Illusion ☘️TOME 1☘️

Chapitre 8

PDV inconnu

Je courrais. Je n'arrêtais pas de courir. Plus vite encore que je n'aie jamais couru. Mes pulsations cardiaques étaient des percussions frénétiques qui rythmaient ma course dans cette vaste forêt.
J'avais peur, peur de cette chose qui me courrait après depuis déjà des heures, peur de ce qu'elle pourrait me faire, peur de ce qu'elle allait me faire...
Je ne savais pas pourquoi cela m'arrivais.

Je dormais profondément, et une voix, une toute petite voix, qui disait des citations latines que je ne comprenais pas, me réveilla.
Elle était là, au dessus de moi.
Une brume sombre l'entourait.
Elle était vêtue de noir, de ses lunettes jusqu'aux pieds.
Ses cheveux bruns tombaient sur ses épaules et ses yeux s'illuminaient d'un blanc éblouissant, qui pourrait en aveugler plus d'un.
Elle se déplaçait a une vitesse phénoménale, elle parcourait ma chambre quand soudain, elle s'arrêta et me fixa.
Elle s'approcha de moi, elle n'était qu'à quelques centimètres de mon visage.
Son souffle était glaciale.
Elle allait agir d'une seconde a l'autre.
C'est alors que par la pensée, je fis virevolter des objets qui ornaient ma chambre pour la déstabiliser et pris mes jambes à mon cou.

Les milliers de branches que je frôlaient me déchiraient les vêtements. Je ne savais pas si me perdre dans cette forêt me sauverais la vie mais si je n'avais pas réagi, je serais déjà morte.
Je n'osais pas regardais derrière moi.

Après un long moment, je vis un bâtiment se dresser face à moi. Je pense que c'était un lycée. Je m'empressa de le rejoindre sans perdre une minute mais la porte était fermée.
Je frappais à la fenêtre de toutes mes forces, des larmes ne pouvaient s'empêcher de couler.
La brume sombre apparue de loin dans la forêt juste derrière moi.
C'est à ce moment précis qu'une pensée me traversa l'esprit :

J'allais mourir.

PDV de Lilly

Tu peux me passer l'heure s'il te plaît Will ?

-Il est 15h33.

-Que 15h33 ? C'est long...

- Tu m'a dis la même chose il y a 5 minutes Lilly ! Ria t-Il.

-J'ai le droit à ce que je sache monsieur !

Au loin, j'entendais des coups sourds provenants du halle.
Quelqu'un voulait peut-être entrer, c'est vrai que la porte principale est fermée pendant les heures de cours.

*BOUM*

Une secousse se fit ressentir dans tout le lycée. Des cris se faisaient entendre du halle :

-La porte principale est tombée !

-Comment c'est possible ?

-Quelqu'un est entrée !

Les élèves étaient paniqués.
Je sortie discrètement malgré que William me retenais, et vis le désastre :
La porte était complètement cassée, des morceaux de verres par terre, même les fenêtres étaient cassées.

-Mademoiselle ! rentrez en classe tout de suite !

Prise en flagrant délit, je couru jusqu'aux toilettes et m'y cacha.
Mais je n'étais pas seule.
Une jeune fille que je n'ai jamais vue auparavant, était dans un coin au sol.
Elle avait une chevelure violette, la peau légèrement bronzée, des yeux bleus et portait des habits déchirés.
Elle se retourna brusquement vers moi.
Je pouvais lire dans son regard un appel à l'aide.

-Désolé je ne voulais pas te faire peur...

La porte se referma d'un coup.
Ses yeux s'illuminaient... est-elle une élémentaire ? Non. C'est impossible.

-Tu ne m'as pas fais peur.

-C'est toi qui a refermée la porte n'est-ce pas ?

-Oui bien vu. Tu es Lilly Moon, l'élémentaire de l'eau je présume... moi c'est Célia, élémentaire de l'esprit.

-De l'esprit ?

-Je peux lire dans les pensées et pratique la télékinésie, comme tu as pu le remarquer.

-Et pourquoi tu es ici ?

Après cette question, c'était comme si elle n'était plus dans son corps, comme si son esprit c'était débrancher.

-Elle.

-Elle ?

-Elle voulait me faire du mal.

-Qui donc ?

-Celle qui contrôle le temps... les minutes... les années... rien qu'en te touchant, elle peut accélérer le temps et te regarder vieillir, pourrir jusqu'à la décomposition, en quelques secondes.

-C'est horrible... tu connais son nom ?

-Non. La seule chose que je sais d'elle, c'est qu'elle ne peut pas mourir.
Elle est immortel, gravée dans le temps

Soudain, la porte s'ouvrit.
Célia criait de tout son être :

-C'est elle ! C'est elle !

[média : Célia]