Péripéties

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Comme d'habitude, personne ne c'était préocupper de lui alors qu'il gissait par terre.

Tom était rentré en classe défiguré. Après avoir effrayé sa maitresse et la moitié de la classe, il fut renvoyé chez lui.
En sortant de la salle, il put entendre une jolie petite fille, aux cheveux épais et châtins, qui sentait bon l'odeur des vieux livres, murmurer :

"Uwah! C'est la vraie Marine le Pen tu crois?
- C'est vrai que c'est inquiétant." y répondit un roux qui avait de la bave de limace dans le coin de la bouche.

Ça le hanta tout le long du chemin de retour.

Sa mère étant en pleine promotion de lasagnes à la viande de cheval, il devait rentrer à pied de lui-même.

Il était seul, les os du nez surement en compote (c'est de famille), la remarque de la jeune fille passant en boucle dans sa tête, les jambes fatiguées. Une vraie torture.

Les larmes lui monta aux yeux, mais il se retint et passa vite son bras sur ses yeux pour les essuyer.

"Je ne ressemble pas à Le Pen!"

C'est bien d'être optimiste, songèrent le narrateur et les lecteurs.

~~~

"Rooh noonn.. Nonn Tom, mais non.." pleurnicha Martine quand elle découvra Tom sur le parquet du salon, au bout de sa vie et essayant d'avaler un Playmobil.

"- Môman!" s'écria le garçon, son visage s'illuminant et lachant le pauvre jouet.

Elle était son rayon de soleil. Elle au moins, prenait soin de lui et l'aimait. Chaque jour, elle était plus lumineuse, attentive, rigolote et tout les compliments du monde au féminin!

Sa journée pouvait avoir été la pire de la galaxie, le soir, sa mère réapparaitra toujours pour lui redonner le sourire.

" - Tom.. Mon dieu, espèce de petit con."

Le concerné ravala sa joie et se tut à l'entente de la fin de sa phrase.

"Je vous avais prévenu jeune homme! Vous êtes privé de nez tout le temps que vous serez harcelé à l'école et que vos professeurs ne feront rien."

Elle mima de lui chopper le nez. Bien sûr Martine n'était pas sérieuse, elle était mécontente mais ce serait le comble de le punir alors que son camarade d'école c'était déjà occupé de le faire.
Elle se leva en emportant son fils, figé, sur son épaule jusqu'à sa chambre, où elle le mit en pyjama et le coucha à 19h, afin qu'il puisse faire de beaux cauchemars aussitôt.

Mais cette nuit, Tom n'eut pas besoin de s'endormir pour faire un cauchemar.

Après être resté 7h inconscient et statique, il se leva sans un mot et se dirigea vers la salle de bain.
Il prit un tabouret et monta pour être au dessus du lavabo, puis observa son reflet dans le miroir.

Son nez était toujours là. Pourtant il aurait juré que sa mère le lui avait prit.
Le garçon leva son bras pour toucher ce nez avec ses petits doigts. C'était flasque et on pouvait entendre frotter de la matière dures à l'intérieur.

Un faux! Tom n'était pas dupe mais ne put contenir sa rage. Elle, sa confidente, sa seule amie, sa mère, avait tenté de le tromper!
Il ouvrit violemment le tiroir et en sorti le ciseau coupe-ongle.

~~~

Dans une charmante commune de métropole. Il y avait un charmant appartement suivant le modèle d'un appartement ordinaire. Mais celui-ci était différente d'un appartement ordinaire, car à l'intérieur se trouvait une charmante porte qui donnait sur une charmante chambre, remplie de peluches géantes et de petits doudous charmants.
Par contre, ce qui était moins charmant, c'était le monstre qui s'y terrait.

Un bruit de tiroir claqua dans toute la maison.

Enfoui sous les animaux en mousse et personnages loufoques, deux yeux rouges s'allumèrent, le regard enragé. La créature se redressa brusquement dans le noir. Elle se tourna vers son réveil qui affichait 2h du matin passé.

Le monstre se débarrassa de sa couverture de peluches, et se leva jusqu'à la porte de sa chambre en hurlant hystériquement.

Elle déambula dans le couloir et fonça dans la salle de bain. Elle plaqua la porte, qui tomba à terre sous son poid.
Une petite tête se tourna calmement vers la bête qui souflait bruyamment.


Mais au lieu de détruire les oreilles de tout le monde, cette dernière redressa lentement la tête vers son fils. Les yeux ronds, son visage se décomposant.
Sous le coup du choc et de l'horreur de la scène se produisant devant elle, Martine lâcha un long hic poussé du fond de la gorge..

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Petite réécriture de la fin, qui n'était pas à mon goût :(

Mais qu'est-ce que Tom a bien pu faire pour effrayer sa mère ainsi?

ET BAH MOI JE SAIS AHAH. La réponse dans l'élément de résolution

MARTINE VOLE LE NEZ DE VOLDEMORT ÇA TOURNE MAL! -hand spinner à gagner (no fak)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant