Chapitre 17 - ta faute ¤

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Du blanc à perte de vue. Voilà dans quel endroit je suis depuis une heure. Enfin, je dis une heure, mais sans montre, ni horloge, je n'ai pas vraiment de quoi être sûr. Mais je commence à en avoir marre! Je suis assise sur une espèce de banc en chêne et rien ne se passe, rien arrive.

La dernière chose dont je me souviens, c'est que Grigore me demandait de ne pas m'endormir. Ce que je n'ai pas su faire.....

Ici, j'attends, et je commence à désespérer...Je ne sais pas quand je vais me réveiller et je ne sais pas quoi faire pour aider.

Je décide de me mettre debout encore une fois et de refaire un tour.

- Eh oh ! Il y a quelqu'un ? Je crie.

Je sais que ça ne sert à rien de crier vu qu'on n'entend même pas une mouche voler, l'endroit est vraiment calme....même trop calme à mon goût. De plus, j'ai bien dû faire ça une dizaine de fois. Sans réponse en retour.

- Je voudrais rentrer chez moi! Eh oh !

Toujours rien, seul le silence me répond.

Perdant le peu d'espoir qu'il me reste, je m'arrête et tourne sur moi même. Je sens soudain le sol bouger et je tombe sur mes fesses.

Une lumière commence à apparaître et j'en ai tellement mal aux yeux que je dois les fermer et mettre mes mains devant moi.

Quand je les ré-ouvre, je me retrouve dans une grande salle bondée de personnes avec des ailes.

Des anges.

Curieuse et désireuse de savoir comment sortir d'ici, je me relève et m'approche de quelqu'un. On pourra peut être m'aider ici ?

- Bonjour, vous pourriez m'aider ? J'essaie de rentrer chez moi.

La personne me nie et me tourne le dos pour rejoindre quelqu'un d'autre. J'essaie avec une autre personne, mais toujours rien. Je finis par passer ma main devant le visage de quelqu'un, mais il ne la voit pas....merde ! Personne ne peut me voir !

- Merde ! Merde ! Merde ! Je peste à voix haute, il fallait que ça tombe sur moi !

- Bonjour. Fait une voix grave.

Je me retourne et j'aperçois un homme, il paraît avoir la trentaine, les cheveux châtains légèrement bouclé. Il est grand et ses ailes sont de la même couleur que les miennes. Je le dévisage, sachant qu'il ne me voit pas de toute façon. Il me fait penser à quelqu'un mais je n'arrive pas à me souvenir de qui....

- Ce n'est pas poli de dévisager les gens jeune fille...

J'ecarquille les yeux avant de tourner sur moi-même pour voir si une autre personne le dévisage, mais non.

- Vous me voyez ? Je demande la voix pleine d'espoir.

Il pourra sûrement m'aider à rentrer chez moi si il me voit !

- Bien sûr, je suis là pour t'aider.

- Oh merci ! Je lance, soulagée. Mais où suis-je exactement ?

- Peu importe, sache seulement que nous nous reverrons mais que maintenant, il est temps pour toi de retourner sur la terre.

- D'accord, mais attendez !

Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase que j'ai l'impression d'être propulsée dans les airs.

Maintenant, je me retrouve dans le noir mais je sais que c'est parce que mes yeux sont fermés. Le problème ? Et bien, je manque cruellement d'oxygène et je n'arrive pas à reprendre ma respiration.

L'élue - L'éveil des sens (actuellement en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant