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« Atchoum ! »

Après ce mardi pluvieux, j'ai pris froid et je suis vraiment malade. Des refroidissements, la gorge prise et le nez aussi. Mon père m'a demandé de rester au lit pendant trois jours après l'intervention du médecin. Résultat, je m'ennuie et agonise avec cette gorge en feux et ce nez qui me chatouille constamment. Demain soir je dois sortir mais je ne sais pas si je serais en forme. C'est pourquoi je marche au thé, huiles essentiels et bonbons au miel pour guérir au plus vite. Stiles me harcèle de message me demandant si je vais bien et si je viens demain, la soirée dont je ne sais pas du tout ce que je vais faire là-bas.

Tranquillement dans mon lit la sonnerie de l'interphone retentit. C'est peut-être mon père qui a oublier c'est clé ? Je descends de mon lit, blanche comme un cachet d'aspirine je me dirige vers l'entrée avec un plaid sur le dos. Je regarde par le judas et remarque ma rouquine préférée, Lydia ! J'ouvre la porte dans un état physique qui fait peur.

« Heeeey... »

Je la vois contente de me voir mais la fin de son « Hey » me fait comprendre que je fais peur. Je la salut avec ma voie cassée. J'aperçois qu'elle tient des dossiers et cahier, ça doit être les cours que je dois rattraper.

« Mon dieu ! Cela explique la raison pour laquelle tu n'es pas venu en cours ces derniers jours... »

Je la voie me dévisager de haut en bas. Je peux reconnaître un air de dégout à travers sa tête. Je pense qu'elle exagère un peu...

« Ai-je l'air aussi dégueu ? »

« Je n''irai pas jusque-là mais... tu es blanche. Puis-je t'appeler Bella ? »

« Arrête, je ne suis pas un vampire. » Riais-je.

Je l'invite à rentrer dans la maison.

« Tu veux quelques choses ? »

Je lui fais signe quelque peut s'installer sur le canapé avec moi.

« Non merci. Je suis venue vérifier si tu allais bien et je t'ai apporté les cours que tu as manqué ! »

Elle me temps une pile de feuilles et de dossier. Super ! Je vais devoir rattraper une pile de vingt feuilles... J'affiche une mine dégoutée face à ce cadeau de Lydia.

« Merci beaucoup ! »

« Du coup, qu'est-ce qu'il t'arrive ? »

Je la voie me dévisager de haut en bas une seconde fois.

« Et bien, comme tu peux le voir je suis malade. Je pense être rester un peu trop long sous la pluie... »

Elle rie par rapport à mon prétexte mais c'est la réalité.

« Tu seras en état demain ? »

« Je l'espère ! »

La porte s'ouvre et laisse entrevoir mon père qui rentre du travail, il a l'air exténuer de sa journée. Il dépose sa veste sur le porte manteau, les clefs sur le buffet de l'entrée et s'approche de moi surpris de voir de la compagnie.

« Bonjour ? » Dit mon père.

Je voie Lydia se lever et se présenter à mon père en lui serrant la main suivie d'un sourire.

« Bonjour monsieur ! Je suis Lydia une amie de Paloma. J'amène les cours dont elle raté et j'étais venu lui tenir compagnie un petit peu. »

Mon père est surpris de l'initiative de Lydia très entreprenante, on aurait presque dit qu'elle avait un entretien d'embauche par la manière dont elle parlait. Je rie dans ma barbe.

« Bon ! Je ne vais pas vous dérangez plus. Paloma a beaucoup de travail qui l'attend ! A plus tard ! » Dit Lydia en s'éclipsant et m'adresse vite un signe de la main en guise d'au revoir.

La porte refermée mon père me regarde. Que va-t-il me dire ? Ne plus inviter de copine à la maison ? Enfin je ne l'ai pas vraiment invité...

« Je ne sais pas pourquoi mais j'aime bien cette fille même si elle a l'air un peu spéciale ! »

Je regarde mon père avec de grand yeux. Je ne m'attendais pas à ça !

« Pourquoi elle t'a dit à plus tard ? »

Il me questionne par rapport à ce sous-entendu qui signifiait que j'irai à une fête demain en son absence. J'espère qu'il ne se doute pas que je sorte demain. Je dois vite trouver un mensonge pour ne pas me mettre en danger.

« On fait souvent des Skypes ! C'est pour ça. »

« Ah Ok ! Euh demain soir je ne serais pas à la maison. »

Super mon plan d'évasion s'annonce plus facile ! Je saute de joie intérieurement.

« Et pourquoi ? » Demandais-je.

Il s'assoit sur le canapé, allume la télévision, déchaussent ses chaussures et place ses pieds sur la table basse du salon. Si ma mère était encore là, elle lui passerait un savon pour ça.

« Je dois faire des rondes de nuits. En ce moment les meurtres s'intensifient. »

S'intensifient ?

« C'est-à-dire ? Genre c'est toujours ce tueur en série ? »

Je fixe mon père et lui indique que j'ai envie d'en savoir plus même si cela pourrait nuire à mon sommeil. Il me regarde comme s'il allait parler.

« Je ne peux pas te le dire. » Dit-il en grattant sa barbe de quelques jours.

« Allez ! Tu en a trop dit, je veux savoir ! Je ne dirais rien à personne promis. »

Je supplie mon père. Quand je veux quelques choses en générale je l'ai avec mon père.

« Ok mais tu ne dis rien ! »

Je hoche la tête pour lui faire comprendre que je ferais tout ce qu'il dira. Je suis tout excitée à l'idée de savoir ce qu'il va me dire.

« C'est-à-dire qu'on a faire à un tueur en série assez spéciale ! Chaque semaine le nombre de victime augmente. Le mode opératoire est toujours le même. Il éventre ses victimes... »

« .. Comme Jack l'éventreur !? » Dis-je d'un air horrifié.

« Un peu le même genre. La plupart des victimes sont des femmes. J'ai trouvé quelques indices qui nous porte à dire que le tueur  charme ses victimes avant de les tués. »

Des femmes ? Un tueur en série ? Charmé puis tué ?

Dites-moi que c'est une blague ? Qu'est ce que je fais ici ! 

BêtaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant