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Je me dirige vers la voiture de Lydia et y rentre. Je sens une horde de question venir de Lydia. La voiture s'engage sur la route.

"Qu'est-ce qu'il t'a dit ?" Dit Lydia assez curieuse.

Je vous avais dit je vais être harceler de question.

" On a juste fait un peu connaissance." Dis-je.

" Il est plutôt mignon ?" Annonce -t-elle.

" Pas mal ! Du coup on rentre que toute les deux je suppose." Dis-je en hochant la tête.

"C'est ça."

La voiture se gare devant ma maison, je dis " au revoir" à Lydia et me dirige vers le palier de ma maison. J'ouvre la porte, la maison est calme, mon père est surement parti se coucher. Je me dirige vers ma chambre, enfile mon un long t-shirt à manche longue avec de longue chaussette aux motifs de noël et m'installe confortablement dans mon lit pour m'y endormir.


La matinée est passée plutôt rapidement même si le premier cours passait trop lentement. Avec Stiles, Lydia et Malia nous nous dirigeons vers la cafet' du lycée, Après avoir sélectionné notre repas nous décidons d'aller manger dehors sous le soleil de novembre

« On a sport après les gars ! » Nous rappel Stiles.

Eh merde la dernière fois que j'ai fait sport j'ai terminé à l'infirmerie. A sa réplique je lâche un petit rire nerveux,

« Et ne te fais pas percuter une nouvelle fois Paloma sinon il faudra encore te ramasser à la petite cuillère ! » Ajoute-t-il en riant gentiment.

« Très drôle ! » Répondis-je.

Nous finissons de manger notre repas en silence.

« Court Paloma ! Court ! » Crie le professeur de sport qui est à peine à 2 mètres de moi.

Heureusement que le prof n'a pas de mégaphone sur lui sinon je lui ferais gentiment avaler son accessoire de torture. Je cours pour essayer de rattraper la balle de baseball envoyé par un de ces mec costaud de ma classe, on peut dire qu'il a une force colossale puisque qu'il fait un home run. La balle part dans la forêt derrière le grillage et comme je suis là plus près je crois que je vais devoir aller la chercher. Et crotte !

« Osborne, va chercher la Ball ! » Crie le prof.

« Je ne suis pas ton chien ! » Chuchotais-je.

On croirait entendre Mr Finstock. A contre cœur je décide d'aller la chercher en escaladant le grillage avec un peu de mal. J'aurais vraiment préféré être à la batte pour envoyer la balle le plus loin possible pour qu'une personne endure ce que je dois faire, aller chercher cette fichue balle !

« Prof de sport à la con ! » Lâchais-je en essayant de trouver la balle plutôt agacée de ce prof de sport.

J'ai enfin réussi à retrouver cette fichu balle près d'un grand arbre. Les branches de l'arbre s'agitent au moment où je me relève après l'avoir ramassé, j'entends quelque chose sauté de l'arbre et atterrir sur le tas de feuille. La chose se met à courir puis je me décale de l'arbre pour voir ce qui était en train de courir.

« Eh, ça va ? Rien de casser ! » Criai-je à la personne qui s'en fout royalement.

C'est un homme plutôt grand et blond courant aussi rapide qu'un cheval a galop. Les gens sont surhumains ici ou quoi ? Et puis qu'est-ce qu'il faisait dans l'arbre ? Il s'est pris pour Tarzan ! Cette ville est vraiment bizarre !

Après ce moment de distraction je retourne sur le terrain ramené la balle.

« Enfin ! Je croyais qu'on t'avait perdu dans la forêt. » Dit le prof.

Je vais te tuer si tu ne la ferme pas ! Il est où ton merci !

Bref le match reprend pour mon cas et j'ai bien peur de me prendre une balle dans la face ou me prendre la batte de baseball par une fille très maladroite.

Je peux enfin souffler dans les vestiaires maintenant que le cours de sport et terminée. Après avoir supporté les remarques incessantes du prof je me change rapidement. Je rassemble mes affaires et me dirige dehors afin d'attendre mon bus.

Déjà une bonne demi-heure que le bus n'est toujours pas là et j'en ai déjà marre d'attendre.

Tu n'es pas au courant il y a la grève des bus ! » Crie une voie masculine.

Eh m***** !

« Merci de me prévenir Stiles, J'allais attendre encore si tu n'étais pas là pour me le dire. » Le remerciais-je.

Je vais devoir me taper un trajet à pied et vu le cours de sport assez fatigant que j'ai enduré je n'aurais pas la force d'arriver jusqu'à chez moi.

« Si tu veux je te dépose chez toi ? » Propose-t-il gentiment.

Je ne serais pas comment faire sans toi Stiles. Dieu merci ! Alléluia !

« Ça ne te dérange pas ? » Répondis-je.

Ne pas passer pour une profiteuse ! Règle number one.

« Non. Allez viens. » Annonce-t-il en me faisant signe de le suivre jusqu'à sa jeep.

« Merci. » Répondis-je en le suivant jusqu'à sa jeep.

La voiture démarre avec un petit peu de mal puisqu'elle se décide après cinq bonnes minutes à marcher. Je pense que la Jeep n'aime pas trop Stiles.

« Ma voiture est un peu vielle. » Dit-il.

« Je vois ça, J'espère qu'on ne tombera pas en panne jusqu'à chez moi. » Riais-je.

La voiture s'engage sur la route.

« Toi aussi tu vis seule avec ton père. » Dit-Stiles en lançant la conversation sur le trajet

« Oui. Comment le sais-tu ? » Le questionnais-je.

« J'ai mes petites infos. » Sort-il.

« Non j'ai demandé à mon père. » Continu-t-il.

« Curieux va ! » Rigolais-je.

« Tu arrives à dormir avec tous ces meurtres ici ? » Continuais-je.

« A ce que je vois toi aussi tu aimes bien fouiller dans les dossiers de ton père. » Me questionne-t-il en se moquant un peu de moi.

« Ça nous fait un autre point commun. » Dis-je.

« On se ressemble un peu. Non ? » Ajoute-t-il d'un air un peu enjoué.

« Je pense oui. » Riais-je.

« C'est juste ici ! » Dis-je en pointant ma maison du doigt.

Il gare sa voiture sur le côté.

« Merci de m'avoir ramené Stiles. » Le remerciais-je.

« Mais de rien. » Dit-il en me souriant.

« Tu veux venir boire quelque chose ? » Proposais-je.

« Non merci ! »

Je descends de la Jeep et fais signe de la main à Stiles. Je me dirige à présent vers la porte d'entrée afin de rentrer chez moi. J'entends Stiles qui essaye de démarrer mais il galère encore plus que tout à l'heure. Il n'a pas de chance ! Il me ressemble un peu trop !

« Eh merde ! » Cria Stiles assez énervé contre miss jeep.

« Tu vas démarrer oui ! » Continu a-t-il.

Je me contentais de rire et la voiture faisait encore des. Je passe le pas de la porte d'entrée pour enfin atterrir dans mon chez moi. Je me dirigeai à toute allure vers le frigo et les placards de la cuisine afin de remplir mon estomac vide de part cet entrainement physique et aussi cette journée épuisante moralement. Sur cette lamentation je me fais quelques tartines avec un petit jus de pomme en guise de boisson que je mange devant la télé.

BêtaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant