haters ! changki

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{ мιnнyυĸ }

Affalé sur le canapé, je me décidai enfin à lever les yeux de mon téléphone sur lequel j'étais scotché depuis notre retour.

J'observais KiHyun.

Il était complètement recroquevillé sur lui même, perdu dans ses pensées. Se faisant tout petit comme si il voulait disparaître dans le fauteuil, à l'abri de des regards et des jugements.

Je m'inquietais pour lui.

Depuis plusieurs semaines, il avait changé. Il ne nous parlait pratiquement plus ce qui contrastait avec la personne sociable qu'il était habituellement. La dernière fois que le son de sa voix était parvenue à mes oreilles ? Cela doit bien faire une bonne dizaine de jours. Il se contentait d'acquiescer positivement ou négativement même si il n'avait pas capté un seul mot de ce qu'on lui avait demander.

Il avait arrêté de chanter aussi.

Heureusement pour lui, nous étions en période de repos depuis un certain temps grâce à notre dernier comeback qui avait était plus intense que les précédents.

Plus je l'observais et moins je voyais le même homme en face de moi.

Il avait maigri. Beaucoup trop. Aux dessus de ses joues creusées, on pouvait voir de larges cernes sombres bordant ses yeux aux regards fatigués. Il semblait encore plus petit ainsi, n'étant déjà pas grand de nature.

Son regard.

Il laissait transparaître une lueur de peur, de désespoir et de détresse. L'éclat lumineux de ses yeux avait disparu en même temps que son sourire. Ce sourire si précieux que nous aimions tous voir sur son visage. Ce sourire éclatant qui laissait obligatoirement un rictus sur notre visage quand on le voyais.

Il n'était devinitivemment le KiHyun d'avant. Le KiHyun au cerveau rempli de rêves de chanteur. Le KiHyun toujours souriant et optimiste qui croquait la vie à pleine dents même dans les moments difficiles.

Il n'était plus qu'une coquille vide et silencieuse qui préférait garder ses tourments qui le consument petit à petit au fond de lui plutôt que de s'en libéré en parlant aux autres, en de confiant. C'était comme si toute trace de vie avaient disparues.

Quand j'y repense, il ne s'est jamais vraiment confier à nous. Je ne sais pratiquement rien de son passé, de sa vie d'avant. Il n'avait rien à cacher après tout. Nous étions une grande famille, nous nous partagions tout.

Je le scrutai à nouveau.

Il avait maintenant son visage enfoncé dans ses bras, cherchant sûrement de l'obscurité. Quelques mèches de cheveux roses désordonnées dépassaient de ce cocon qu'il s'était formé lui même.

Je me souviens du jour où nous l'avions vu pour la première fois avec cette nouvelle couleur. Il avait franchi le pas de la porte tout sourire, un bonnet sur la tête. Je me souviens aussi que quand il avait ôté, je l'avais trouvé magnifique. Cette couleur pastel correspondait en quelques sorte avec sa personnalité rayonnante.

Un sourire se forma à la commissure de mes lèvres quand je repensais à ce jour. Un jour tranquille, sans contrainte. Un jour normal finalement puisque nous faisions ce que l'on avait faire de mieux ; être heureux.

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564 ᴍᴏᴛs

21. 08. 2017