Je te veux. | FREMIONE

Chapitre 22.

Fred mangea son lunch tout en regardant George et Verity flirter en remplissant des étagères. Son estomac se noua légèrement quand George repoussa une mèche de cheveux hors du visage de la fille. Il avait attendu patiemment qu'Hermione lui écrive une lettre. Ça faisait des mois et toujours pas de signe de vie de la part de la jeune sorcière. Il continuait à espérer que le lendemain matin il allait ouvrir la boutique et trouver Hedwige attendant patiemment avec une lettre, mais toujours pas de chance. Verity s'était mise à rire si fort qu'elle se tenait l'estomac le ventre. Fred croisa le regard de George, son jumeau sourit et plaça sa main dans le dos de la fille. Fred secoua la tête, il s'ennuyait vraiment d'Hermione. Ça avait été plaisant d'avoir quelqu'un qui l'aimait bien. Ou au moins je croyais qu'elle m'aimait bien. Il vit George murmurer quelque chose dans l'oreille de la blonde ; elle le regarda pendant un moment avant de hocher la tête. Son frère lui envoya un énorme sourire avant de la guider vers la porte arrière et loin des regards.

Fred passait la plupart de son temps dans son appartement, allant de temps à autre manger au Terrier. Sa mère lui faisait des sourires compréhensifs à chaque fois. La dernière fois qu'il avait mangée avec ses parents était dimanche et Molly l'avait serré contre elle avant d'essayer de le réconforter. "Elle va t'écrire. Sois patient." La patience n'était pas une de ses meilleures qualités. Il était fatigué d'être ignoré. Plusieurs filles avaient fait savoir leur intérêt envers lui chaque fois qu'elles visitaient la boutique. Même après avoir entendu qu'Hermione avait eue un rendez-vous il n'avait pas pu se résoudre à sortir avec quelqu'un d'autre. Si elle découvrait qu'il était sortit avec quelqu'un ça n'aurait que confirmé ses insécurités. Et aussi, Harry l'avait réassuré en lui disant que non seulement Hermione n'avait pas voulue accompagner le garçon mais aussi qu'elle n'avait pas passée un très bon moment avec lui et qu'elle avait passée la soirée à l'éviter. Peut-être que c'était égoïste de sa part mais il était heureux qu'elle ait été misérable.

Il comprenait pourquoi elle se sentait blessée. Aux yeux de certaines personnes ça pouvait ne pas avoir de sens, mais il la comprenait vraiment. L'horrible sensation qu'il avait ressentis à la pensée qu'elle ait put être avec quelqu'un d'autre était insupportable. Il n'osait pas imaginer ce que ça aurait été si elle avait vraiment été avec quelqu'un avant, et c'était exactement ce qu'elle devait gérer présentement.

La porte s'ouvrit, ce qui attira son attention. La jolie sorcière lui sourit, elle était une de celles qui avait fais savoir ses intentions envers lui de façon plutôt évidente en venant à la boutique.

"Bonjour Fred. Comment ça va aujourd'hui?" Elle était persistante. Elle venait à la boutique au moins deux fois par semaine et n'achetais jamais de marchandise. La fille pouvait facilement faire la différence entre George et lui ces derniers temps, George flirtant constamment avec leur assistante depuis un moment.

"Bon après-midi." Il lui répondit d'un ton sec. Il était plutôt fatigué de ce petit jeu. Elle s'appuya contre le comptoir et lui sourit. "Est-ce que tu as besoin de quelque chose?"

"Oui, c'est le cas." Elle lui souriait de manière suggestive.

"Tu peux acheter tout ce que tu vois sur les étagères. Sinon, ce n'est pas à vendre." Il croisa les bras et lui lança un regard déterminé...

"Je pensais plus que toi tu pourrais m'acheter quelque chose à boire."

"Non merci."

La fille lui lança un regard déterminé. "Eh bien, pourquoi pas? Je suis venue ici chaque semaine et je n'ai jamais vue de copine. Alors pourquoi tu ne me donnes pas une chance?"

"Elle est encore à Poudlard." La fille plissa les yeux comme si elle ne le croyait pas. Après une minute à le fixer, elle fit la moue et quitta la boutique. "Il était temps." Il marmonna quand elle fut partie. Le reste de la journée se passa sans encombre pour Fred. George, par contre, était une toute autre histoire. Lui et Verity ne revinrent pas avant un bon deux heures, juste à temps pour la fermeture. "T'as passé un bon moment, hein?"