s'en vont. J'ai du être vachement distrait, la salle était encore pleine, je regarde l'heure, il est deux heure quarante-cinq. Je n'y comprends rien, une heure manque au compteur, je demande combien je dois, il me compte cinq Bloodys , il ajoute qu'un était pour la maison, ce qui m'achève, je ne peux pas avoir loupé deux commandes et encore moins une offerte. Je refais le tour de la salle, pas de serveuse, "t'inquiète elle se prépare". J'en profite pour aller aux toilettes, après ce que je devais faire, je me lave les mains, puis me passe de l'eau sur le visage,
ils auraient pu me droguer, ça expliquerait beaucoup, je rigole tout seul en m'imaginant la cible de la drogue du violeur utilisée par une fille canon, bizarre certes mais canon quand même, je m'essuie et ressors en même temps qu'elle.
Ses lèvres ont changé, le noir partage ses lèvres plus qu'attirantes avec un rouge foncé. Il ne me faut qu'une seconde pour voir que le rouge a la couleur du sang, une couleur unique, que pour une fois , je trouve parfaitement imitée, mais ce qui m'étonne ce sont ses cheveux, le roux est devenu rouge sang également. Incroyable perruque on ne voit rien, mais elle ne peut pas avoir changé de couleur aussi vite, surtout une couleur aussi difficile à exécuter par une pro alors se le faire à soi est une gageure. Elle me regarde à nouveau avec un sourire mi amusé, mi triomphant.
"On y va?" me demande-t-elle?
Décontenancé, je demande "Et Steven, il ne vient pas?", j'ai une vague impression de culpabilité.
Elle me répond qu'il a un truc à faire mais si c'est chiant il nous rejoindra.
"Déçu" me dit-elle joueuse, en montant dans sa voiture, sans me laisser le choix . Que je n'avais pas étant piéton.
Dans la voiture, une prius, je n'y connais rien mais je reconnais quand même le symbole sur le volant. J'aurais pu le deviner quand la voiture démarra sans le moindre bruit. On roulait depuis quelques minutes, assez lentement, comme si elle voulait discuter, mais elle ne dit rien. Je sentais qu'il fallait que je parle mais de quoi?
" Le barman , c'est ton frère?"
Elle me regarde du coin de l'œil, "pourquoi?"
"Vu qu'il a laissé entendre son homosexualité, toi aussi d'ailleurs, donc ce n'est pas ton mec, et vous avez une manière de vous comprendre sans parler."
"Bien vu même si ce n'était pas trop dur, au fait je m'appelle Asaea, et toi?"
Asaea, nom peu commun mais qui me parle, des souvenirs qui refusent de remonter à la surface, pas négatifs je dirais.
Je réponds "Privarn"
"Pas ton vrai prénom ça mais ça me va"
"Asaea est ton vrai prénom?"
"Peut-être te le dirai-je"
Par chance, il y a de la place à côté de la station service, donc juste la rue à traverser, moi, mon long manteau noir elle , ouvertement gothique, elle n'aura pas de problème pour rentrer, de toute façon je pouvais faire rentrer n'importe qui sans baskets, mais s'il rentre pieds nus c'est bon, ça m'avait fait marrer de voir un pote se déchausser et un peu penaud rentrer dans le club. Comme d'hab il ne me fait pas payer, je ramène souvent du monde.
Il regarda Asaea d'un œil exercé et ne la fit pas payer non plus, Une fille comme elle, fait que les clients reviennent en espérant en revoir. De plus je laisse toujours quelque chose en partant.
Deux trois paroles échangées, on se fait la bise, pas grand monde ce soir.
Effectivement, deux tables a demi occupées plus 3 mecs au bar et un couple dans le coin sombre à gauche en entrant. Sur une des tables une fille en string fait un show un peu maladroit qui le rend sympa.Les clients glissent un billet dans le string sans attouchements, ces gens là ont été mis dehors depuis longtemps, ça arrive encore parfois , mais la moitié du bar s'interpose entre le connard et la fille. Elle, c'est une cliente qui veut se prouver quelque chose ou arrondir sa fin de mois. Elle passe sur la table suivante.
On s'installe près de la croix de saint André, à l'aise, pour une fois qu'elle est libre, Asaea semble à sa place , ce qui me fait penser qu'elle est déjà venue souvent. Elle attire tous les regards un moment, puis la fille a fini son tour de table et vient au bar récupérer ses fringues, Asaea lui glisse un billet généreux en laissant sa main traîner sur sa fesse une ou deux secondes de plus que la "normalité", la fille lui sourit, je lui file un billet moins généreux mais comme je donne toujours. Je me demande si Asaea ne s'arrange pas un plan avec elle, à voir le regard de la fille sur son décolleté et ses lèvres, puis se reprend et va derrière la croix se rhabiller. Ce genre de chose arrive souvent , pourtant cette fois, je me sens de trop, enfin pas de trop mais de gêner ce qui revient au même. Elle me regarde et à nouveau cette impression qu'elle lit en moi.
"Je suis bi, je pense que ça ne te choque pas"
Je rigole, disant que je pense que toutes les filles le sont au moins un peu"
"Et pas mes mecs?"
"Peut être mais pas moi déjà, rien que leur odeur me révulse durant l'amour, or je n'ai pas vu cette réaction chez des filles."
"Alors tu as essayé?"
"Non , nous étions plusieurs mais je ne touchais pas le mec, et passer mon temps à l'éviter ou les éviter faisait retomber l'excitation."
"Dommage! Mais t'es cool comme mec.
Je lui demande pourquoi?
"Tu me réponds cash, tu ne joues pas un rôle."
Sur ce elle s'assied sur mes genoux et m'embrasse goulument. Directement elle vérifia mon état, ce qui sembla lui convenir, elle défit le lacet qui retenait le corsage mais pas encore ses seins, il faudra encore quelques manipulations pour enfin les avoir en main ou ne fut-ce que les voir, eux qui ont l'air d'une offrande parfaite, mais elle fit durer le plaisir, et je fus déboutonné avant que le deuxième lacet sur les cinq soit enlevé. Elle caressait mon visage et mes cheveux, tendrement, puis l'instant suivant agrippait une touffe de cheveux et força ma tête à plonger dans son décolleté. Bon, j'admets, elle n'a pas du y aller trop fort. Je suis sûr que me placer sur la croix ne lui aurait pas déplu. Je n'ai aucune idée de comment elle a enlever ses bas, je ne l'ai jamais vu s'en occuper, mais le résultat fut bien là. Elle me chevaucha avec fougue faisant monter son désir, puis s'arrêtant quand elle me sentait trop près de jouir. Alors elle allait doucement en me regardant, et on parlait de choses et d'autres, par moments elle se dissimulait en ramenant les pas de mon manteau que je portais toujours. On aurait pu passer pour u couple s'échauffant comme souvent ici, jusqu'à ce qu'elle enlève ses bas, je suppose que de dos ce que nous faisions était flagrant. Puis , elle défaisait encore un lacet en me fixant dans les yeux, qui me parurent identiques, je clignai des yeux, mais oui ils était bien tous les deux bleus profond veinés de rouges. Elle recommença ses vas et viens sans me toucher, et , enfin, libéra ses deux globes que je convoitais depuis la seconde où je l'avais vue, même si je l'avais refoulé.Ils étaient parfaits gros bien sûr je l'ai déjà dit avec de larges aréoles et des tétons bien centrés , de bonnes tailles et qui étaient très durs en ce moment. Elle prit ma main, et la glissa entre ses cuisses, pendant qu'elle dirigeait le rythme de mes va et viens. Elle pressa encore ma tête entre ses seins et me les fit téter et même mordre, assez fort, j'avais peur de la mordre au sang, elle appuya fortement sur ma tête, j'ai bien cru qu'elle allait m'étouffer, mais je n'osais évidemment pas l'interrompre, elle jouit dans un feulement de chat ou de panthère, en me mordant la joue jusqu'au sang. Je suis prête à jurer que j'étais certains qu'elle en but un peu. Pas comme dans les films , mais elle goutta le gout de mon sang qui coulait assez pour qu'elle en ait suffisamment pour m'embrasser avec afin que nous partagions mon sang. Nos langues jouaient, et je dois dire que j'adorais ça, le goût du sang, sa langue capricieuse et ses seins sous mon menton que sa pression faisait remonter. Une fois le sang avalé, il coulait toujours dans mon cou, elle se mit entre mes jambes . Pour la première fois, je regardai autour de nous si nous étions le spectacle du soir ^^, mais seul le couple à l'autre bout du bar , qui avait été rejoint par un autre homme, nous regardait, la femme d'un certain âge avait un grand manteau style fourrure grand ouvert et était nue en dessous, elle plaquait la main de l'invité sur son sexe en mordant la main de son mari qui lui ne perdait pas une miette de ce que nous faisions, elle aussi d'ailleurs. C'est à ce moment que je compris qu'ils nous attendaient, je n'avais eu aucune notion du temps, ni entendu le départ des autres clients. Elle me suça avec un talent inouï et me fit venir rapidement , malgré mon avertissement et ma tentative de l'enlever elle garda mon vit en bouche jusqu'au bout, avala une partie, puis lapa à nouveau le sang coulant toujours à mon cou, puis me fit gouter le mélange, qui fut nettement moins désagréable que prévu, le sang retirant le goût âcre du sperme. Elle se rajusta, sortit une petite serviette humide qu'elle déballa puis se nettoya approximativement ainsi que mon sexe. A mon grand regret elle remit ses seins en place et nous partîmes, je dis que je payerai la fois d'après, le portier avec un sourire goguenard me dit d'oublier ça.
Elle me proposa un dernier verre, direction centre ville, où nous en trouvâmes un dans lequel j'avais déjà été qui était cool.
Une fois installé, face à face, je vis que ses yeux étaient redevenus "vairons", est-ce qu'on peut utiliser ce terme dans ce cas là? Enfin, j'hésitai quelques instants, elle me fixait.
"Tes yeux ont changé tout à l'heure, c'est du à quoi?"
"A l'éclairage du moda sans doute."
"C'est ça, prends moi pour un con, tu es qui?"
"Mes yeux changent quand je suis près de prendre du plaisir"
J'attendis une suite qui ne vint pas"
"Tu esquives"
"Ça n'était pas agréable, tu n'as pas passé une bonne soirée ?"
"Je serais de très mauvaise foi pour m'en plaindre, mais..."
"Alors profitons de ce moment à part et gardons de bons souvenirs!" me coupa-t-elle
On but quelques instants en silence puis je posai la question qui me brulait les lèvres et dont je craignais la réponse. "Tu veux dire qu'on ne se reverra plus?"
"Tu es très sympa" Aie ça partait mal! "Mais je ne m'attache pas aux gens, je préfère , ça évite les blessures. Et c'est mieux pour toi aussi , crois moi"
"Tu crains que je ne tombe amoureux?"
"J'ai l'impression que c'est déjà un peu le cas, mais je vis différemment, et ça te blesserait."
"Ok, tu veux ta liberté sexuelle, si je comprends bien."
"Ce n'est pas que ça. Qui sait, un jour peut-être nous reverrons-nous! Ce serait une agréable surprise."
"Je sens que tu n'y crois pas mais quelque chose m'échappe, qu'est ce qui m'empêchera de venir boire un verre seul ou avec des potes, le bloody est à mourir"
Elle rit et un éclair traversa ses yeux. "Évite pendant un moment. Viens on y va." C'était plus un ordre qu'une demande mais je la suivis.
Une fois dans la voiture, je me rendis compte qu'on n'avait pas payé, et personne n'avait rien dit, pourtant on a croisé le serveur en partant. Elle me déposa devant chez moi, je n'ai pas eu à lui expliquer les sens uniques de merde du quartier, et elle n'avait pas de gps. Elle se rangea devant ma porte, se pencha pour m'embrasser, à nouveau ses yeux étaient bizarres . Elle m'embrassa avec fougue et passion, mon excitation repartit de plus belle, mais elle se détacha de moi, alors que je la caressais tendrement mais quand même sur la gorge. Je sortis de la voiture, le jour était déjà bien installé mais sa voiture restait dans l'ombre. Je jurerais avoir vu ses yeux flamboyer, pas des flammes ou des rayons, rien de tout cela mais je ne peux l'exprimer autrement. Elle démarra, me laissant comme un con sur le trottoir, ma chemise collant à ma peau, je pissais le sang. Je rentrai et vis dans un miroir une blessure à la lèvre inférieure, blessure assez grande. Assez grande pour pisser le sang, et assez grande pour me poser des questions.
J'eus à faire les deux jours et nuits suivantes, puis je retournai dans ce bar, tout était identique, exception faite des serveurs. Une fille et un barman aussi, mais conventionnels ceux là. Je posai quelques questions, ils me regardèrent comme un dingue, mon look n'aide pas dans ces cas là, et me dirent que le bar était fermé toute la semaine , qu'ils n'avaient rouvert que la veille.Bien sûr personne ne correspondait aux descriptions , surtout que plus j'en disais, plus je m'enfonçais dans ce qu'ils devaient prendre pour de la folie.
Ma blessure à la lèvre s'est soignée très rapidement, je cicatrise vite, mais ...J'attends désespérément qu'elle me la rouvre, je me dirige vers le moda.


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⏰ Last updated: Jul 28, 2017 ⏰

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