Nouveau Départ

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[ Chapitre 09 : « Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l'avenir. » ]

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Mon cœur battait la chamade, je sentais mon estomac se noué progressivement et mes jambes trembler d'angoisse. Je venais tout juste de frôler un grave accident, à voir la mort.

Je regarde Vanessa qui me tenait toujours le bras. Elle me soufflait quelques mots qui à l'instant me paraissait totalement incompréhensible, j'étais trop tétanisée par ce qui venait de se passer. Vanessa, ma pire ennemie​ jusqu'à aujourd'hui venait de me sauver la vie en me tirant en arrière, vers le trottoir. J'étais à deux doigts de me faire renverser par un automobiliste totalement disjoncté.

– Neïssa ? Ça va ? Tu veux qu'on aille à l'hôpital ? S'exclama gracieusement mon père.

– Non, c'est bon... Ça va aller. Murmura-je avec le peu d'effort qu'il me restait.

– Sûre ? Reprit-il.

– Oui...

Puis il reprit le chemin vers la résidence sans dire un mot, à présent je marchais prudemment au côté de Vanessa. Au moment, où nous sommes arrivés devant la résidence, je ne pu m'empêcher de saisir son bras et de lui glisser à l'oreille un petit « merci ! » qui en disait long.

C'était la moindre des choses que je pouvais faire, après tout elle n'était pas aussi méchante que je le pensais. En guise de satisfaction, elle se contenta seulement de me lancer un de ses plus rayonnant sourire, pour ensuite saluer mon père et partir. Et ainsi elle s'en alla.

La première chose que je voulais absolument savoir, c'était d'où elle connaissait mon père ?

Mais vu l'ampleur des évènements, poser ne serait-ce qu'une question à mon père, serait déclarer mon arrêt de mort. Je le voyais bien qu'il était énervé... Très énervé. Je n'osais pas trop parler, donc dès que nous sommes arrivés à l'appartement, je me faufila le plus discrètement possible jusqu'à ma chambre.

À peine entrée dans ma chambre que je me suis affaissée de fatigue sur mon lit. Cette journée a été riche en émotions, et très longue. Beaucoup trop longue à mon goût. En y repensant, je me demandais vraiment où est-ce que Rayan était passée ? De toute façon, après cette journée je n'allais plus lui adresser la parole. Je sais que c'est gamin mais il venait tout de même de me «poser un lapin». Il m'a fait attendre pendant des heures sans succès, il n'était jamais venu.

Peut-être qu'il a eu un empêchement ? Ou peut-être que son combat de boxe s'est mal passé ou... Il y avait tellement de possibilités pour expliquer son absence. J'étais tiraillée​ par l'envie de connaître les raisons exactes de ce manque et d'un autre côté je ne voulais rien savoir.

A force de trop penser à ça, je finis toujours avec un mal de tête horrible. Je me lève pour aller prendre ma douche. Je ressors, met mon pyjama puis me dirige dans la chambre de mes jumeaux d'amour. Qu'est-ce qu'ils sont mignons quand ils sont endormis.

Je m'approche du lit de Jaïden pour lui faire pleins de gros bisous étant donné quand temps normal il m'aurait lamentablement repoussé car « il n'aime pas les filles ». Oui, oui, mon petit frère est assez spécial. Je lui remet bien sa couette, puis me rapproche du lit d'Haïden. Ah la la, qu'est-ce qu'elle est mignonne ma petite princesse quand elle dort. Je me contentai seulement de sourire à moi-même​. J'ai vraiment de la chance de les avoir, sans eux je ne sais pas ce que je serai.