Chapitre 14.

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Le groupe arriva au Chemin de Traverse heureux d'avoir Hagrid avec lui. Hermione était encore un peu irritée du comportement d'Harry à la boutique de Madame Malkin. Elle était plus qu'excitée par contre d'aller voir Farces pour Sorciers Facétieux. En voyant la boutique, elle n'était pas certaine d'être d'accord avec Harry et Ron, qui trouvait l'endroit hilarant, ou avec Mme. Weasley qui, elle, avait l'air de penser que ça allait les tuer. Ça attirait certainement l'attention de tout le monde, sans aucun doute. Elle se fraya un chemin derrière les garçons avec Ginny. La boutique était brillante et achalandée, très achalandée. Ils doivent assez bien se débrouiller. Un gros présentoir attira son attention et elle due presque jouer des coudes pour s'y rendre. Elle lut la description des Patented Daydream Charms (je suis désolée, j'ai lue le 6e livre en anglais et je n'arrive pas à trouver c'est quoi le nom de ce truc en français, si quelqu'un le connaît, dites-le moi!) à Harry qui avait finit par la rejoindre. Quand elle mentionna quelle magie extraordinaire il fallait pour ces trucs, Fred apparut derrière elle et lui en offrit une boîte gratuite.

"Prends-en quelques unes." Fred se rapprocha d'elle de manière à ce que personnes ne puisse les entendre. "Je sais que je vais les utiliser pendant que tu vas être à l'école. Est-ce que tu es certaine que tu ne veux laisser tomber l'école et venir travailler avec nous?" Elle lui envoya un regard cinglant, ce qui le fit seulement ricaner. "Très bien, très bien, pas la peine de grimper dans les rideaux."

"Fred!". Ça le fit rire encore plus fort.

"Je faisais seulement blaguer." Il mit cinq boîtes dans la poche d'Hermione. "Juste pour être certain que c'est de moi dont tu rêves."

"Oh, sérieusement." Elle lui répondit en roulant les yeux. "Comme s'il y avait quelqu'un d'autre à qui je pouvais penser."

"Finnigan." Fred marmonna.

"Fred." Elle essaya d'adoucir sa voix le plus possible. Elle ne voulait qu'il s'inquiète pour rien. "Je n'aimais pas Seamus l'année dernière. Et je ne vais pas l'aimer cette année." Il la regarda avec un petit sourire. "De toute façon, comment est-ce que je pourrais rêver à quelqu'un d'autre quand je sais ce que sait que de t'embrasser?"

"Tu es absolument parfaite. Est-ce que tu savais ça?" Le sourire de Fred était large et béat. Il l'entoura de ses bras dans une énorme étreinte. "Je t'embrasserais bien maintenant, mais ma mère nous surveilles comme un aigle. Mais je vais réussir à t'avoir pour moi tout seul avant que tu ne quittes la boutique aujourd'hui."

"Marché conclu." Elle lui embrassa la joue. Il la relâcha pour pouvoir faire faire le tour de la boutique à Harry. Elle était encore en train de regarder les Daydream Charms quand Ginny réussie à se frayer un chemin jusqu'à ses côtés.

"Oh, ceux-là ont l'air excellent." Ginny avait l'air en extase.

"N'est-ce pas."

"Maman ne vas jamais m'en acheter un par contre."

"Tient." Hermione glissa de la monnaie dans la main de son amie. "Ne dit juste pas à ta mère où tu l'as eu."

"Non. Hermione, je ne peux pas accepter." Ginny essaya de lui redonner son argent.

"Bien sûre que tu peux. Considère ça comme un paiement en retard pour m'avoir aidée avec mes cheveux pour le Bal de Noël." Son amie ouvrit la bouche pour protester. "Et aussi pour me sauver de passer tout mes moments éveillée avec ces garçons." Elle fit un geste en direct de Ron et Harry.

"Pour ça, je vais accepter. Merci." Elle sourit et se dirigea vers George où sa mère serait incapable de voire ce qu'elle achetait. Elle retourna vers Hermione après quelques minutes. "Il ne voulait me le vendre, l'idiot. Il a fallu que je lui rappelle la semaine dernière, quand il a mangé toute la tarte aux pommes de maman." C'était quelques minutes avant que Fred ne les rejoignes pour leur montrer une autre section de la boutique.

Fred se détourna du client qu'il était en train d'aider pour voir ses parents faire des remontrances aux trois Gryffondors. Il secoua la tête en voyant le regard qu'avait sa petite amie sur son visage ; elle aurait aussi bien fait d'admettre qu'elle était coupable. Il allait devoir lui apprendre à mieux mentir un de ces jours. Il se dirigea vers elle quand sa mère eu finalement terminé son sermon. Il attrapa sa main et tira légèrement, elle lui sourit. "Allée, ont à quelques minutes avant que tu doives t'en aller. George vient juste de montrer à papa la section de produits moldus ; ça va prendre au moins dix minutes avant que maman réussisse à l'éloigner de là." Il l'emmena dans un coin d'une salle sombre. "Salle de travail." Il l'appuya contre le mur et l'embrassa comme si ça faisait des semaines qu'il ne l'avait pas vue. "Je vais m'ennuyer de toi." Il murmura contre ses lèvres.

"Moi aussi. Mais je ferais mieux de m'en retourner." Elle l'embrassa une fois de plus avant de s'éloigner. "Pas besoin de disparaître deux fois dans le même après-midi."

"Deux fois?"

"Ouais, c'est pour ça que ta mère était fâchée après nous tout à l'heure. Harry lui a dit que nous étions tous dans l'arrière-boutique, mais c'était évident qu'elle ne le croyait pas. Je peux pas vraiment la blâmer vu qu'il mentait."

"Eh bien, où est-ce que tu étais alors?"

"Oh, c'était stupide, vraiment. Harry voulait voir où Malfoy s'en allait."

"Je vois." Fred avait l'air vexé mais avant qu'Hermione ait pue le questionner, Mme. Weasley avait apparue à côté d'elle.

"Te voilà. C'est le temps d'y aller. Au revoir Fred, je te vois pour le diner." Mme. Weasley attrapa Hermione par le bras et se dirigea vers l'avant de la boutique.

"Pas ce soir, actuellement. Nous somme très occupés ici." L'estomac d'Hermione fit un tour, Fred ne la regardait même pas. Il ne bougeait pas, avait l'air un peu frustré et avait les bras croisé sur sa poitrine. Elle voulait aller vers lui, lui demander ce qui n'allait pas, mais la poigne de Mme. Weasley était ferme et elle se fit facilement tirer hors de la boutique et sur le Chemin de Traverse pour attendre les voitures du Ministère.

Hermione envoya un hibou à Fred cette nuit-là pour lui demander si quelque chose n'allait pas. Il lui renvoya comme réponse un très court 'non'. Elle était assise sur son lit dans la chambre de Ginny et se demandait à voix haute. "Comment est-ce que j'ai pue passer de parfaite à recevoir des réponses secs comme ça?" Elle essaya de penser à n'importe quoi qu'elle aurait pue faire qui aurait pu causer ce genre de problème, mais elle n'arrivait pas à se rappeler de rien hors de l'ordinaire. Elle essaya de ne pas laisser l'attitude déplaisante de Fred ruiner ses derniers jours de vacances au Terrier. Mais entre les commentaires décousus et obsessif d'Harry à propos de Malfoy et le fait que Fred l'ignorait pratiquement, ça devenait difficile de profiter des derniers jours de vacances. Durant les rares occasions où elle arrivait à les faire sortir de son esprit, Fleur était là pour faire redescendre son moral encore plus bas. Si au moins elle pouvait comprendre ce qui n'allait pas avec Fred, elle sentait qu'elle aurait put y remédier facilement. C'est à ce moment que l'évidence la frappa au visage. "George!" Ginny lui envoya un drôle de regard quand elle cria et se mit à courir pour aller trouver Hedwige. Elle gribouilla une note rapide à George et envoya la chouette d'Harry vers sa mission. Dans le cas où ça ne fonctionnerait pas, ils allaient devoir essayer de régler leur problème par courrier, et ça allait juste servir à lui mettre les nerfs à fleur de peau.

Fred était assis sur le canapé dans son appartement, broyant du noir. Il se sentait mal à propos des courts messages à Hermione, mais elle l'avait irrité. Ce qui rendait la chose encore pire c'était qu'il savait que c'était à propos de quelque chose de stupide. Il ne se passe rien entre eux. Il soupira mais ne pouvait pas s'arrêter de penser au fait qu'ils étaient toujours ensemble. À l'école, elle allait passer le plus clair de son temps avec lui et Fred n'allait pas être là pour lui rappeler que c'était lui son petit ami. Il savait que c'était ridicule ; ils ne s'intéressent même l'un à l'autre. Mais alors pourquoi est-ce qu'ils se touchent tout le temps et se sert dans leur bras? Ça le rendait fou et il voulait la confronter à propos de ça pour qu'elle puisse lui expliquer qu'il n'avait pas à s'inquiéter. Mais il se sentait idiot et ne savait pas quoi dire sans lui faire penser qu'il était stupide aussi.

Je te veux. | FREMIONEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant