Nouveau Départ

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[ Chapitre 07 : « Même si tu ne sais pas totalement où tu vas, ne cesse jamais d'avancer. » ]

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Mon professeur venait de nous séparer. Et à vrai dire, je comprenais totalement sa décision. J'ai ensuite suivie minutieusement les moindres​ détails​ du cours et je suis restée​ concentrer jusqu'aux dernières secondes de l'heure.

Enfin passons, le reste de la journée s'était super bien passé. Avec Johanna, nous n'avions pas eu l'occasion​ de terminer notre discussion étant donné qu'après les cours, son frère était venu la chercher en voiture. Bien évidemment, elle m'a proposé de monter avec eux mais j'ai refuser et je suis rentré à pied chez moi.

À mon arrivée, j'ai pu constater que mon père n'était pas seul, il était entrain de discuter avec quelqu'un dans le salon. Je suis d'abord partis déposer mon sac puis je suis retourné pour saluer mon père.

« Salut papa je... » Dit-je en découvrant la personne avec qui mon père conversait.

J'étais juste abasourdi, non pas par l'atmosphère dans laquelle​ je me trouvais à l'instant mais plutôt par la personne qui se trouvait dans mon salon. Une femme assez élégante, raffinée, chic... Sûrement une collègue à mon père.

- Ah Neïssa, t'es déjà rentrée ? Dit-il en regardant sa montre.

- Oui, oui...

- C'est rien, tu tombes bien. Je te présente Lucianna ma nouvelle collaboratrice, et Lucianna je te présente Neïssa, ma fille. Dit-il fièrement.

Ainsi, la ravissante jeune femme s'est levée pour me déposer un léger baiser sur ma grosse joue rebondie.

- Enchantée. Dit-elle en souriant.

Je lui sourie brièvement, au moment où j'allais repartir, mon père m'interpelle une nouvelle fois :

- Reste là, tu va où ?

- Euh je vais dans ma chambre. Répondis-je hésitante.

- Assis toi, tu va faire plus ample connaissance avec Lucianna.

Je n'avais pas trop le choix en même temps. Je me suis alors assise, et ainsi je les ai écouter converser pendant des heures. Ah la la, qu'est-ce qu'elle est bavarde cette Lucianna. Ils ont passées la moitié du temps à rire et a parler de leur travail. J'étais comme inexistant. Agacée, je me suis éclipsée dans ma chambre. Et je pense qu'ils n'ont même pas remarquer mon absence. Tant mieux.

Je suis rester enfermée dans ma chambre pendant​ tout le reste de la soirée. La fatigue s'empara très vite de moi, aussitôt je m'endormis dans les bras de Morphée.

[ ... ]

« Hahahaha ! »

Ces rires incessants ne cessait de perturber mon sommeil. Cela faisait plus de quelques minutes que je m'étais réveiller et que j'entendais ces rires.

Alors je me lève de mon lit, en veillant à ne faire aucun bruit jusqu'au salon. J'étais à présent devant l'entrebâillement de la porte, je pouvais y entendre :