La musique est importante
Au début ça ne part de rien, c'est juste un petit bruit, quelque chose qui recommence encore et encore, ce n'est pas agaçant c'est juste le commencement. Le bruit te décroche un petit sourire, un petit souvenir. On a beaucoup de souvenir, énormément et pourtant quand on nous demande de raconter un souvenir heureux on a l'impression d'en avoir très peu.
On a cette sensation d'inconfort, notre cerveau nous démange, on a l'impression de ne pas arriver à se souvenir alors que pourtant c'est simple. À moins que nous n'ayons jamais été réellement heureux, après tout qu'est-ce que le bonheur ? Est-il propre à tout le monde ou alors à chacun ? Avons nous un bonheur différent en chacun de nous ?
Alors on ne comprend pas, on baisse les yeux et on se rend compte que le bruit redondant qui est présent depuis le début n'est autre que le bruit de nos pas. Vers où allons nous ? Dans quelle direction ? On ne sait plus, on arrive plus à s'en souvenir, alors on marche tout droit avec l'espoir de se rappeler là où on veut arriver.
Mais avant d'atteindre notre objectif, n'est-il pas mieux de savoir d'où nous venons ? On regarde dernière nous paniqué, on détail le paysage mais on ne remarque rien. Les alentours sont plats, les arbres sont aléatoires, l'herbe est verte, le chemin sur lequel nous marchons n'a pas de carrefour.
Nous n'avons pas de choix à prendre, nous avons juste à marcher droit. Mais nous nous posons trop de question, on veut retourner en arrière pour se souvenir, on veut avoir le choix alors que si il s'imposait à nous on le prendrait au hasard.L'humain est chiant, il est compliqué, il ne sait pas ce qu'il veut. Il veut juste que tout soit simple alors qu'il se complique la vie. Il veut avoir le choix alors que lorsque les autres prennent les décisions à sa place il est soulagé. Pourquoi ? Parce qu'on ne prend pas de responsabilité.
Sommes nous responsable alors que nous empruntons un chemin uniforme, droit et sans relief ? Il n'y a pas de monté pour nous demander de faire des efforts, il n'y a pas de descente pour nous demander d'accélérer.On va souvent trop vite, dans nos geste, dans nos paroles. Lorsque la colère s'installe ou alors lorsque nous sommes simplement impatient. On devient trop rapide bien trop imprévisible.
Alors on en a marre de ce trait de notre caractère, on aimerait bien pouvoir réfléchir avant d'agir, peser le pour et le contre dans chaque situations, être maniaque et bordelique à la fois. Car oui le genre parfait est contradictoire. La personne parfaite doit être gentille mais pas trop, marrante mais pas trop, intelligente mais pas trop. Elle doit posséder n'importe quelle qualité tout en en possédant le défaut opposé.
Alors on ne comprend plus rien, on regarde autour de soit à la recherche d'un indice mais on se rend juste compte que nous ne sommes que des êtres humains comme la Terre en compte des milliards.
Mais pourquoi sur cette Terre il n'existe pas quelqu'un de parfait ou quelqu'un qui peut nous expliquer comment l'être, quelqu'un qui nous comprend ?Parce que la seule personne adepte à comprendre autrui n'existe pas. Seul nous pouvons nous comprendre mais même nous n'y arrivons pas.
Alors on crit, un appel au secours sans doute ou un cri de rage peut-être mais on en a plus rien à foutre, on veut voir la fin de ce chemin qui semble infinie.
Alors on commence à courir. On essaye de mettre fin à cette succetion d' "alors" qui nous prend la tête depuis tout à l'heure. On veut accomplir cette épreuve qui n'en est pas une, on veut être fière pour quelque chose qui n'a aucun sens.On en voit la fin, on y est presque ou alors c'est un mirage ? On se pose encore trop de question alors que nous avons juste à avancer, à ne pas se soucier d'où nous venons et juste penser au présent et à ce futur qui nous attend.
On commence à sourire, les larmes coulent sur nos joues. Donc on ne sourit pas ? On pleurt ? Mais pourquoi pleurons nous ? Parce que la fin est devant nous ? Parce que l'histoire se termine ? Parce qu'à trop chercher le futur nous avons juste réussi à terminer ?On tombe.
La fin était une falaise, le chemin n'avait pas de destination, juste un gouffre. Le sourire s'efface, les larmes prennent du sens, le temps s'arrête. Le passer, le présent et me futur se mélange. Nos souvenirs semblent réel, nos rêves semblent vécu.
Mais rien de tout cela n'est vrai, tout cela n'était qu'une illusion. Le chemin ne sera jamais uniforme, le paysage ne sera jamais plat, l'humain ne se posera jamais les bonnes questions.L'humain ne sera jamais parfait.
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Défouloir.
عشوائيCe livre n'est pas une histoire c'est juste un livre un peu "four tout" (je pense pas que ça s'écrive comme ça). J'ai décidé d'écrire un chapitre dans ce livre quand l'envie m'en prendra sur tel ou tel truc pour me défouler (d'où le titre du livre...