Je suis absolument toute contente de ses nouveaux personnages !
Je pense écrire d'autres chapitres avec eux, mais je ne suis pas sûr dans faire une fiction à part. Par contre je me dis que leur réserver un livre ne serait pas mal pour tout regrouper.Bonne lecture !
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- Avance plus vite ! Tu bloques tout le monde, me reprocha une grosse brute impatiente.
Je n'écoutais pas Brutus, restant bloquée devant ce simple plat de tomates. Pourtant ces légumes (ou c'est fruit mais ce n'est pas le moment de lancer un débat aussi futile) n'avaient pas très bonne mines. Même carrément une salle tête pour les titilleux, en revanche cela faisait plusieurs semaines que je n'avais pas mangé à ma fin. Vous imaginez donc que ces tomates, à moitiés décongelées, représentaient pour moi le saint Graal. Alors que j'allais me servir, je vis mon plateau valdinguait dans les airs et se fracasser par terre dans un concert assourdissant. 'Tain... S'ils sont tous comme ça je vais pas tenir. Brutus me toisa avec mépris et me hurla dessus :
- T'as jamais vu de la bouffe gamine ?! Tu veux peut être que je t'en foute une, dit il en serrant le poing, tu seras rassasiée après, non ?!
Je ne répondis rien, pour ne pas aggraver mon cas, mais également parce qu'une voix m'en empêcha :
- Allons Igor, on ne t'as jamais dis de ne pas lever la main sur une femme ? Déjà qu'il n'y en a pas beaucoup dans le coin, alors si en plus tu les fais fuir !
- Ta gueule Basile !
Je me tourna vers le dénommé Basile, un jeune homme blond avec une gueule d'ange qui semblait heureux d'avoir trouvé un prétexte pour se foutre de la brute.
- Allons gente dame, venait ! dit le blond en passant un bras autour de mes épaules pour m'éloigner de la file d'attente du réfectoire.
- Qui t'es toi ? demandai je sur la défensive.
- Votre chevalier servant pour sûr !
C'est quoi ce lourdeau encore ? Un homme en uniforme s'approcha :
- Que se passe t-il ici ?
- Ne vous inquiétez pas, tout va bien ! Je faisais visiter à une nouvelle amie !
- Mouais... Je t'ai à l'œil le 33, oublie pas...
- Ce n'est pas mon genre voyons. ajouta t-il avec un drôle de sourire.
On s'éloigna et il ajouta plus bas :
- Fais gaffe à Igor, le type qui voulait te frapper... Ce mec cherche juste les embrouilles, c'est une vrai raclure.
- J'ai pas besoin de l'aide d'un petit chevalier de pacotille, dis je en me dégageant de son bras.
- Alors toi t'as la langue bien pendue ! remarque t-il en explosant de rire. T'as le droit de rejoindre notre table tiens !
- Parce que c'est pas ce que tu comptais faire depuis le début ? demandai je septique.
- T'es drôle, on va bien s'amuser.
S'amuser ? Dans un endroit pareil, je n'en suis pas sûr non... Mais avant que je ne puisse répondre nous étions arrivés devant une table où se trouvait déjà deux autres personnes. Le chevalier s'assit et avança son assiette vers moi. Une plainte s'échappa de mon estomac, suivit d'un rire du jeune homme. Je m'assis donc à contre cœur, mais pas malheureuse de pouvoir enfin manger un plat chaud. Je retroussai une fois de plus les manches de la combinaison orange que l'on m'avait donné et qui était beaucoup trop grande pour moi. Je piquai ma fourchette dans la sorte de purée et l'enfournai précipitamment dans ma bouche. J'engloutis la moitié de mon plat, en un temps record sans me douter de la consternation de mes trois coéquipiers. Je relevai finalement la tête vers eux sans pour autant dire un mot. Je ne les connaissais pas et il était donc hors de question que je parle en première. Il fallait juste que je fasse ce que je savais le mieux faire, me taire et regarder. Finalement le blond prit la parole :