MARTINE VOLE LE NEZ DE VOLDEMORT ÇA TOURNE MAL! -hand spinner à gagner (no fak)

Élément Perturbateur

Quand Martine révéla à ses parents qu'elle attendait un foetus, ils s'approchèrent d'elle et lui tapotèrent l'épaule.
Puis se retirèrent pour aller regarder le prix des vols pour le Groenland.

Elle ne les revus plus jamais.

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Sa tête sonnait avec le vacarme que faisait la sirène de l'ambulance, elle n'entendait plus que ça. Son corps ne lui répondait plus non plus, du moins elle ne le sentait plus. Rien que bouger la tête semblait être fénoménale dans l'instant. Elle sentait qu'elle avait les yeux ouverts aussi, mais ne voyait rien, ou quelques lumières floues apparaissaient par moment. Parfois, elle se sentait quitter le sol puis retomber doucement. Elle planait?
C'était donc ça les effets de la drogue?
Mais elle n'avait pas pri-

Martine eut comme une révélation et se réveilla en sursaut, les sens en alerte.
Elle se crispa de plus belle quand elle reconnue un décor d'hopital et des chirurgiens et sages-femmes qui la dévisageait. La jeune femme baissa la tête pour regarder le bas de son corps : il était, de son point de vu, caché par une blouse de patient. Par contre les medecins, eux, avait une belle vue. Elle comprit tout de suite.

"AAAAAAAAAAARRRRRRRRRRH", entendit-on hurler de douleur jusqu'à l'accueil de l'hôpital.
- "Vient chérie, on s'en va", dit un homme à sa femme qui avait le crâne ouvert.

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"Devine c'est qui!", retentit une voix d'enfant, alors que les yeux de Martine venait d'un coup d'être recouvert par deux petites mains pâles.
" - OH c'est Golum!
- Nah perdu Môman, c'était Tom", ricana un petit garçon d'à peine quatre ans.
Il montrait ses dents, qui avaient sérieusement besoin d'un coup de dentifrice, tout fier.
La jeune maman lui frotta la tête, car l'enfant était né avec une calvitie, en lui rendant un sourire hypocrite.

Quand il s'éloigna pour retourner jouer avec les Playmobils, sa mère le fixa pensive.
Comment avait-elle pu créé un tel monstre? Enfin, c'était un enfant adorable, mais qu'est-ce qu'il était moche : pas de cheveux, la tête écrasé, maigrichon, les yeux tout le temps plissés avec son rire de gogole, et la particularité étonnante de sa peau extrêmement blanche qui tirait vers le gris.
Pourtant tout le monde dans la famille de Martine était beau, y comprit elle.

La seule chose qu'elle appréciait chez lui, était son petit nez parfaitement taillé avec de petites tâches de rousseurs dessus. Elle pencha la tête et lâcha un "Awwh" à cette pensée.
Tom le remarqua et sourit, tout content qu'on le trouve mignon (ce qu'il croyait).

Sa mère de 17 ans se leva et se plaça à ses côtés. Elle lui pinca le nez une seconde et se retira.

"J't'ai piqué ton nez Tom, dit-elle en montrant ses dents blanches.
- Aaa! Môman rend moi mon nez!"

On aurait pu croire que c'était Tom qui aimait ce jeu, mais c'était Martine qui ne pouvait s'empêcher de lui tripoter le museau. Elle rigola gentillement.

" - D'accord, je te le rend. Mais si tu reviens encore de l'école avec des bleus, je te le confisquerais.
- Mais Môman, les autres enfants me frappent à l'école!
- Pas de mais Tom! Et fais toi des amis aussi", ordonna t-elle en lui remettant son nez.

Elle quitta la pièce, laissant son fils au dépourvu.

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Il le devait, pour sa mère.
Un démon, Le maître des Ténèbres, Le Diable en personne et donc son boureau en grande-section devant lui, Tom s'avançait, courageux et avec cran. À reculons par contre, il n'allait tout de même pas l'affronter.

D'un coup, le grand qui martyrisait Tom, se retourna. Il le voyait s'éloigner de lui et fronça les sourcils.

"EH Tomoche tu m'évite?!" lança le futur yakuza en criant.

"Tomoche" ne répondit pas et se crispa quand le méchant s'approcha.
Le temps de se demander si il valait mieux le soudoyer ou courir, le jeune garçon de quatre ans se retrouva avec un poing en plein dans le visage, lui écrasant les yeux, ouvrant sa lèvre, mais surtout, il sentit les os de son nez craquer.

" - B-Baka! Tu ne comprendras jamais mes sentiments", rajouta son boureau en sanglot.

Celui-ci se retourna dramatiquement, on pu appercevoir une larme brillante tomber, laissant notre héro par terre, agonisant.