Chapitre 10 - La lettre

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Encore peu de nouvelles d'ayato, il comme à me manquer...Toka et moi sommes devenues très proches, une bonne relation entre nous s'est formé et je commence à comprendre ses comportements et son mode de vie de mieux en mieux. Au final je n'avais plus vraiment cette haine envers les kirishima. J'avais commencé à les comprendre, mais c'est justement dans cette période qu'Ayato nous as abandonné. Mon train de vie était bouleversé suite aux événements tragiques et surprenant des dernières semaines, surtout depuis que kaneki a rejoint l'antique.

Je rejoins la chambre d'un pas lent et je décide de m'installer nonchalamment devant mon écran de télévision.
La journaliste visiblement fatiguée de son travail, faisait une annonce en fin de journée.

«Un plan Vigipirate et des détecteurs RC pourraient-ils être installé aux entrées des établissements scolaires ?

Nous recevons Monsieur Minua ce soir sur CG1 la chaîne d'info en continu.
_ Ceci est simplement un projet évoqué par plusieurs sénateurs, cela aurait un coût important et nécessite beaucoup de travaux, surtout que le taux de goule dans les établissements scolaires est inférieur à 2% selon l'institut national de la menace des goules. Ce pourcentage ne s'applique qu'aux établissement dans les plus grandes métropoles du Japon, nottement les établissements qui ont un nombre d'étudiants supérieur à 1500 élèves. Les petites villes sont beaucoup touché par cette menace. C'est pour cela que le projet est retravaillé et réfléchis depuis plusieurs semaines déjà.
_ Ce plan pourrait t'il s'installer uniquement dans les établissements les plus fréquentés ? Cela provequerait-il des manifestations et plaintes ?
_ Cette éventualité à été prise en compte, mais comme vous le dite, cela pourrait être sujet à des plaintes. C'est pour cela que le projet est mis en suspens mais sûrement aboutis d'ici 6 mois environ. »

Cette nouvelle ne m'enchantai peu, en effet je voulais tout de même finir mes études avant de vivre ma vie de goules, j'ai toujours apprécié les études malgrès la difficulté de cacher son identité. On dirait bien que je ne vais plus pouvoir vivre ma vie tranquillement comme avant.

Je me dirigeai vers la salle de bain lorsque je tombais sur une note, posé au rebort de la fenêtre. Je prise le bout de papier dans mes mains et commençai la lecture de l'encre baveuse sur la feuille fragile.

« Hey Mei,
Je griffonne quelque mots pour toi, pour que tu ne t'inquiètes pas, que tu ne te soucis pas de moi.
Je me suis dirigé vers le 11ème arrondissement avec l'aogiri afin de me renforcer sous leur couverture.
J'espère sincèrement que tu ne m'en veux pas, et si c'est le cas, sache que c'est moi qui m'en veux de te laisser seule au milieu de ce danger et du ccg. Je te parle sérieusement, reste un maximum sous la protection de touka, à vous deux vous êtes capable de vous défendre ; j'en suis convaincu. Je ne sais pas si je vais survivre lors de la prochaine mission, mais je suis honnêtement plutôt confiant, on a des docteurs et de la nourriture ici, le confort n'est pas optimale, mais comparé à l'endroit insalubre dans lequel je vivais avec Toka, ici c'est un luxe pour moi. Je ne sais pas si je mériterais ta présence encore une fois, mais sache que tu me manque terriblement et que je me fais beaucoup de soucis pour toi.
J'espère qu'à mon retour j'aurais un beau cadeau. Et ne tombe pas amoureuse d'un autre avant mon retour. J'aimerais bien qu'on joue à celui qui aimera en premier.

Amicalement, Ayato.

PS : brûle cette lettre lorsque tu l'aura lu. »

Je restais sans voix face à ce texte ; je ne pensais pas Ayato capable d'exprimer ses sentiments ainsi. Je fus touché profondément par son texte, mais aussi amusée par la tournure des dernières phrases. Il veut que je tombe amoureuse de lui ? Je préfèrerais qu'il tombe en premier de toute façon.

Je jettai cette lettre dans ma cheminée avant de me rendre dans l'entrée pour enfiler mon manteau et mes chaussures. J'étais prête à partir en direction de l'antique malgré le temps à passer à chercher mes clés.

Sur le chemin de l'antique, un bruit m'interpellai, ce bruit venait d'une ruelle coupe gorge, peu accueillante et puante.

En arrivant près de cette ruelle, j'aperçois une autre silhouette dans l'ombre des lampadaires défaillants. Je me rapproche par curiosité et remarque un corps inanimé au sol. Je me précipite vers ce qui me semble être un corps de femme et je m'apprête à prendre sa respiration. Je rapprochais donc ma main de son visage pour sentir son souffle et lorsque je sentis une légère respiration, un élan de soulagement traversa mon corps. Je releva doucement ma tête lorsque je sentis une odeur étrangement familière provenant du fond de la ruelle. Je m'éloigne du corps durant quelques secondes et m'approche de l'odeur.

J'aperçois une figure au loin, celle d'un homme d'environ mon âge ou quelques années de plus, un corps svelte et grand, on pouvait apercevoir ses muscles à travers son haut léger. Il avait une odeur particulière qui me fit comprendre rapidement que nous faisions partit de la même espèce.
Je lui demanda d'appeler une ambulance après lui avoir apporter les premiers secours, ce qu'il fit sans plus tarder. En attendant les secours, nous nous décidions de discuter de tout et de rien et de se présenter. C'était agréable de parler à quelqu'un d'autre de non violent mais de la même espèce que moi. On était sur la même longueur d'onde.C'était un jeune homme qui avait l'air un peu plus âgé que moi il avait des cheveux bruns clairs et des yeux verts clairs, des trais de visage assez fin et une musculature correct. J'ai appris ensuite qu'il s'appelait Riku.

On attendît patiemment les secours et une fois sur place fis signe à l'ambulancier de nous suivre.


Une fois sur le chemin du retour, j'entendis une voix au loin crier mon nom. C'était la voix d'ayato, je la connais bien. Il couru vers moi d'un air déterminé mais je remarqua que quelque chose n'allais pas.

J'étais à la fois heureuse et perturbée par l'arrivée d'ayato, cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu mais sa façon de marcher me semblait assez énervé et perturbé. Je tenta de lui demander ce qu'il n'allais pas mais il m'ignora complètement.
Il se dirigea vers riku et lui demanda d'un ton sec ce qu'il faisait avec moi seul dans cette rue.

_Ayato ! Cria-je, Laisse Riku tranquille ! Je l'ai simplement croisé on ne se connais pas et il m'a aidé à sauver cette dame, tu as vraiment l'air stupide à t'énerver comme ça.

Il finit par laisser riku tranquille et m'invita à le suivre plus loin au fond de la ruelle.

_Ça veut dire quoi tout ça ?!

Le ton sec d'ayato me surpris et me piqua un peu. J'étais attristée qu'il me fasse si peu confiance et que ce soit les premiers mots qu'il m'adresse depuis des mois.

_ Et toi ? Tu pars plusieurs mois et en plus tu m'engeule lorsque je parle à un mec dans la rue ?
_ J'en ai rien à foutre de ce type, c'est pas mon problème si tu parle à d'autre gens, j'en ai rien à foutre.

Il avait l'air assez triste au fond, il bégayait et se répétait dans ses phrases.

_Alors pourquoi tu m'embrouille ? C'est quoi encore ton problème ?
_ Tu sais pas dans quelles emmerdes tu peux te mettre à sauver des humains dans la rue comme ça, ils peuvent t'interroger et découvrir la vérité, je veux pas te perdre bêtement car tu agis de façon immature et irréfléchie.

Je pris quelques secondes avant de répondre.

_Excuse moi, je comprends que c'est imprudent mais j'ai pas réfléchis et je pensais que sauver cette dame était la meilleure chose à faire.
_C'est ça ton problème, tu réfléchis pas. Rentrons et je veux pas t'entendre, tu m'énerve à me faire des frayeurs pareil.

Il m'attrapa par le poignet et on se dirigea vers la gare la plus proche.

Vengeance Romantique - [Fanfic Ayato / Tokyo Ghoul]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant