haters ! changki

» fourth

{ ғlaѕнвacĸ }
22. 11. 2000

Du haut de ses sept ans, KiHyun regardait à la fenêtre les gouttes de pluies s'écraser sur la vitre ou les parapluies des passants. Il avait pris une photo tout à l'heure, au moment où un rayon du soleil était passer entre les nuages sombres. Il trouvait ça magnifique.

Après avoir souffler sur la vitre pour faire de la buée, il faisait des petits dessins, bien qu'ils s'effacent une dizaine de minutes plus tard.

C'est ainsi qu'on pouvait lire " Happy Birthday KiHyun " juste au dessus d'une gâteau possédant de nombreuses bougies.

Le petit jeta un regard triste vers l'extérieur. Malgré le salle temps les gens étaient heureux. Alors pourquoi lui, le jour de son anniversaire, ne pouvait il pas être heureux ?

Il ne s'attendait pas à ce que son beau père change ses horribles habitudes mais il avait quand même eu un semblant d'espérance. Du bout de ses doigts, il toucha les blessures encore fraîches et sanglantes pour certaines que cet homme qu'il détestait tant lui avait infligé, comme tout les soirs. Une larme coula lentement et silencieusement lorsque la douleur arriva, un peu après.

Le monstre, comme il l'appelait, avait pris cette habitude quotidienne de le battre à sang. KiHyun n'avait pas le droit de se débattre sinon il savait que l'homme allait et pouvait faire pire.

Le petit vivait dans la peur de ce beau père qui s'en prenait à lui et passait ses journées à exploiter sa mère et à boire de l'alcool en fumant.

Sa mère ne disait rien pour protégez son fils. Ce n'est pas comme si il était un enfant désiré.

La jeune femme s'était faite violé dans sa jeunesse et KiHyun en était le résultat. Le coupable était parti après qu'elle lui ai annoncé qu'elle était enceinte. À la base, elle voulait se débarrasser de ce bébé mais l'argent lui manquait pour l'opération nécessaire.

En manque de moyen et s'étant retrouvé seule avec son fils, elle fut obligé de trouver un homme qui pourrait ramener de l'argent et peut être même s'occuper de l'enfant. La première option était à peu près réussie puisqu'ils avaient juste assez pour vivre même si la majorité du salaire partait dans l'alcool de l'homme. Ni la mère, ni le fils savait d'où provenait à cet argent mais mieux valait ne pas poser de questions. Pour la deuxième, on va dire qu'il s'en occupait à sa façon.

Le petit se demandait souvent pourquoi il vivait comme ça. Ses rares amis avaient tous des parents aimants qui venaient les chercher à l'école le soir et les accompagnaient le matin, toujours équipé d'un petit encas, alors pourquoi pas lui ?

KiHyun considérait l'école comme un de ses seuls échappatoires.

C'était le seul endroit où il pouvait passer une journée normale bien qu'il ai constamment la peur au ventre de regagner son domicile le soir. Il se faisait d'ailleurs toujours accueillir par son beau père, un fouet à la main, qui l'attendait dans l'encadrement de la porte, un sourire pervers et machiavélique sur le visage.

Ses amis se comptaient sur deux doigts d'une main. Il n'avait que deux amis mais il était déjà très heureux et reconnaissant de les avoir à ses côtés. Ils étaient les seuls à le faire sourire. Ils ne savaient absolument rien de son quotidien en dehors de l'école et ça valait mieux.

La pluie commençait à s'arrêter et les gens ressortait en souriant pour enfin profiter de leur temps libre. KiHyun admirait ces gens là. Ils avaient toujours le sourire même tout à l'heure quand ils ne pouvaient pas vaquer à leurs occupations à cause de la météo catastrophique.

Le petit soupira une fois encore.

Il avait besoin de se changer les idées.

Il prit son appareil photo, le mit autour de son cou et sortit souplement par la fenêtre. Il ne passait pas par la porte d'entrée, sachant très bien que ses géniteurs l'auraient retenu avant.

L'appareil qu'il avait était sûrement l'objet auquel il tenait le plus. C'était la mère de YoonHo, l'un de ses amis, qui lui avait offert quand il lui avait avoué n'avoir jamais reçu de cadeau de sa vie. Le nombre d'étoiles dans ses yeux présentes au moment où il avait pris l'objet pour la première fois étaient équivalent aux nombres de décibels que les fans d'un groupe de kpop pouvaient produire a un concert.

A vrai dire, à part un lit, une armoire et une chaise il n'y avait rien dans sa petite chambre délabrée. Pas de jouets, de posters ou de dessins comme les autres enfants. KiHyun avait grandi et appris à vivre comme ça, il ne se rendait pas compte de sa misère.

Malgré l'apparence forte qu'il voulait donner, il était brisé et vide à l'intérieur. Il n'avait pas eu de parents aimants, était sous alimenté et se faisait battre tout les jours. Comment un enfant de sept ans pourrait rester réellement fort intérieurement comme extérieurement ? Il avait vécu et endurer plus de choses en sept petites années qu'une personne normale n'en vivra dans toute sa vie.

Il se baladait dans le parc depuis une bonne heure maintenant. Il s'arrêtait de temps en temps pour prendre quelques clichés puis reprenait son chemin. Les parents de ses amis étaient toujours étonnés de son talent pour la photographie a un si jeune âge lorsqu'il leur montrait son travail.

Il disait qu'il voulait faire passer ses sentiments à travers ses photos. Tout aurait pu porter à croire que les photos seraient sombres et glauques mais non. Quand KiHyun en prenait, il était heureux. C'était pour lui un moyen de se libérer et d'oublier ses problèmes.

Les gens qui le connaissait à cet âge-là le décrivait comme un enfant plutôt discret et poli mais qui était plus adorable qu'autre chose. Il était rare de le voir sourire et c'est ce qu'il faisait qu'il était précieux.

En fin de compte, KiHyun était l'exemple du bonheur au milieu du malheur.

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988 mots

J'ai le seum ;-;
Je suis à douze mots de mille ;-;

Oui j'ai une vie avec des buts passionnants me jugez pas ;-;

30.08.2017