Chapitre 6, Enterrement.☻

683 40 17
                                    

Je sortis de la salle de sport, je me dirigeais en silence vers l'appartement des anges. Il avait une ambiance froide dès que j'ouvrais la porte. Je m'avançais vers les anges, Tom me regardait avec haine. Ils ne me disaient pas tout, et je devais savoir la vérité. 

- Pourquoi vous ne me dites pas tout ?

- Pourquoi on te le dirait ? Me répliqua Tom.

- J'ai fait des erreurs, je sais, mais il faut aussi me comprendre ! Je me retrouve dans un paradis que je ne connais absolument pas, avec des Dieux qui décide de tout, des dictateurs, et il y a des créatures surnaturelles ! J'ai tué un loup-garou pour venir ici !

- Le problème, ce n'est pas qu'on ne comprend pas pourquoi tu veux partir, c'est que tu es persuadé que tu ne peux pas nous faire confiance. Tu crois vraiment qu'à part Tom, on voulait t'empêcher de dire au revoir à tes proches ? Dit Luke.

- Je ne suis pas contre je sais ce que c'est de perdre des proches. Dit froidement Tom, à moins que ça soit son ton de voie habituel.

Je regardais tout le monde, ils avaient l'air sérieux. Ils avaient raison, je devais être moins sur la défensive, je devais être plus à leur écoute. Ils vivaient dans ce monde depuis toujours, alors si je voulais comprendre ce que m'arrivais et savoir la vérité sur la mort de mes parents, je n'avais pas le choix. Ils avaient raison, je devais être moins sur la défensive, je devais être plus à leur écoute.

- Si vous m'emmener dire au revoir à mes proches, je vous promet d'être l'élève la plus attentive du monde, et je vous écouterais tout le temps. Dis-je avec fermenter.

- C'est d'accord. Dit Mon-El. Je t'emmène.

- Merci. Soufflais-je.

- Qui nous dit que tu ne nous trompes pas ? Demanda Tom.

- Ta gueule ! Dit Eliza en l'embrassant sur la joue.

L'activité repris dans l'appartement, Eliza et Aëlys partirent pour faire une patrouille dans la ville, tendis que Tom allait jouer au garde du corps de Cassiopée. Mon-El et moi, nous préparions à partir, nous marchions dans les couloirs, tout de même couleur. Un hôpital était le mot qui pouvait le définir, blanc, lumineux, un sol clair en moquette, deux trois personnes qui passaient dans les couloirs, un lieu presque vide. On arriva après avoir tourné un long moment, dans une pièce, grande, sombre, équipé d'un sol surélever au milieu, deux ou trois ordis contre le mur et une énorme chaîne en fer qui longeais le sol, elle semblait attacher quelques choses à l'autre bout, mais il fessait bien trop noir pour que je puisse en voir plus. Mon-El activa les ordinateurs, qui éclairaient un peu plus la pièce grâce à leurs écrans. Je pus ainsi voir la chose retenue par cette énorme chaine, un oiseau était là. Un simple oiseau, en m'approchant un peu plus près, je pus voir que c'était le même que dans le jardin d'Ophélia, un Ariane. J'entendu Mon-El me dire rapidement que les oiseaux de son espèce étaient utilisés comme oiseaux voyageurs pour pouvoirs recevoir des lettres, des messages importants, bref que c'était la poste du paradis. Après quelques minutes, encore un BIP aigu résonna dans la pièce, puis le sol surélevé s'illumina, et une énorme éclaire frappa ce sol dans un bruit qui me procura des frissons. Mon-El me fit signe de traverser l'éclaire, mais je ne bougeais pas, je ne voulais pas mourir après tout la dernière fois, j'avais dû suivre des démons et Tom (ceux qui sont pareils à mes yeux) et si le voyage se passait mal ? J'allais mourir ! Mon-El me prit la main et me força a le suivre, il traversa l'éclaire en premier, je ne pus m'empêcher de crier quand je traversais l'éclaire. Je sentie une main se poser sur ma bouche, je rouvrir les yeux et vue Mon-El, assez proche de moi, même très proche. Je m'en fichais royalement, j'étais trop occupé à le regarder dans les yeux, qu'il était beau. C'était un peu cliché, je sais, de tomber amoureuse où bien même d'être attiré par un garçon alors que je ne le connaissais que depuis la veille, mais c'était le cas. Mon-El me fessait de l'effet, et au vu de ses joues qui rougissait légèrement, je compris que moi aussi, je lui fessais de l'effet. Je détournais le regard pour voir où nous nous trouvions, nous étions non loin du cimetière, génial.

- Pourquoi, on est ici ?

- J'ai programmé notre arrivée à l'endroit où se trouvait Jeanne.

- Il m'on ne pas enterrer quand même ? Demande-je en me dirigeant vers le cimetière.

En entrant un grand groupe de personne étaient réunis autour d'une tombe. Je courus jusqu'à cette tombe, et bousculai des gens pour pouvoirs voir qui était enterrer, je me retrouvais au premier rang, une larme coulait sur ma joue, puis deux, puis un torrent de larmes et de douleur creusais mes joues. Je relus la pierre tombale encore une fois, pour être sûr.

Olympe Avril (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant