Illusion ☘️TOME 1☘️

Chapitre 14

On se trouvait dans une sorte d'immense grotte en roche. Il faisait complètement noir. Max fit pousser un petit arbre du sol et donna quelques une de ces branches à Carla pour qu'elle en fasse des torches pour chacun d'entre nous.
Nos pas résonnaient dans ce tunnel.
Je me demandais sans cesse si j'avais bien fait de vouloir suivre jusqu'ici cette personne qui nous observés.

On apercevait enfin de la lumière devant nous. Ou plutôt de nombreuses lumières qui dansaient sur les murs de roches.
Plus nous avancions, plus nous pouvions entendre des rires aigus qui provenaient du fin fond de la grotte.
Une odeur désagréable se promenait dans mes narines. Une odeur similaire à de la moisissure, a quelque chose qui pourrissait où je ne sais quoi.
Une odeur de cadavre.
Nous étions tout les quatre figés.
Figés par l'angoisse, par le dégoût mais aussi par la tristesse.
Ma gorge se serrait tandis que des larmes humidifiées mes yeux rouges.

-Oh mon dieu...

Devant nous étaient étendu 5 cadavres. Ou du moins, ce qu'il en restait...
Des insectes habitaient leurs vieux os.
Carla, elle, ne faisait pas tant attention à cela. Elle gardait son cœur de pierre et continuait son chemin avec Max.
Voyant que je ne pouvais plus détacher mes yeux de ces horreurs, William me prit les deux mains :

-Lilly ? Regarde moi... ça va aller.

Le regarder dans les yeux me faisais beaucoup de mal. J'aurais tant aimée qu'il me prenne dans ses bras a cet instant.
On fini par rejoindre les autres, quand tout à coup des voix, des rires, des cris semblaient tourner autour de nous.
Il n'y avait personne en visuel, pourtant je ressentais leur présence... ils sont invisibles.
On se mit tous dos à dos, main dans la main. On essayait de les faire fuir avec les torches mais ça n'avait pas l'air de les déranger.

Et si on finissait comme les cinq cadavres...

Sorti de nulle part, une petites bille roula sous nos pieds et fit s'échapper un allô de fumée jaunâtre.
D'après ce que je voyais, je comprenais que cette fumée les rendait visibles.
Ils avaient un tin bleu foncé, était infiniment grands et n'avaient que de la peau sur les os.
Ils étaient munis de grandes mains, de doigts immenses et crochus ainsi que des dents acérées a en faire frissonner.
Ils s'approchaient de plus en plus de nous, le regard noir assassin.
Soudain, un son très aigu résonna dans la grotte et fit trembler le sol.
Sans qu'on ne puisse faire quoi que se soit, les monstres se mirent à gémir de douleur et partirent en groupe vers le fond du tunnel.

Notre rythme cardiaque pouvait enfin ralentir. Mes amis me fixaient d'un air fâché.

-Merci pour ton idée vachement sympa de venir ici parce que madame a vu quelqu'un y entrer ! Je ne te suivrai plus jamais, que ce soit clair. Rétorqua Carla.

-Je pensais avoir vu l'homme qui avait appelé au chalet...

-Tu pensais oui, et bien non.

Pendant que moi et Carla faisions une bataille de regard, Max et William essayaient de nous dire quelque chose mais nous n'écoutions pas.

-OH ! Les filles !

-Quoi encore ?

je me retourna subitement et vis cette personne, derrière nous.
C'était lui que j'avais vu courir par ici précédemment.
Il ouvra la bouche :

-Vous devriez me remercier, sans moi vous seriez mort jeunes gens. Maintenant suivez moi je vous prie.

On le suivi alors sans dire un mot.

***

Il nous emmena dans un cabanon en hauteur dans les arbres.
C'était assez petit, Il ne devait pas avoir beaucoup de visite...
Il n'y avait qu'une table et des petits tabouret éparpillés dans la pièce.
La vue était quand même bien malgré le paysage noir.
Je ne trouvais pas ça très sûr comme endroit lorsque des bêtes étranges se promenaient dans les environs.

-Comment faites vous quand ces... choses essaient de grimper à votre cabanon ?

-Ils ne voient pas en hauteur, ils ont une vision plus restreinte que la notre.

-Ah d'accord...

Il fit le tour de sa maison, et posa ses deux mains sur la table, la tête baissée.

-Asseyez-vous tous. Commençons...
Je m'appelle Samuel et je tiens à vous faire par du grand danger qui plane sur vous... Il est temps de parler de choses sérieuses, De Célia.

On se regarda, inquiet.

-Elle est ici, dans ce cabanon en ce moment même, mais dans le monde parallèle.