L'inspiration.

Punition.

Il fait si sombre.
Si froid.

Ou est-ce mon corp qui est froid ?
Tel est la question.

Je sais que je suis dans mon lit.
Je sais que je me sens lassé.

J'ai envie de fermé mes paupières, après tout, je me réveillerai bien demain non ?
Et pourtant..
J'ai tellement envie de dormir. Éternellement.

Une larme coule de mon oeil droit, lentement, comme la continuité d'une vie.

Je sens soudainement une pression sur ma main gauche et je tente de tourner la tête vers celle-ci.

Et je vois..

Une enfant, pleurant les larmes de son corps me regardant tendrement.

Qui est-elle ?

Et qui sont les gens derrières elle ?

Ses parents, sans doute..

Pourquoi, eux, me regardent-ils avec dégoût ?

Ma tête reprend sa place initiale, car une douleur au niveau de mon cou se faisait ressentir.

Et enfin je ferme les yeux, bizarrement comblé..

La larme, elle, s'arrête, ayant finit son long voyage.

Tout comme cette vieille dame. Qui, maintenant, peux enfin se reposer en paix.

~~~~

Les rayons du soleil, passant au travers de mes volets mal fermé, vinrent à me réveiller.

Grognant d'abord de frustration, ne pouvant rester plus longtemps sous la chaleur réconfortante de ma couette, je me lève difficilement avant de partir m'emcombrer des tâches matinales.

Je viens de me souvenir qu'aujourd'hui, j'ai deux visite à rendre, une à un bar à l'autre bout du patlin et l'autre dans une petite boutique de souvenir au bord de mer, à la recherche de travail.

À dire vrai je commençais à m'ennuyer ferme, seule, chez moi à ne rien foutre.

J'ai toujours aimé la mer et la plage.
Mais pas les gens grouillants dessus. Pensais-je en regardant au travers des petits trous de mes volets les rues oú parfois, quelques personnes passaient.

C'est assez paradoxale d'ailleurs..
De vivre dans un endroit à forte concentration touristique alors que l'on n'aime pas la présence d'autrui.

J'ai toujours sus comment vivre, sans trop m'approcher des autres.
Faisant toute mes demandes par téléphone, ne mangeant que la plupart du temps des pizzas..

Enfin bref.

...

En y repensant, je n'ai aucun souvenir d'avant mes vingt-six ans..

Bhaa. Temps pis.

Mais aujourd'hui il faut vraiment que je sorte. Bien que cela m'enchante pas vraiment. On va dire que c'est bon pour ma santé mental tout ça..

Mais bon. Il faut bien aussi qu'un jour ou un autre je sorte de mon trous à rat dans tout les cas.

Une fois ceci fait, après avoir notamment re-vérifié une dernière fois ma tenue, autant vestimentairement parlant que de façade, je sors de mon immeuble, et le soleil vient instantanément agresser mes pauvres yeux peu habitués à la lumière du jour.
Hm. J'aurais peut être du penser à une paire de lunettes de soleil.

Cela va faire dix bonnes minutes que je marche sous cette température ambiante, purée que je déteste la chaleur, me couvrant les yeux avec ma main gauche de libre, la droite tenant mon sac à main.