Adopted - Jikook

Chapitre 1

PDV Jimin :

Je m'appelle Park Jimin, je viens d'avoir 16 ans, et depuis maintenant une semaine, je suis dans un foyer. Pourquoi ? Parce que depuis des années maintenant, mes parents me frappent, parfois même mon père abuse de moi lorsque ma mère n'est pas à la maison. Tout ça a commencé après la mort de mon grand frère, Wonho. Je n'ai jamais vraiment comprit pourquoi,mais après tout, la raison on s'en fiche pas mal... J'avais à peine 6 ans à l'époque, et depuis ma vie a toujours été monotone. J'ai toujours eu du mal à me faire des amis, alors je suis plutôt quelqu'un de solitaire, mais pas par choix.

Ma vie suivait son cours, jusqu'à la semaine dernière. Comme d'habitude j'étais rentré des cours,j'avais foncé dans ma chambre pour essayer de ne pas croiser un de mes parents. Mais ma mère m'avait arrêter en chemin, m'envoyant une gifle en pleine figure.

- C'est à cette heure-là que tu rentre abruti !?

- J-J'avais cours aujourd-

Une autre claque me fit taire, je baissai la tête.

- La ferme ! Va plutôt préparé le dîner tiens ! Ton père va pas tarder.

Sans rien lui répondre je me dirigeais vers la cuisine et commençais à découper les légumes. Quelques minutes plus tard, on entendit la porte d'entrée s'ouvrir et soudain, un silence ce fit dans la maison.

- J'espère pour toi que le repas est prêt, ou t'auras affaire à moi Jimin ! hurla mon père.

Les battements de mon cœurs'accéléraient, tout comme le mouvement du couteau sur les légumes que je m'appliquais à couper. La femme qui me sert de mère fit son apparition dans l'entrée, que je pouvais apercevoir de la cuisine.Elle enlaça celui que je considérais comme un monstre, un être cruel, inhumain, puis sur un ton enjoué et limite aguicheur elle lança :

- Je vais prendre ma douche en attendant le dîner~

Mon père ne prit même pas la peine de répondre, elle était déjà monté dans la salle-de-bain. Je l'entendit déposer ses affaires alors que je m'activait avec ces fichus légumes. Je restais concentré pour ne pas me couper, sinon ils seraient énervés, ils m'en voudrait d'avoir gâcher le plat, et bien-sûr, ils me puniraient...

Je sentis soudain deux mains se poser sur mes hanches et une tête se poser sur mon épaule. Rien qu'à l'odeur du whisky et du tabac froid, je savais de qui il s'agissait.Mon cœur s'emballa un peu plus, redoutant ce qu'il pouvait arriver.Cet homme était capable de tout, je ne savais jamais à quoi m'attendre avec lui, et cela me terrifiait. De plus, ma mère était montée, ce qui lui laissait champ libre pour exprimer toute sa violence. Bien que je les hais tous les deux, ma mère avait toujours été plus « soft » que lui. Elle me giflait souvent,parfois me frappait plus violemment, mais avec mon père tout était bien pire.

Une envie de vomir me prit au tripes lorsque je sentis la main de mon géniteur passer sous mon jean. Je ne pouvais rien faire, et ne devais rien faire, sous peine de subir plus encore. Alors qu'il me murmurait à l'oreille de ne pas faire de bruit, une larme défila sur ma joue. Elle fut vite rejoint par une deuxième, puis une troisième, et je ne pus contenir aucune des suivantes.

Le silence régnait dans la cuisine, on entendait à peine les râles rauques de mon père mélangés à mes gémissements, provenant à la fois de mes larmes et du peu de plaisir qu'il me procurait. C'est ce qui me dégoûtait le plus chez moi, le fait que malgré toute la haine que j'avais, il m'arrivait d'éprouver du plaisir à son toucher. Je ne le voulais pas, mais je ne contrôlais pas mon corps après tout. Et lui, ce vieux pervers pédophile qui me sert de père, adorait se délecter des sons parfois obscènes qui franchissaient la barrière de mes lèvres.