Chapitre 31.

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Pendant les jours qui suivirent, Hermione ne vit pas Fred aussi souvent qu'elle l'aurait voulu. Il s'était apparemment magiquement collé à George. Ils essayaient maintenant de faire repousser leurs cheveux pour couvrir le trou sur le côté de la tête de George. Hermione se demandait si elle était la seule qui devait faire un effort pour ne pas laisser son regard se fixer là quand elle était en sa compagnie. Sans le remarquer elle avait fixé le côté de sa tête pendant quelques minutes avant que George ne ricane et lui demande si elle voulait toucher. Elle était embarrassée de s'être fait prendre et s'excusa avec profusion. Par contre, il lui répondit qu'il ne voulait rien entendre.

L'anniversaire d'Harry arriva finalement. Elle était heureuse que les jumeaux viennent passer la journée au Terrier. Ils avaient fermés la boutique et donné un jour de congé à Verity pour que George puisse l'emmener à la fête. La journée semblait bien se passer et Hermione se retrouva coincée entre Fred et Harry à table. "Retrouve moi au chêne," Fred lui souffla dans l'oreille.

"Comment est-ce que tu arrives à avoir froid?" Harry lui demanda quand il sentit Hermione frissonner à ses côtés. Fred renifla pour cacher son rire mais le meilleur ami d'Hermione ne remarqua rien.

"J'ai plus faim." Fred se frotta le ventre et se leva de table. Il donna un baiser sur la tempe à Hermione et se dirigea vers la porte arrière.

Cette dernière s'éclaircit la gorge, "Moi aussi. Le repas était excellent. Merci Mme. Weasley." Elle considéra sortir par la porte d'entrée mais se ravisa. Tout le monde savait oὺ elle s'en allait de toute façon. Elle le trouva près du gros chêne dans le jardin. Il était étendu sur le dos avec la tête appuyée dans les mains, les yeux fermés. Elle s'approcha lentement ; c'était la première fois qu'elle se retrouvait seule avec lui depuis qu'elle l'avait vu pleurer. Elle n'était pas certaine si elle devait lui dire qu'elle les avaient vus mais elle savait qu'elle ne pourrait pas le nier s'il lui demandait. "Fred?" Elle s'assit à côté de lui dans le gazon.

"Viens ici, mon amour." Il la tira gentiment pas le poignet jusqu'à ce qu'elle soit étendue avec la tête contre son torse, son corps à un angle de 90 degrés par rapport au sien. "Tu m'as manquée."

Elle soupira d'aise, "Tu m'as manqué aussi." Elle accrocha un doigt dans la boucle de ceinture de ses jeans moldus. "Comment vont les choses avec George?"

"Il va bien. C'est moi celui qui est 'patraque'. Je pense que je commence à lui taper sur les nerfs en fait." Il promena une main dans ses boucles. "Ce matin il m'a dit que si je ne le laissait pas seul avec Verity il allait m'arracher une oreille, pour que nous soyions identiques de nouveau."

Elle ricana et ferma les yeux à la sensation de ses doigts qui lui massaient le scalp. "Comment est-ce qu'il va faire avec elle? Est-ce que Verity reste au Terrier aussi?"

"Non. George va retourner à l'appartement en cachette ce soir. Ce qui veut dire que je vais avoir ma chambre à moi tout seul. Je pourrais me sentir seul..."

"Je ne crois pas que ça va être un problème."

"Sérieusement?" Il lui souriait grandement.

"Ouais. Je suis certaine qu'un des garçons va adorer être ton colocataire, pour faire plus de place ailleurs, bien sûr."

"Pas exactement ce que j'avais en tête."

"Et si ta mère nous trouves encore dans le même lit? Je n'arrive toujours pas à comprendre comment on a survécus la dernière fois. Elle est déjà assez à cran ; est-ce que tu veux vraiment tester ses limites?"

"Ouais." Elle le regarda avec un sourcil arqué. "Ok, très bien. Viens au moins me donner un baiser de bonne nuit avant d'aller te coucher, seule dans ta petite couchette toute froide."

Je te veux. | FREMIONEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant