Chapitre 8 - Mélodie Derosey

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[...] -En effet, c'est..., commença le collègue d'Harry avant d'être interrompu par une autre joueuse qui rentrait.

La jeune femme qui entra dans le bureau était de petite taille, elle arrivait à peine à l'épaule de Harry. Elle avait les cheveux auburn et des yeux noisettes.

Selon Harry, la jeune femme devait approcher de la mi-vingtaine.

-Vous êtes mademoiselle...? commença Pritchard.

-Derosey, dit-elle sèchement.

-Alors mlle Derosey, avant 8h du matin, où vous trouviez-vous?

-Chez moi.

-Étiez-vous seule?

-Oui.

-Et vous êtes arrivée au Centre à quelle heure?

-Un peu avant 8h, je crois, comme tout le monde! s'exclama-t-elle.

-Mlle Derosey, ne...

-Quoi? Je ne veux pas subir vos interrogatoires! Je sais pertinemment qu'aucune de nous n'a attaqué Gwenog! Ce doit être quelqu'un d'autre! Interrogez les femmes de ménage! s'écria-t-elle.

Pritchard se pinça l'arête du nez et respira un bon coup pour ne pas céder à la colère.

-Nous voulons seulement comprendre ce qui s'est passé. Nous ne vous accusons aucunement.

-Vous perdez votre temps.

-Qu'avez-vous fait après 8h? la questionna Harry d'un ton ferme pour continuer.

-Avec Ginny. On s'est entraînées ensemble. On est poursuiveuses.

-Quelle heure était-il à ce moment?

-Aucune idée.

-Êtes-vous rentrée à l'intérieur à un moment?

-Non. Kaya est revenue nous rejoindre, puis la Coach est venue pour nous dire de rentrer, car Gwenog avait été attaquée.

Harry et Pritchard se regardèrent une fraction de seconde. Elle confirmait les dires de Ginny et Kaya, qui avaient toutes deux assurées qu'elles s'entraînaient ensemble.

-Avez-vous une idée de qui aurait pu faire ça?

-Non. Mais ce n'est aucune des joueuses.

-Merci, vous pouvez sortir.

Mélodie sortit en claquant violemment la porte.s

-Elle cache quelque chose, commenta Pritchard. Elle parlait le moins possible, donnait le moins d'informations.

-Peut-être qu'elle agit comme cela seulement parce qu'elle est fâchée.

-C'est quand même suspect, admets-le, dit le collègue de Harry en haussant les sourcils.

-C'est vrai, c'est assez suspect. Mais on ne peut pas porter d'accusations!

-Je le sais bien. Terminons ces interrogatoires pour mieux comprendre ce qui s'est passé, dit Pritchard en ouvrant la porte pour permettre à la dernière joueuse d'entrer.

Harry Potter et l'agression d'une HarpieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant