La Vraie Vie...

Trop tard

25 juillet 15h30, je me tiens devant le prêtre dans ma robe blanche fixant mon petit ami. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment j'ai pu en arriver là, aujourd'hui, entourée de toute ces personnes. Comment j'ai pu passer de célibataire invétérée à presque mariée en l'espace de 2 ans. Je perds la notion du temps repensant à ces derniers années, je ne prête plus vraiment attention au prêtre et ces paroles, j'entends de loin comme sorti d'un rêve éveillé Ben répondre oui à la célèbre question, mais je n'y prête pas vraiment attention étant complètement perdue. Le prêtre, père Maurice se met à me fixer et à me parler, enfin je crois je n'en suis pas sur j'essaie de me re concentrer me disant mentalement, m'engeulant même que c'est un jour important et que je dois me concentrer et arrêter de divaguer. J'entends enfin le père Maurice finir sa phrase. Sa y est le moment est arrivé la question est posée et je dois y répondre cela devrait être facile toutes les personnes ici attendent la même et unique réponse, un mot, trois lettre, mais une importance, une pression, si je dis se simple mot si j'arrive à prononcer ce simple oui je ne pourrai revenir en arrière, ma vie changée de toute les manières possibles, alors au lieu de répondre directement avec l'exitation et l'empressement que je devrais employer je reste statique, silencieuse, jetant des regards partout dans la pièce, ils me fixent tous, les regards de plus d'une cinquantaine de personnes ne me lâche pas d'une seconde même l'espace d'un battement de paupières. Paniquant je dirige les yeux vers mes parents ma mère me fais signe de répondre vite avant qu'elle ne fasse une syncope mon père lui hausse juste les épaules, les parents de Ben sont à côté j'en profite donc pour les regarder sa mère me fusille du regards et jette un regards désespéré à son fils comme indiquant la remarque assez ironique le célèbre Je t'avais prévenu. Je baisse le regards et me dis que mes escarpins sont très intéressants. Je vois la main de Ben tremblais légèrement lorsque qu'il essaye de me prendre la main en murmurant mon prénom. Paniquant de plus en plus je me retourne vers mes demoiselles d'honneur enfin surtout une, Mélissa, ma meilleure amie depuis l'école primaire, je sais que c'est la seule et unique personne qui va, qui me comprend dans cette église, elle me fait un signe de tête m'indiquant que c'est ma décision et qu'elle m'appartient à moi et à personne d'autre et que malgré tout elle sera la pour moi et me soutiendra. Rassurée par ce dialogue silencieux j'attrape ma robe et me met à courir vers la sortie sous le regards étonné des invités. Je cours de plus en plus vite le sourire au lèvre, je fonce vers la voiture que je démarre en roulant le plus loin possible de l'église, m'enfuyant le plus loin possible de Ben, ces horribles parents et de toute cette foutue vie abjecte que je m'entétais à essayer d'apprécier. La musique à fond, les cheveux au vent je me mis à apprécier cette liberté enfin retrouvée. Pendant que j'hurlais plus que je ne chanter je ne pensais pas au conséquences de mes actes tout simplement car je m'en fichais tout simplement, j'avais gâchée deux ans de ma vie avec Ben et je mettais réveillée tard, trop tard.