17.

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Le bureau du prof est ouvert, il se tient sur sa chaise d'un air sérieux et stricte. Il remarque ma présence et m'invite vivement à m'asseoir sur la chaise en face de lui,  seul le bureau nous sépare et tant mieux ça diminuera l'effet lama de ce prof.

"J'attends vos explications mademoiselle Osborne ! Pourquoi frapper et gifler un camarade de classe ? D'ailleurs vous lui présenterez vos excuses à ce jeune homme." Dit le prof d'un ton sévère.

Attention ça ne va pas être du jolie, jolie. Je vais pas du tout m'excuser moi. La colère monte et je me retiens d'hurler sur ce prof débile.

" Alors j'aurais dû laisser cette personne qui m'a TRIPOTER les fesses et lâcher des propos déplacé et pervers en paix. Vous vouliez que je laisse passer ce genre de comportement ? Vous tolérez ce type de comportement ? Vous savez monsieur ce genre d'acte c'est du harcèlement, ça commence par des phrases du type " elle est bonne" et j'en passe puis on en vient à des gestes déplacer et après c'est quoi l'étape suivante ?" Dis-je à la limite de l'étriper et d'hurler. #TeamFeminist

Dire qu'à la fin de mon discours je n'avais plus de souffle tellement j'en ai dit et c'est pas fini encore. Mais n'empêche ça fait du bien de vider son sac. Je vois qu'il fronce ces sourcils, reste perplexe devant mon discours. Le fait que je lui parlé comme si je l'avais agressé le met en colère.

" Je comprends votre colère mademoiselle mais nous ne tolérons pas ce type de comportement." Dit-il.

Oh la la ! J'ai envie de lui hurler dessus mais je me retiens toujours, qu'elle preuve de self Control!

" Vous n'avez pas l'air de comprendre monsieur. Vous attendez que l'on m'agresse encore une fois pour réagir ?" Dis-je en gardant tout mon calme.

Si tu savais qui est mon père je te jure vieille crotte qu'il te poursuivrait et que tu ne t'en sortiras pas indemne.

"Ok suivez-moi, nous allons voir le proviseur." Ajoute-t-il en se levant de sa chaise.

Reste calme Paloma. Zen. Zen. AHUMMM. BOUDDHA RETIENT MOI DE LE TUE. Je ne vous dis pas comme je bouillonne de rage à l'intérieur de moi.

"Suivez-moi." M'ordonne le prof.

Je le suis, il se dirige d'abord vers les vestiaires homme et demande à mon agresseur de le suivre immédiatement.
YES ! Il va morfler aussi cet enfoiré. J'exerce discrètement une petite danse de la joie à l'abri des regards.

Nous arrivons au bureau du proviseur, le professeur entre d'abord et va lui chuchoter quelques mots avant de nous faire rentrer.

"Entrez donc." Dit le proviseur.

Je rentre dans le bureau me positionne devant la chaise, il m'ordonne de s'asseoir sur celle-ci et je suis son ordre. Puis il prend la parole.

« Racontez-moi ce qu'il s'est passé." Demande-t-il.

Je me mets à lui raconter les faits incluant les phrases de départ sur le terrain, l'acte, les insultes et ma correction sans bien évidement rajouter le fait que l'on ne prend pas assez au sérieux ce type de comportement chez les hommes. Comme vous l'auriez compris je suis pour le droit des femmes, I'm a feminist!

Le verdict tombe, je me prends trois jours d'exclusion pour l'avoir frappé et lui obtient une semaine d'exclusion avec travaux d'intérêt généraux où il devra aidé à nettoyer les toilettes, ramasser les détritus et tout le tralala. Le problème ça va être, comment annoncé à mon père que je me suis fait exclure trois jours. Aie, Aie! J'attends mon père puisque le proviseur l'a appelé et en même temps expliquer brièvement ce qu'il s'est passé.

Sur le chemin du retour à la maison mon père ne décroche aucun mot. Concentrer sur la route, il a l'air un peu en colère et je ne sais pas si le proviseur lui a expliqué la situation entièrement, de toute façon faut que je lui dise ce qu'il s'est passé. Mon téléphone vibre et m'indique que Stiles m'a envoyé un message me demandant où suis-je, je lui répondrai plus tard.

"Papa si je l'ai frappé c'est pour une bonne raison. Tu m'avais dit que quand on m'attaque je me défends." Dis-je pour rompre le silence pesant dans sa voiture de fonction.

"Oui mais oralement pas physiquement." Annonce-t-il.

"Mais il m'a mis la main au cul et il n'a pas bien parler, il m'a insulté!" Rétorquais-je pour lui faire comprendre.

"Il t'a quoi ! Je vais lui faire la peau à ce petit pervers ! Bon dans ce cas-là tu as eu raison de le faire mais bon tu t'es fait prendre et ton exclusion ne sera pas un bon argument pour ton dossier scolaire Paloma." Crie mon père alarmer de la situation.

En effet il n'était pas au courant et ça l'a mis (salami mdr) hors de lui. Nous arrivons à la maison, il m'y dépose.

"Je t'avais privé de sortie souvient toi. Et au fait il s'appelle comment ce connard." Me demande mon père.

"Oui je ne sais pas papa et concernant comme tu dis, ce gros connard et bah je ne sais pas comment il s'appelle. Pour quoi tu me le demande ?" Répondis-je un peu agacé d'être privée de sortie.

"Non rien. A ce soir ma chérie." Dit-il en repartant sur son lieu de travail.

Je rentre et monte jusqu'à ma chambre en empruntant les escaliers quatre par quatre. Je me change en tenue plus confortable et me met à glander dans ma chambre à lire des romans et regarder des films en streaming sur mon PC. Ces trois jours d'exclusion vont être long, très long et je vais m'ennuyer à mourir. Je suis enfermée comme Raiponce dans ma chambre et pour longtemps, trois jours.

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Hello tout le monde cest à partir du chapitre prochain que la nouveauté commence. En esperant que les chapitres plaisent et l'histoire également. Merci de suivre bêta!! J'essaie de publier jusqu'à la fin des vacances, un chapitre par jour  pour vous faire plaisir mes petits lecteurs 😄.
Excuser moi pour les fautes que vous avez trouvé...

BêtaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant