Harry Potter et l'agression d'une Harpie

Chapitre 16 - Les femmes d'entretien

Les Aurors se rendirent une fois de plus au Centre pour demander des informations aux femmes de ménage. Comme pour la première fois, Nadine leur ouvrit la porte.

-Vous souhaitez voir Mme Clewer? dit poliment la femme.

-Non, on ne veut pas voir la coach. Nous voulions vous voir, vous, en réalité.

-Moi?

-En fait, les deux femmes d'entretien.

-Oh! Je vois entrez, je vous prie!

Les deux Aurors entrèrent donc. Ils patientèrent quelques minutes, le temps que Nadine aille chercher sa collègue.

Elle revint avec une femme devant approcher la cinquantaine.

-Vous vouliez nous voir? demanda la nouvelle arrivante.

-Oui, pourrions-nous savoir votre nom? lui demanda Pritchard.

-Jacqueline.

-Hier matin, auriez-vous vu quelqu'un à part les joueuses et la coach?

-...Oui, murmura Nadine, ce qui lui valut un regard meurtrier de la part de la femme plus âgée.

-Et qui était-ce? demanda Harry, soudain soupçonneux à cause du comportement de la quinquagénaire.

-Les livreurs d'un chargement spécial dont nous ne pouvons vous parler. C'est confidentiel, admit Jacqueline.

-Ils sont venus dans cette pièce? s'assura Harry.

-Oui, ils ont mis le chargement dans cette pièce, mais la porte est bar..., commença la vieille dame avant de voir que Pritchard venait d'ouvrir la porte et haussait un sourcil.

Dans la pièce, il y avait de nouveaux balais, des Lumières 1001. Cela venait d'arriver sur le marché et c'était extrêmement dispendieux.

-Nadine, tu as encore oublié de barrer la porte! lui reprocha la femme.

-Cela vous arrive souvent d'oublier de barrer les portes? dit soudainement l'Élu.

-Oui, un bien vilain défaut, je dois l'admettre, avoua Nadine.

Les deux Aurors se regardèrent ils avaient tous deux pensé à la même chose. La façon dont la personne s'était faufilée dans le Gymnase alors qu'il était barré n'était peut-être plus un mystère.

-Et qui sont les livreurs? voulut savoir Pritchard.

-Deux hommes, je n'ai aucune idée de leur prénom. Mais ils sont supposés venir livrer un autre colis ici dans moins d'une heure. Vous pourrez leur demander de confirmer qu'ils nous ont bien vus!

Ils acceptèrent et attendirent au moins une demi-heure avant que les livreurs n'arrivent en portoloin.

Dès qu'ils apparurent, un colis dans les mains, ils vinrent à leur rencontre.

-Auror Pritchard et Potter, les présenta-t-il. Pouvons-nous vous poser quelques questions?

-En fait, nous avons un horaire chargé, nous ne pouvons...commença l'un des livreurs.

-Ce n'était qu'une formule de politesse, intervint Harry. Vous n'avez pas vraiment le choix.

-En ce cas, qu'avez-vous à nous demander?

-Premièrement, vos noms!

-Je suis Franck Winkell, se présenta l'un des livreurs, grand et barbu.

-Et moi, c'est Dave Hank, dit le deuxième, légèrement plus petit et tout aussi barbu que M. Winkell.

-Êtes-vous venus au Centre hier matin?

-Bien sûr! répondirent aussitôt les deux livreurs.

-Nous sommes venus livrer un colis ici à 8h35! ajouta M. Winkell.

Dave Hank sortit son calepin contenant les informations des livraisons pour montrer qu'il avait un colis, hier, à 8h35.

-Puis, nous avons probablement parlé 15 minutes avec ses chères dames, continua Franck Winkell.

-Vous quatre êtes restés dans cette pièce de 8h35 à 8h50?

-Oui! répondirent quatre voix en même temps.

-Merci, c'est tout ce que nous devions savoir. Est-ce que les joueuses sont dans le Gymnase? dit Pritchard à l'intention des femmes d'entretien.

-Pas une seule d'elles n'a pointé le bout de son nez ici! assura Jacqueline.

-Heum...merci, conclut Harry.

Philiatisnulasnatuxios et lui sortirent du Centre.

-On ne peut pas chercher les joueuses des Harpies partout, commenta le collègue de l'ex-Gryffondor. On fait quoi?

-On va demander à Miss Jones si elle aurait vu quelqu'un, il y a deux jours, se diriger vers les vestiaires après qu'elle soit sortie pour rentrer chez elle. On doit savoir si la personne, peu importe son identité, a trafiqué le balai le soir ou tôt le lendemain.

-Allons à Ste-Mangouste, alors!