Chapitre 1

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Elle s'enfonçait peu à peu dans la ville, se frayant un passage parmis la foule de gens qui arpentaient les rues à la recherche d'objets qu'ils pourraient acheter. Le Grand Marché portait bien son nom. En effet, il bloquait toutes les rues de la ville et était l'un des plus imposants qui soit.
Elle continuait à avancer tranquillement, s'arrêtant quelques fois sur les étalages de bijoux, de métaux et autres fantaisies. Elle appréciait vagabonder parmis les gens, détaillant les vitrines des écopes et inspectant les stands des vendeurs, se laisser porter par les odeurs alléchantes des viandes qui rôtissaient et des sucreries que tenaient les enfants.
Elle achetait rarement quelques chose mais elle regardait, le plaisir des yeux.
La douceur de cette journée d'été offrait une légère brise tiède qui lui léchait la peau, la soulageant un peu de la chaleur estivale.
La plupart des gens aurait dis qu'elle était belle, très belle même, une beauté farouche que l'on ne discernait pas au premier regard. Elle avait un visage plutôt fin et encadré de cheveux châtains constellés de fils d'or à cause du soleil, de loin, on eu presque crût qu'ils étaient blonds. Ses yeux paraissaient marrons mais dès que l'on plongeait dans son regard, on découvrait bien vite qu'ils n'avaient rien de naturel. Ils avaient une teinte orangée et étaient piqués par des milliers de tâches de cuivre, qui leur donnait cette lueur irisée, comme taillés dans un joyau. Ses lèvres rosés rehaussait la couleur de son teint halé par le soleil. Elle était jeune, 15 ans, tout au plus. La jeune fille n'était pas très grande et tellement fine que les gens avaient peur de la casser en la serrant trop fort. Mais son visage, lui, exprimait un fort caractère, avec cette lueur malicieuse dans le yeux, et ce sourire aux coins des lèvres, formant des fossettes. Elle portait une robe simple, d'un bleu profond qui s'accordait à merveille avec ses yeux.
Ainsi donc elle arpentait les rues rentrant doucement chez son père qui l'attendait sans doute avec un autres de ses bons plats. La jeune fille arriva quelques minutes plus tard devant la maison qu'elle occupait avec ce dernier.
C'était une bâtisse de l'âge moderne, entièrement en pierres avec des volets bleus ciel assortis à la couleur de la porte. Devant l'habitation, ils avaient disposé des jardinières de fleurs colorées qui donnaient un air chaleureux à la maison.
Elle ouvrit la porte qui grinça à cause des gonts mal huilés :
-Bonjour papa, dit-elle en entrant, il te faudra penser à huiler les gonts, ils en ont besoin.
-Bonjour ma chérie ! s'exclama-t'il en la voyant franchir le seuil de la porte. Oui oui j'avais remarqué, je m'en occuperai
Brigàn, c'était le nom de son père, était en train de préparer la viande et avait déjà installé la table, qu'il avait garnis de pain et de fromages. Il avait le visage rond, les pommettes rouges et les yeux bleus, aussi bleus que la l'océan qui pétillaient de joie et de bonheur. Des rides profondes s'étaient encrées aux coins de ses lèvres, à force de sourire. Il n'était pas très grand lui non plus mais était un peu rondouillard. Il aimait sa fille plus que tout, surtout depuis le départ mystérieux de sa femme il y a 10ans, et faisait de son mieux pour la rendre heureuse. Au delà de la cuisine, le bonhomme ce prenait de passion pour les métaux et les pierres. Avant, il avait été forgeron mais il avait pris sa retraite il y a quelques années de cela. Néanmoins, il restait en lui un amour des Forges si fort, que parfois, il continuait à forger dans son vieil atelier
Il s'atristait de voir grandir sa fille, redoutant son départ, comme celui, douloureux, de sa femme.

AltianaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant