Chapitre 4 - Le cimetière ¤

129 14 7
                                    

La lumière du soleil me réveille doucement. Les événements d'hier me revienne en mémoire et je frissonne. Tout le monde dort encore, je décide donc d'aller prendre une douche.

Une fois dans la salle de bain, j'enlève mon pyjama et rentre dans la douche. La sensation de l'eau chaude coulant sur mon corps me fait un bien fou. La tête baissée, je remarque que l'eau a prit une teinte rosée. Surement le sang d'hier. Je descends de la douche, passe une serviette sur mon corps et me brosse les dents. Une fois celle-ci brossées, je relève la tête face au miroir et regarde mon cou. Là où j'ai été mordue. Seul de légères traces de morsures y restent. Mais comparé à hier, je suis vraiment étonnée qu'il ne reste que ça. A mon avis, d'ici demain, on ne verra plus rien.

Après avoir fini, je mets un jeans foncé, un tee-shirt rouge assez simple et une paire de bottillons à talon. Comme coiffure, je décide de faire une tresse sur le côté tandis que pour le maquillage, juste du mascara et du beurre de cacao, depuis que je me suis presque faite vidée de mon sang, ma gorges est souvent sèche et mes lèvres aussi.

Je descends donc pour arriver dans la cuisine sans faire de bruit pour ne pas réveiller les autres. Quand j'arrive dans la cuisine, je me prépare un cacao et une tartine au Nutella. J'allais prendre une gorgée de ma boisson quand une main se pose sur mon épaule et me fait sursauter tout en me faisant renverser une partie du contenu de ma tasse, celui-ci n'ayant pas épargné mon pantalon.

- Salut !
- Grigore.Tu m'as fait peur ! T'es fou ? Demande-je en me levant pour essuyer mon jeans
- Désolé, ce n'était pas dans mes intentions. Tu vas mieux depuis hier ?
- Oui, je vais bien et toi ?
- Mieux que toi à mon avis. Me dit-il en regardant mon cou.

Je mets par réflexe ma main sur mon cou mais l'enlève presque aussitôt.

- Grigore....je vais bien, je te le promets.
- Je m'en veux, si tu savais !

- Je sais. Et si ça peut te rassurer, je te pardonne, je t'ai pardonné à la seconde ou j'ai vu la culpabilité et la tristesse dans tes yeux.
- Je ne sais pas ce que j'aurais fait si tu étais morte.......
- Je ne le suis pas donc arrête de te torturer !

En voyant qu'il allait riposter, je précise ma pensée.

- Et c'est un ordre ! Dis-je avec un petit sourire en coin.
- Alors comme ça tu me donnes des ordres ? Tu as déjà oublié qui je suis ? Me dit il sur le ton de la plaisanterie.
- Non, je ne l'ai pas oublié mais tu ne me fais pas peur.
- Ferme tes yeux.
- Quoi ? Pourquoi ?
- Tu me fais confiance ?
- Avec tout l'amour que j'ai pour toi, je pense que ce n'est pas vraiment le bon moment pour poser cette question.
- Oui, tu as raison. Bon, est-ce que je peux essayer quelque chose ?

- Vas-y.

Je le vois s'approcher de moi doucement, les mains en avant. Les battements de mon cur s'accélèrent et la peur prend racine en moi, m'ordonnant de fuir. Pourtant, je m'oblige à ne pas bouger. Je ne vais pas avoir peur de lui toute ma vie quand même.

Une fois à quelques centimètres de moi, il prend mes mains dans les siennes et à l'aide de ses pouces, caresse la paume de mes mains. Grâce à ce simple geste, je sens mon cur se calmer. Il ne me veut aucun mal.

- Je peux m'approcher ? Me demande t-il.

Je hoche la tête et essaie de ne pas céder à la panique lorsque ses bras se referment autour de moi. D'un coup, j'ai l'impression d'étouffer. La peur prend le dessus et je sens mon corps trembler si fort que j'en ai dû mal à rester debout.

- Hey. Dit Grigore en me serrant un peu plus contre lui alors que mes mains sont agrippées à son tee-shirt. Je ne te veux aucun mal. Jamais je ne pourrais te faire de mal. Ma douce Aylin, écoute moi. Je ne te ferai pas de mal. Jamais.

L'élue - L'éveil des sens (actuellement en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant