Harry Potter et l'agression d'une Harpie

Chapitre 12 - Froid

Les deux Aurors essayèrent durant plusieurs heures de rentrer de force dans le Gymnase, pour voir si quelqu'un avait pu s'infiltrer dans la bâtisse pour attaquer Miss Jones.  Après avoir lancé tous les sorts inimaginables, ils en vinrent à la conclusion que c'était impossible de rentrer dans le Gymnase.

Lorsque le soleil commença à se coucher, vers 21h, Pritchard décida qu'ils devaient prendre une pause.

-On arrête pour ce soir. On reprendra l'enquête demain, dit-il.

-Non, non, il faut que...

-Non, Harry. Je sais que tu veux résoudre ça, mais on arrête pour ce soir. Faut se reposer. T'as l'air d'un mort.

-Merci, je te retourne le compliment! répliqua l'Élu, faisant rire son collègue.

-Allez, salut!

Ils repartirent alors chez eux.

En rentrant chez lui, au 12 square Grimmaurd, Harry vit que Ginny s'était déjà couchée. Il se fit réchauffer une assiette de pâtes. Il n'avait pas mangé depuis le matin et était affamé.

Après cela, le jeune homme monta silencieusement les marches jusqu'à sa chambre. Il enleva son uniforme d'Auror, mit un jogging et se glissa sous les draps.

Ginny, qui s'était endormie, se réveilla en le sentant bouger. Elle se tourna et posa sa tête contre son torse.
-Salut, Harry, murmura la rousse, les yeux toujours fermés.

-Salut, répondit-il avant de lui relever le menton et de l'embrasser tendrement.

Elle répondit à son baiser tout en se blottissant contre lui. La journée avait été rude en émotions et elle avait besoin de réconfort. Elle avait besoin de son Harry. La tête collée contre son torse, elle écouta les battements de son coeur.

Le jeune homme, content de revoir celle qu'il aimait après une dure journée, l'enlaça. Il caressa ses cheveux de feu, cette chevelure qu'il aimait tant.

-Je t'aime, murmura la jeune femme.

-Je t'aime encore plus.

-C'est impossible, si tu voyais tout l'amour que j'ai pour toi! assura la Weasley.

-Tu en es sûre?

-Oui!

Pour toute réponse, Harry embrassa fougueusement Ginny, qui répondit à son baiser avec autant d'ardeur. Elle agrippa ses cheveux noirs, tandis qu'il posait ses mains sur sa taille.

Ils se séparèrent après plusieurs secondes, à bout de souffle.

Alors que Harry commençait à lui embrasser tendrement le cou, Ginny murmura:

-Harry?

-Hmm? dit-il tout en continuant de l'embrasser.

-Tu as une idée du coupable?

L'Élu soupira et passa une main sur son visage.

-C'est l'une des joueuses.

-Non, tu te trompes!

Ça ne peut être personne d'autre. Sauf s'il y a des complots et plusieurs personnes qui ont commis le coup...ça serait compliqué et tiré par les cheveux.

-Ce. N'est. Pas. L'une. De. Nous. articula lentement la jeune femme, soudain fâchée.

-Ça ne peut être personne d'autre!

-Bien, dit-elle froidement.

Elle se tourna sur son bord et tira toutes les couvertures vers elle.

Harry soupira et croisa les bras sur son torse. Il sentait que l'enquête l'éloignerait de Ginny. Sa Ginny. Mais dès qu'il connaîtrait le ou la coupable, tout s'arrangerait. Enfin, il l'espérait.