Vengeance Romantique - [Fanfic Ayato / Tokyo Ghoul]

Chapitre 15 - vas te soigner.

La mission avait finalement touchée à sa fin, l'épuisement avait pris le monopole de mes émotions malgré la tristesse qui sévissait en moi ; en effet nous avions perdu 37 camarades au combat, le CCG en avait perdu 250 environ donc cela restais une victoire, mais l'idée d'avoir perdu 6 escouades avec qui nous entrainions depuis 6 mois, était violente. Je m'en étais plutôt bien sortie, mais nous ne pouvions pas en dire de même pour Ayato. Son épaule droite n'étais vraiment pas belle a voir, il était tombé face à un haut membre du CCG, c'est un miracle qu'il ai pu s'échapper de ce combat vivant, en tant que jeune goule de 18 ans, son niveau, bien que très bon pour son âge, n'atteignait pas les plus forts encore.

Et en parlant de plus fort, son ego surdimensionné ne le laissait jamais accepter l'aide d'autrui, il était extrêmement borné et refusait de se faire soigner son épaule, voyant cela comme un échec. Même si je devrais ignorer son comportement enfantin, je n'arrivais pas à m'empêcher de m'inquiéter pour lui... sincèrement, je n'arrive toujours pas à comprendre comment la goule sanguinaire, fils du croque-mort qui a tuée mes parents, pouvait m'attendrir comme ça. Peut-être que tout est à cause de son beau visage aux traits fins, ou de son comportement attentionné envers moi, lui qui pourtant était si froid envers tout le monde...

Au bout de quelques heures, je me décidai de lui rendre visite.

Je remarqua sa plaie béante à l'épaule, je ne pensais pas qu'il était réellement capable de rester plusieurs heures sans être soigné, c'est complétement immature comme comportement.

_Ayato ! T'es pas sérieux là ? tu penses réellement que c'est une bonne idée de rester comme ça ? imagine le CCG riposte et nous envoi des soldats ? t'as des responsabilités en tant que capitaine de l'escouade 4. C'est vraiment puéril.

Il toussa un peu de sang avant de relever les yeux vers mois, de la colère mélangée à un regard de chien battu me dévisagea.

_Mei.. C'est vraiment tout ce que tu trouves à me dire ? Tu trouves ton capitaine blessé et tu pense pouvoir lui parler comme ça ? En tant que sous fifre tu devrais me prêter volontiers ton corps pour que je me régénère plus rapidement dit-il d'un ton sarcastique

_C'est vraiment pas le moment de faire des blagues ! et arrête avec tes idées sadiques, penses-tu sincèrement que je veux volontairement me sacrifier pour un gamin qui est dans cet état car il a refusé les soins ? tu peux sincèrement aller voir ailleurs. Je comptais t'aider mais visiblement t'as assez d'énergie pour dire des conneries ? t'as pas l'air d'avoir besoin d'aide. Si j'étais toi je garderais mes forces pour me bouger le cul et aller à l'infirmerie. Bref, a plus tard. Dis-je d'un ton sec

Avant que je n'atteigne la porte pour faire demi-tour, sa main attrapa mon poignet de manière brutale.

_Attend deux seconde Mei, qui a parlé de sacrifice ?

_Fais pas genre, t'es incontrôlable, on te tend une main et tu prend tout le bras.. Te laisser faire ce que tu veux avec mon corps reviendrais à du sacrifice oui.

_ si tu me laissais faire ce que je veux avec ton corps, je suis pas sûr que manger ton bras soit la première chose qui me vienne a l'esprit...

_ ferme la. Pourquoi tu rejette les soins ?? c'est parce que le médecin est humain ? tu pense être dans l'état pour des gamineries pareil ?

_ Ouais, c'est exactement pour ça ouais. Et si tu n'avais pas remarqué le médecin en question est docteur Kano, celui qui a transformé ton cher Kaneki en putain de goule, donc non Mei... je ne veux pas faire partie de ses expériences tordues de Frankenstein à la con.

_ ok très bien, démerde toi.

_ Mei ! Attend, ramène moi de quoi manger au moins putain

_ si tu crois que c'est en me parlant comme ça que je vais accepter ?

_ je suis ton capitaine, tu penses avoir le choix ? ou tu préfères être rétrogradé ?

Après quelques secondes de réflexion, je réalisai que je n'étais pas en position de refuser sa requête, après tout il était plus haut gradé que moi et m'avais sauvé plus d'une fois, je lui devais bien ça. Même si le gout amer des meurtres que son père avait réalisé était toujours ancré dans mon corps et que je n'arrivais jamais à lui faire pleinement confiance, je dois bien admettre que ce jeune homme m'avait prouvé sa sincérité plus d'une fois.