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par _Implosion_

par @_Implosion_

Quand j'entendis frapper à la porte, je me pressai d'aller ouvrir et me jetai dans les bras de Ricky.

-Ça va petit cœur ? Me demanda-t'il.

-Non..

Les larmes commencèrent à monter quand je lui racontai ce qui c'était passé. Au début, il me demanda des comptes sur le fait que je lui ai menti, car j'étais bien en couple, puis il me prit dans ses bras et me serra très fort contre sa poitrine.

Il commença à me faire des bisous dans le cou, puis des papouilles sur les mains, puis sur mes bras...

-Emy, c'est quoi ce bordel ?! Demanda-t'il en apercevant mes cicatrices le long de mon bras.

-Eu.. Rien.. dis-je en redescendant la manche de mon pull dessus pour les cacher.

-C'est pas rien.. Tu le sais parfaitement..

-Mais si.. J'étais pas bien, c'est tout..

Il s'accroupit devant moi et me dit :

-Pourquoi t'as fait ça ? Je veux la vrai réponse.

-J'en pouvais plus.. Trop de problèmes..

-Écoute moi bien : c'est pas une solution à tes problèmes ! Tu sais que tu aurais pu te tuer !?

A la fois énervée et à bout de force, je me levai d'un coup et lui criai:

-ET ALORS ! PUTIN MAIS QU'EST-CE QUE ÇA PEUT BIEN TE FAIRE ?! Tous le monde s'en fiche de moi.. Personne m'aime ici..

-Si..

-À oui ? Eh bah j'aimerai bien savoir qui.. dis-je d'un ton désespéré, en m'asseyant sur le canapé.

-Moi.. Moi je t'aime..dit-il.

Cette phrase me transperça le cœur. Je me mis alors à trembler, et mon battement de cœur s'accéléra, tandis qu'il me regardait dans les yeux et me fixait en attente de réponse.

-Non, tu m'aimes pas... C'est cette fille dont tu me parlais l'autre jour que tu aimes !

-Cette fille dont je te parlais l'autre jour c'est toi !

Sans rien dire de plus, il sécha mes larmes avec ses mains et souleva la mèche de cheveux qui cachaient mes yeux. Puis il prit mon visage et m'embrassa tendrement, durant de longues minutes.

Quand ce bel instant prit fin, il reprit:

-Je t'aime vraiment tu sais, mais il va sérieusement falloir que t'arrête de te mutiler..

Il m'embrassa une dernière fois sur le front et repartit, l'air de rien, me laissant seule chez moi, des étoiles dans les yeux.