Chapitre 1

15 0 0
                                    

-"Athéna va te coucher, il est déjà vingt-trois heures trente, et demain tu as compétition de tennis à sept heures quinze." Dit ma mère en me faisant un bisou et en allant se couchée.

Mon père n'est pas encore rentré, il est agent de sécurité et aujourd'hui il est de garde donc il fait quinze heures de l'après-midi jusqu'à trois heures du matin.
Je pars me coucher, je mets mon pyjama ainsi que mon réveil à six heures, avant sa, je démaquille mes yeux marron et brosse mes longs cheveux blonds.

Je me réveille et regarde l'heure qu'il est, trois heures vingt, sa doit être mon père, je me lève pour aller voir et j'en profite pour aller boire. Je descends les escaliers, traverse la salle à manger et je tombe nez à nez avec mon père dans le couloir.

-"Oh, chérie je t'ai réveillé ." Dit mon père en posant son blouson dans l'armoire.
-"Non, t'inquiète pas j'ai soif de toute façon." Dis-je à moitié endormie.

Je n'ai pas même pas le temps de le questionner sur la journée de boulot.

-"Je vais me coucher bonne nuit ma chérie." Dit-il en me faisant un bisou sur le front.
-"Bonne nuit papa, je t'aime." Dis-je en le saluant de la main.

J'ouvre le frigo, prends la bouteille d'eau, referme la porte de celui-ci et je me dirige vers la fenêtre de la cuisine en face du frigo pour regarder le paysage nocturne et contempler les constellations. Tout d'un coup je sursaute, c'était le portail, il vient de claquer, il était sûrement mal fermer. Je suis bien trop peureuse pour aller le fermer, je range la bouteille et je retourne me coucher, trois heure quarante cinq est affiché au réveil, j'ai quand même rêvassé vingt-cinq minutes. Je me recouche, je ferme les yeux, je m'endors rapidement.

Je me redresse en sursaut, je viens d'écouter un bruit comme si quelqu'un avait cassé une vitre, je regarde l'heure, il est quatre heures cinquante six. Quelques secondes plus tard viennent des petits bruits comme si deux personnes parlaient, je suppose que ce sont mes parents qui parlent tous les deux.
Tout se vacarme vient de la cuisine.
Alors je décide de prendre mon courage à deux mains, je descends les escaliers et me dirige vers la cuisine.

Bizarrement, mes parents n'ont allumé aucune lumière, je traverse la salle à manger, puis le couloir de l'entrée, au bout de celui-ci je remarque que leurs portes étaient fermées mais je vois de la lumière venant de la cuisine, j'ouvre la porte, et là ce n'est pas mes parents que je vois à moins qu'ils dorment entièrement vêtus de vêtements noirs avec une cagoule et des gants en prime.

Je me tétanisé d'un coup je réalise que ce sont des cambrioleurs, rien ne sort de ma bouche, plus aucun mouvement je comprends pas ce qui se passe. Pendant ces quelques seconde je vois deux homme, l'un est entrain de renverser le frigo et l'autre, à coter de moi, jette les casseroles du placard par terre.

Il devait faire un mètre quatre-vingt-dix, je sens ridicule à côté de lui avec mon mètre soixante-dix. Je le regarde droit dans les yeux, je commence à reprendre lentement mes esprits, je recule sans le quitter des yeux tandis qu'il se retourne et se met fasse à moi en quelques seconde, avec dans la main un linge blanc je n'ai pas le temps de réagir.

Il le plaque contre mon nez, j'essaie de me débattre en vain, je ferme les yeux c'est plus fort que moi je n'arrive pas à résister, je tombe par terre et je me cogne la tête sur le carrelage.

Je perds connaissance.

Je me reveille, j'ai mal a la tête, je remarque que je suis dans le noir et que j'ai les mains et les pieds liés mais également la bouche scotchée. J'écoute un bruit de moteur, je dois etre dans une voiture plus précisément dans le coffre de celle-ci, mais il y a aussi deux personnes qui parlent. Avec deux voix graves, voix de fumeurs je suppose.

Un lourd passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant