“[ Chapitre 03 :
«J’admire ceux qui continuent à danser même lorsque la musique s’est arrêtée, car ce sont ceux qui continuent d’avancer lorsque tout espoir est perdu» ]
J'étais toujours devant le lycée avec Khadjidja et Johanna, je les serraient fort contre moi, j'en avais vraiment besoin...
« – Allez grosse tête, arrête de pleurer ! Répliqua Johanna.
– Johanna ! S'écria Khadjidja.
– Quoi ?
– C'est comme ça que tu consoles ta copine toi ?
– Bah oui... »
Et puis, elles étaient partis dans un long débat. Elles avaient même réussi à me rendre le sourire, alala elles sont uniques ces filles.
« – Ah tu vois elle rigole. C'est qui la meilleure ? Insistait Johanna.
– Lol, surtout pas toi. Répond Khadjidja.
– Rire. Bon arrêter les filles. C'est vous deux les meilleurs. Dis-je en riant.
– Ah tu veux sûrement dire que c'est moi ?
– Euh tu comprends le français Johanna ? Répond Khadjidja.
– Haha.. »
Elles sont vraiment des cas particuliers, mais c'est pour ça que je les aiment.
« – Bon moi je vais rentrer, il se fait tard la. Dis-je en regardant ma montre.
– Oui nous aussi. »
On s'étaient levées puis on avaient chacune pris le chemin pour rentrer chez soi. Comme à mon habitude, j'avais pris mon bus, écouteurs aux oreilles, j'étais dans un autre monde. En écoutant en boucle une chanson qui me rappelais quelques passages de ma vie.
Enfin arrivée, je descends du bus et me dirige vers ma résidence. Fidèle à ma coutume, je prends les clefs qui se trouvaient sous notre paillasson, ouvre puis entre.
Un étrange silence régnait dans l'appartement. Mon père était au téléphone avec je ne sais qui, j'avais entendus quelques chuchotement donc j'en ai conclus qu'il était au téléphone. Et les jumeaux ? Je ne sais pas. J'allais traversée le couloir qui menait à ma chambre, lorsque je m'arrête soudain devant la salle de travail à mon père. Il était au téléphone, et était de dos à moi. Je pense qu'il ne m'avait pas vu. Il avait l'air énervé, et parlais très vite. J'avais pu comprendre ses quelques mots :
« – Fou toi de moi ! Si je te retrouve, t'es une femme morte d'accord ? J'en ai rien à foutre moi. Reviens SEULE et on en parlera calmement. »
Après cette phrase il a fortement tapé sur son bureau, j'en ai sursauter tellement j'étais surprise par une tel violence. Il s'est de suite retourné vers moi puis à raccroché sans répondre. Il me regarde pendant un instant puis dit :

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Romantizm« - Je veux que tu me promettes de ne jamais me faire de mal.. - Et toi de ne pas m'abandonner. » Ils étaient tout deux totalement différents, mais leurs passés similaires les a réunis. Allait-il tenir sa promesse envers elle ? Neïssa est une jeun...