Théa était attachée à une chaise, des fils étaient branchés sur chaque partie de son corps et une sorte de couronne électronique ornait sa tête. C'était choquant à voir, ils se sauraient crus dans un film de science-fiction à la scène qui tournait mal.
Elias rechargeait son arme et les garçons brandissaient à vue des médecins leurs armes blanches. Tous les hommes se retournèrent, certains lâchèrent leurs carnets et d'autres reculèrent de quelques pas, effrayé par toutes les armes pointaient sur eux.
- Débranchez ses fils, suggérait Elias en pointant du viseur le plus proche infirmier.
-Nous ne pouvons pas, répondît l'homme en mettant ses mains en l'air, essayant de se faire passer pour l'innocent.
Il était âgé d'une quarantaine d'années, blond et portait un badge avec son nom inscrit dessus. Les personnes ici avaient un visage malsain, qui n'inspirait pas confiance.
-Je vous conseille de poser vos armes et de vous rendre, conseillait un plus jeune en s'approchant avec les mains devant lui.
-Vous pensez vraiment que vous êtes en position de nous donner des conseils ? L'interrogeait Ian, ahuri par la réponse. Il s'approcha de l'homme et le toisa de son mètre soixante-quatorze. Je vous en donnais un de conseil, débranchez ses fils vite immédiatement avant que je ne m'énerve plus que je ne le suis déjà.
L'homme déglutit avant de reculer de quelques pas. Elias voyait l'homme à qui avait la première fois adresser la parole regarder derrière eux. Ce n'était vraiment pas bon signe et son doute fut confirmé quand l'homme hocha la tête sans aucune raison.
-Cachez-vous, vite ! Criait Elias aux trois garçons qui écoutèrent vite avant d'entendre plusieurs balles ricocher sur le sol.
Les soldats avaient réussi à pénétrer dans la pièce et avaient formé un arc de cercle derrière eux à une dizaine de mètres. Swann s'était mis à l'abri derrière un gros bureau et Elias l'avait rejoint. Ian et Tobias étaient eux, derrière de grands appareils en face des garçons.
Swann tira le tiroir au-dessus de leur tête en espérant y trouver quelque chose d'utile, il y avait un pistolet avec un petit chargeur de vingt balles. Cela ferait l'affaire. Les soldats arrivaient vers eux avec prudence et Elias risqua de sortir sa tête et tirer sur eux.
La première balle partie taper dans la porte derrière eux et la seconde l'a suivie de près. La troisième fut la bonne, elle toucha l'épaule d'un grand blond à casquette. Ses coéquipiers répliquèrent et Elias du se ranger vite à l'abri avant que les balles ne fusent vers le bureau. Il en profita pour recharger son arme tranquillement pendant que Swan tirait, touchant 3 soldats.Tobias faisait signe aux garçons, de se retirer mais Ian ne voulait abandonner Théa. Les médecins avaient déguerpi dans un coin de la pièce emmenant Théa avec eux, fort heureusement avec tous ces tirs.
Swann vu alors la bouteille d'oxygène entreposée sur une étagère près des soldats. Cette fois-ci, c'était eux qui étaient en position de faiblesse. Il cadra son tir avec précaution et appuya sur la détente. La balle percutait, un quart de seconde plus tard, la bouteille qui explosa dans un bruit sourd. Ian du se boucher les oreilles à cause du sifflement qui lui montait à la tête.
Bien vite les garçons partirent par la même porte où les médecins s'étaient enfuie avec Théa.Un autre couloir semblable aux premiers quand ils étaient rentrés dans le bâtiment se présenta à eux.
Néanmoins c'était des portes double battants cette fois-ci et non des portes en métal. L'ambiance du bâtiment était austère, surtout quand ils arrivèrent dans la pièce principale, l'accueil. Elias comprit bien vite qu'il s'agissait d'un vieil hôpital abandonné mais la question qu'il se posait était pourquoi menaient-ils des expériences dans celui-ci ? Tobias ne préférait pas savoir la réponse et s'engagea derrière le grand comptoir. Swann l'y rejoint et ils fouillèrent dans le tas de papiers.
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Elias
Science FictionElias était heureux, il avait une famille aimante et une bande d'amis proche. Mais quand, du jour au lendemain sa vie se bousculait, il comprit bien assez tôt que sa vie idyllique n'était que passive. À l'intérieur du monde auquel il est emprisonné...