C'était le midi, et comme avant chaque repas, une réunion était organisée. Presque tout le monde était là. Ne manquait plus qu'Héra, Aphrodite, Poséidon et contre toute attente, Athéna. Celle-ci faisait les cent pas pendant que sa fille pleurait. Elle attendait qu'Aphrodite vienne la chercher, car elle n'avait pas envie d'arriver seule, face à lui, avec la petite. Enfin, la déesse arriva.
-Dépêche-toi, on est les dernière et...Oh! Tu ne lui as pas donner à manger on dirait?
-Je sais, je le ferais sur le chemin!
Athéna prit sa fille, la mit au sein et se couvrit d'une cape en soie pour garder un semblant d'intimité. Ensemble, les deux déesses se dirigèrent vers la salle des trônes. Aphrodite poussa la porte et laissa entrer Athéna avant de la refermer. Poséidon était enfin arrivé, assis à côté d'Héra. Il regardait cette étrange scène d'un regard intrigué. Quand la déesse de la sagesse s'assit enfin, à la gauche d'Aphrodite, elle évita du mieux qu'elle put le regard de son oncle. La petite tétait encore, sous le voile.
Les Olympiens n'ayant pas la connaissance de l'existence de la petite regardait la déesse bizarrement. Ils se demandaient tous ce qu'elle pouvait cacher sous ce voile qui bougeait de temps en temps. Zeus se leva et se racla la gorge pour capter l'attention de tous.
-Avant de prendre notre déjeuner, il y a quelque chose dont j'aimerais vous faire part. Aucunes remarques désobligeantes ne sera accepté, je vous ai à l'oeil! Aphrodite, si tu veux bien nous faire l'honneur.
La déesse se plaça devant Athéna. Elle souleva le voile, dévoilant la petite au sein. Puis, elle s'écarta, veillant tout de même à rester assez près en cas de problème. Une exclamation de surprise générale retentit dans la salle. Tous étaient choqués.
Athéna eut le malheur de croiser le regard de Poséidon et sans pouvoir se contrôler, elle versa une larme qui atterrit sur la peau de son bébé. Elle ne voulait pas.
-Je n'y crois pas...Alors là demi-sœur t'as fait fort! s'exclama Arès
-Et elle n'a pas voulu de moi! se plaignit Héphaïstos.
-Je ne te croyais pas comme ça Athéna, lâcha Artémis.
-Encore de la concurrence? demanda Apollon.
-Encore une connerie oui! lança Hermès.
-IL SUFFIT! rugit Zeus.
Tout le monde se tut et Zeus se rapprocha de sa fille. Son regard se posa sur son frère, Poséidon. Il avait la bouche grande ouverte et des yeux comme des soucoupes. Le roi des cieux attendit qu'il réagisse, mais il n'en fit rien.
-Je sais, vous êtes tous choqué. La naissance de cette magnifique petite fille n'aurait jamais dû arriver, mais elle est comme nous tous, elle fait partie des nôtres. Athéna m'a bien fait comprendre la chose d'ailleurs et elle compte bien la garder. La petite est une de nos semblables. Le sang des dieux coule en elle. Ma fille, si tu veux bien te lever.
Athéna se leva, évitant à tout prix de croiser les yeux de Poséidon à nouveau. Zeus encouragea sa fille qui tremblait.
-Je...Je vous présente...ma fille, Aria.
-Vous pouvez approcher, elle ne mord pas. Pas encore en tout cas, déclara le roi des dieux.
Chacun leur tour, les Olympiens vinrent faire la rencontre de la petite Aria, âgée de trois jours à peine. Tout se passa bien jusqu'à ce que ce soit le tour de Poséidon et qu'Arès pose une question.
-Au fait, c'est qui son père?
Poséidon fit un faux mouvement et faillit faire tomber la petite qui se mit à pleurer de toutes ses forces. Athéna reprit précipitamment l'enfant et la berça jusqu'à ce qu'elle se rendorme, un regard noir adressé au père de la petite.
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Princesse des mers [Terminé]
ParanormalVous savez ce qu'on dit? Il n'y a qu'un pas séparant la haine de l'amour. Tout le monde sait ça, sauf eux. Une chose en entraîne une autre, un petit -gros- coup de pouce de la part d'une amie proche qui aurait mieux fait de ne pas se mêler de leu...