Le bonheur perdu

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Je m'adossais à la fenêtre, le regard perdu dans le vague. L'aube pointait le bout de son nez de sa couleur corail. La rosée se dissipait peu à peu dans l'air. Le froid me faisait rougir les joues et quand j'expirais, des petits nuages sortaient de mes lèvres. Je serrais contre le moi mon pull pour éviter de frissonner mais je voulais rester. Je voulais entendre le concert des oiseaux matinaux le matin. Des sons très mélodieux et pourtant aucune note ne pourrait les définir. Je souris à ce bonheur inéluctable que tout le monde devrait profiter. C'est si relaxant, cela créait une atmosphère de paix et de sérénitude. Et chaque matin je profite de cet instant pour me sentir bien, pour me dire que même si la vie a des tâches il ne faut pas oublier qu'il y a des coins qui restent éternellement blanc. Et c'est ce que j'aime dans la nature. Elle nous fait prendre conscience de qui nous sommes et pourquoi nous sommes ici, pourquoi nous existons. Pourquoi nous exprimons des émotions. Elle est présente partout et pourtant très silencieuse mais elle mérite de l'attention pour une meilleur harmonie dans le monde. Profitez du bonheur que vous offre la vie, profitez de ce que vous avez autour de vous pour ne rien regretter. Et vous n'aurez plus peur de la fin qui n'est qu'un cercle éternel qui se renouvelle chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde.

Recueil de textes diversOù les histoires vivent. Découvrez maintenant