Qui de nous deux

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PDV de Owen

Et plus les jours passaient plus on se surprenait. La partie était lancée qui frapperai le plus fort et surtout qui lâcherai le premier. Nous étions déterminé à nous anéantir. Elle me détestait autant que je la détestais. Nous venions au lycée en ayant élaborer le plus créatif des plans.

Le mardi en arrivant au lycée, nous nous sommes littéralement ignorer. Ce qui avait déclenché ce stupide jeu s'était en fait produit à midi. Alors que tout le monde était assis au réfectoire pour manger. La petite Maya arriva un peu plus tard, tout le monde était déjà assis. Il n'y avait qu'elle qui était debout, elle alla se servir et je la guettais de loin. J'attendais le bon moment, il fallait quand même que je me venge du coup d'hier. Lorsqu'elle arriva à la fin de la file, je me précipita vers elle. Et lorsqu'elle me fit face, je souleva rapidement son plateau sur son T shirt Blanc. Elle entrouvrit la bouche, regarda ses vêtements, puis releva la tête et me dis:

- Tu veux jouer à ça?

- Tu n'avais pas qu'à commencer hier, bichou, n'oubliais-je pas de rajouter à la fin

Certaine personne se mirent à rire de la situation. Je me retourna sourire au lèvre et les saluais tel un acteur remerciant son public. Je l'entendis marmonner quelque chose derrière moi, je fis alors volte face afin de mieux l'entendre.

- Tu aurais pu faire mieux, le coup de la nourriture sur les vêtements c'est assez banal si tu vois ce que je veux dire.

- Tu me sous-estime ? Lui défiais-je, je ne te conseillerais pas, bichou.

Elle s'approcha un peu de moi en me regardant droit dans les yeux.

- Ou sinon quoi? Répliqua t elle

Sans me laisser le temps de répondre elle me serra dans ses bras sous le regard des autres. Elle ne me lâchait pas alors d'un coup je la poussa. Mes habits sentaient maintenant la bolognaise. Je sentais toujours ses regards sur nous, ce qui m'exaspérais encore plus alors je criait:

- Qu'est ce qui vous fait rire? Continuez de manger bande idiots.

Puis je partis hors du réfectoire, et cherchais mon cassier. Quand je l'eu enfin trouver j'entendis une voix derrière moi:

- Qui de nous deux, disait-elle

- Tu ne sais pas dans quoi tu t'embarque.

- Et toi tu ne me connais pas encore.

- Si tu le dis, répliquais-je, ne viens pas me supplier d'arrêter aprés, ça commence maintenant.

- Parfait, répondît-elle

- Parfait.

Et le jeu commença. Mercredi, elle s'était ramener avec un haut parleur, avait rassemblé tout le lycée qui semblait intéresser parcequ'elle racontait. Elle réussit à faire croire qu'après une nuit dans mon lit, elle pouvait affirmé que j'étais monocouilles, ce qui bien sure fit fire la plus part de tous ces débiles. Mais je ne m'inquiétais pas plus que ça car l'après midi même après sport alors qu'elle se douchait. J'avais réussit à m'introduire dans les vestiaires des filles et à y voler ses habits. Je pris soins de prendre aussi ses sous vêtements et d'y laisser à la place les vieilles culottes et brassière de ma grand mère que j'avais soigneusement apporté pour l'occasion. L'obligeant à rentrer chez elle et surtout devant tout le lycée en tenu ridicule. Le jeudi, la populasse nous avait déjà trouvé des petits surnoms, il m'appelait monocouille et elle culotte de grand mère. En classe de maths alors qu'elle était assise devant moi, je m'étais amusé à lui couper une mèche de cheveux. Furieuse elle avait péter un câble et s'était fait renvoyé du cours. À l'heure d'histoire, nous étions assis à l'opposé de la classe l'un de l'autre. Et comme nous regardions un film et que la prof dormait sur son bureau, elle me proposa de se jeter des boules de papier. Le but était bien sure de viser l'autre. Sauf qu'au bout du sixième échanges, elle l'envoya un peu trop haut pour que je puisse rattraper la boule. Je m'étais donc lever essayant de la rattraper mais rien à faire, tout ce que j'avais réussis à faire était d'avoir dévier la trajectoire et la petite boule atterri finalement sur le visage de la prof. Furieuse elle me renvoya du cours. À la récré j'avais préparé ma revanche et elle était quelque peu différente des jeux qu'on avait entrepris. Je l'avais ramener de force sur le toit, là où personne ne pouvait nous voir. J'avais décider de jouer sur la séduction. Je lui pris la main, puis remonta tout doucement le long de son bras pour s'arrêter sur ma joue.

- Je suis désolé, princesse, lui fit-je, de t'avoir sous-estimé.

- Je sais à quoi tu joues Owen.

Puis elle prit ma main La dégagea de son visage et me colla contre le mur un peu plus loin derrière moi. Elle était si proche de moi, je pouvais sentir son parfum. Même si je ne le voulais pas cette putain de situation revenait. J'étais comme bloqué je ne pouvais plus bouger. Je fixais ces beaux yeux bleus. Elle passa ses fins doigts sur les lèvres les fixant elle aussi.

PDV de Maya

Pourquoi fallait-il qu'il soit comme ça? Pourquoi ne pouvait-il pas tout le temps rester comme ça? Je veux dire, lorsque nous sommes tous les deux le Owen que je connaissais ce Owen arrogant et agaçant disparaissait pour laisser place à celui plus doux, comme prisonnier de mon regard. C'est bon il avait gagner, son jeu de séduction avait marcher, je voulais le sentir encore plus près de moi comme la première fois qu'on s'était rencontré. Si seulement il pouvait être tout le temps comme ça, il devait surement cacher quelque chose de profond qu'il ne pouvait dire à personne, quelque chose qu'il l'avait détruit de l'interieur. Je voulais tellement l'aider, je voulais tellement qui se confie à moi pour le soulager. Je le détestais mais au fond il ne fallait pas que je me mente à moi même je l'aimais aussi. La personne que j'appréciais n'était pas le Owen de tous les jours mais bien celui qui était en face de moi.

J'étais la comme une conne, les yeux rivés sur ses lèvres que j'effleurais de mes doigts. Lorsque je releva la tête et que nos regards se croisèrent un frisson parcouru mon corps. Il était beau, très beau même. Il fallait que j'arrête ça. Alors je me poussais un peu arrêtant de le toucher et lui chuchotait un petit "désolé", il ne fit même pas mime de m'écouter ni de me répondre qu'il rebroussa chemin à une vitesse fulgurante, et partis. Il avait quitter le lycée sans rien me dire.

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           ✨🌛🌸 Voilà 🌸🌜✨

Ne m'abandonne pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant