Sacha est une lycéenne comme les autres... ou presque: elle est une star du théâtre ainsi que la troupe dont elle fait partie.
Cependant, un événement particulier va tout remettre en cause, une petite lettre qui va lui faire remuer ciel et terre!
Depuis ce jour, je ne peuxm'empêcher d'avoir un sourire aux lèvres. Je me donne corps et âmedans mes cours, mes notes ont augmentées de 2/3 points par rapportsau trimestre précédent, j'ai même la moyenne en maths ! Quand à la pièce, je travaille mon personnage chez moi jusqu'àtard. Je ne ressent plus la fatigue, je suis toujours en forme !Et ça parce que je suis transportée par la passion, et pour unefois, j'apprécie grandement ça !
Je vois Dona tout lessoirs, après les cours. Quand j'arrive près d'elle, elle arrêted'étudier les cours que je lui ai transmis, puis elle me raconte ceque mes camarades de la troupe lui ont dit à mon sujet.
Au lycée, même mescamarades de classes demandent de ses nouvelles, a-t-elle vraimentd'importance à leurs yeux, ou est-ce juste de la curiosité ?MêmeClara, avec qui j'ai peut-être échangé quelques mots, me demandesi elle peut m'aider dans le recopiage de ses cours, surprenant.
Cependant j'accepte sonaide, il est vrai que malgré mon travail acharné, je n'ai recopiéque 2/3 du travail à faire... Et Dona y met beaucoup du sien pouressayer d'assimiler toutes ces notions avant le bac...J'espèrequ'elle réussira !
Mais aujourd'hui est unjour spécial, Dona peut sortir de l'hôpital et c'est aussi laveille du festival ! Avec la troupe, nous nous dirigeons actuellementvers l'hôpital, tout le monde est si heureux ! Nousfranchissons la porte de l'hôpital, Inu' se charge de faire lademande, tout en étant doux, cordial et gentleman, comme à sonhabitude.
Une fois cela fait, etsous l'au revoir de l'hôtesse d'accueil, charmée, nous montonsles marches, jusqu'à la chambre de Dona. Celle-ci,était toujours entrain d'étudier, elle a l'air surprise en nous voyant débarquer dela sorte.
Je lui tend des affairesque j'ai acheté hier, elle file dans les toilettes pour les mettre.
Je tombe de nouveau sousle charme, sa tenue lui va si bien !
Sa chemise blanche, sousun petit pull noir, dépasse légèrement, elle est un peu tropgrande..
Quand à son jean trouéau genoux, il n'est trop grand que pour la longueur des jambes, jem'agenouille devant elle pour lui faire des ourlet, qui mettent envaleur ses doc martens noires effet tâches de peinture.
Elle est magnifique...elle me regarde dans les yeux et rit en même temps que ses jouesrosissent, je me relève vite fait.
Je lui prend la main, jesuis si excitée !
« viens ! Tuvas devenir ma styliste, on n'arrive pas à se mettre d'accord pourma tenue ! » elle acquiesce, puis nous quittons la chambred'hôpital avec toutes ses affaires dans des cartons. Nous montonsdans la voiture de Uta' qui nous conduit jusqu'au lycée, par chance,nous arrivons en plein milieu de l'heure des cours, normalementpersonne ne devrait se trouver ici. De plus, le principale me couvrele temps des répétitions, et du festival.
Nous entrons dans lasalle, les décors sont prêts et posés ça et là, dans une grandemalle, nos nombreux costumes, deux tenues sont posées dessus. Nousfermons rapidement la porte derrière nous, juste au cas où. Jeprends les deux tenues et me faufile derrière un paravent pour mechanger.
(pdv de Dona)
Elle passe derrière leparavent, puis ressort un peu plus tard, vêtue d'un tee-shirt gristrop grand, avec par dessus un petit gilet ouvert noir, avec deuxgrandes tailles de plus, ça rend super bien, cependant, le baslaisse à désirer... c'est un pantalon marron coupé en dessous dugenou en effet velours, chaussettes bariolées hautes, avec dessouliers en cuir marron.
Je lui demande de memontrer l'autre tenue, elle s'exécute rapidement, mais le haut neconvient pas, c'est un gilet vert ouvert sur un tee-shirt bariolé unpeu délavé.
J'ai un coup de cœur surson pantalon en revanche ! C'est un petit sarouel rose délavé tenu par des bretelles blanches qui je trouve se marierai parfaitement au haut précédent, tout engardant les souliers de cuir.
Je fais mine de réfléchir,puis me glisse derrière le paravent avec Sacha, elle me regardegênée. Je lui dit discrètement de mettre la tenue que j'envisage,elle acquiesce en souriant. Elle sort quelques instants plus tard,avec une de ses répliques, je n'ai qu'un mot : merveilleux. Lesautres sont de mon avis a en croire leur tête !
Sachad'un air enfantin se dirige vers moi. « merci, Dona ! »Je lui sourit et lui caresse les cheveux.
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« vaut mieux quel'on rentre chez nous maintenant... » Sacha m'avait échappée5 secondes et elle était prête et changée, avec un keffieh bleu etnoir, que je n'ai jamais vu, elle m'en tend un. « pour passerinaperçu, ça va bientôt être l'intercours ! » jesouris et met le keffieh qu'elle me tend.
Nous partons vite.
(pdv de Sacha)
De retour à l'appart',nous remercions les gars de la troupe, sans eux, rien ne seraitpossible !
Dona insiste pour faire amanger, j'avais commandé japonais dans la voiture pourtant, elle n'apas du entendre !
Je l'assoie alors sur lesgenoux, la musique Elenore des Turtles sortant de ma platine. Donaaime beaucoup cette chanson, je soupire d'aise, et l'embrasse dans lecou, elle est parfaite... une fois ce morceau passé Dona se lève etme montre un 45 tour de ma collection « All Day And All TheNight » des Kinks. Je lui répond de le mettre si elle levoulait , en attendant, je me roule un clope.
Elle pose doucement lediamant sur le vinyle, il ne dérape pas, parfait. La musique passe,elle me regarde puis m'entraîne pour danser, je la suis, allume macigarette, et danse avec elle, à vrai dire, nous dansons commedansaient les gens des années 60/70 ! C'est si drôle...
On sonne a la porte,j'ouvre et paye le livreur, me retourne, deux sacs pleins dans chaquemain.
« La bouffe àl'hôpital devait pas être terrible, hein ? Alors on va sepéter la panse ! » Nous mangeons, dansons, je suis laseule à fumer, mais Dona ne me lâche jamais.. une soirée de rêve !
